'I.OHK DES SERRES ET DES IARDINS DE L'EUROPI \\\u.i:s <;i:M:itM.i:s n hoktiui.tuie. FLORE DES SERRES ET DES JARDINS DE L'EUROPE, ANNALES GENERALES D'HORTIGULTURK, Tout ce qui conccrne le jardinage d'utilite et d'ornement: la culture des planles de serre et de plein air; celle des plantes potageres, des arbres fruitiers et forestiers; la description des plantes les pins recemment introduites dans les jardins; l'examen des questions d'histoire naturelle, de mMorologie et de physique generate qui int^ressentle plus directemeut la grande et la petite culture; des relations de voyages, etc., . Brongniarl, 0. #. 0.»J<. I lko.-ai~.u-. &. ^.]'n-i.|.«i. I inifhartre, ilc l"Iii ,m, J^'i^T'^.'lVi'r.'tn .l„ l,in' la l,l, P.E.dePuydt^ Secretaire de la So.-, royale rOME XVII. & LOUIS VAN HOUTTt:, editeur. 1867-68. LA FONTAINE DE L'EMPEREUR DE RUSSIE duns Ics Jardins du Hue de Devonshire iChatswoTth Anoleterre; FLORE DES SERRES ET DES JARDINS DE L'EUROPE, ANNALES GENfiRALES ^HORTICULTURE. LA GRANDE FONTAINE DE CHATSWORTH. « LA FONTAINE Depuis plusicurs annees, le due de Devonshire avait forme le projet d'eta- blir, dans son domaine de Chatsworth, tournant la colline en forme de serpen!, pour etablir partout le meme niveau. Cette tranehee commence au rnisseau de Humberleyj elle est alimentee par genre. La fi.Vi i'elle des rable, Ies coniiesa travaux d'amenagement furent M. lmgenieur Paxton. Comme cette fontaine monstre est une des merveilles de lVpoque, quelques details ne seront pas ici hors de propos. Bien que les jardins de Chatsworth ne manquassent point d'eau, il devint necessaire d'y amener line provision ad- ditionnelle qui fut constante en toutes saisons. A cet effet, on construisit un grand reservoir et on creusa une tran- ehee pour y amener les eaux de Ches- terfield. On fit une etude speciale sur des tuyaux de conduite ne- jet d'e [Milll afin d'obtenir in, suifisante, sans prodiguer inutilement le metal. On se livra, dans ce but, a un grand nombre d'experienees hydrau- liques et pneumatiques; enfin les re- sultats, tels qu'ils sont consigned plus loin et apres qu'ils curent ete confirmed par les ingenieurs les pins dislingues, furent regardes comme safisfaisanis par M. Paxton et le travail fut commence. On ouvrit, de la route de Chester- field au reservoir, une tranehee con- LA GRANDE FONTAINK OF. CAW mparativement de ni- veau, a une longueur de 270 pieds; la deuxieme panic, 1586 pieds et enfin la troisieme, 959 pieds; le dcveloppe- ment total est done de 2615 pieds. Lc diametre des tuyaux est de 15 a 16 pon- ces ; leur epaisseur varie, suivant le degre de pression, entre 3/4 et un pouce et 1/4. A 181 pieds du jet d'eau, se trouve une soupa- 3 ment; elle a ete etablie a cette fin que les tuyaux inferieurs ne pussent jamais recevoir de secousse par un eeoulement trop brusque des eaux. A une petite distance du jet d'eau, les tuyaux ont un pouce et demi d'epaisseur et sont pro- teges par une plaque en fer adherente a une console qui est rattachee par des boulons a une masse en maeonnerie. Le faisant un coude(5), longue de 7 pieds et < bout en cuivre. Les joints, au nombre de 298, ont tons ete tournes avec le plus grand soin et renforces par des manchons en fonte, pour offrir plus de solidite(6); le poids total du metal em- ploye est d'environ 217 tonnes (a peu pres 220,000 kilogrammes). La difference de niveau des tuyaux, depuis le reservoir jusquau jet d'eau, est de 585 pieds, mais la ' 7 pente n'est pas partout uni- I > forme. Sur les premiers (Bjjip 450 pieds, elle est de2i/a%; J sur les 200 pieds suivants, I elle est tres-forte, presque de — ^vj 50 %; sur les 800 pieds a la suite, d'environ 20 % et enfin sur le restant de 11 %> approxi- Au dela de 100,000 yards («) cubes de \g% RUBUS ROSA.FOLIUS f'lm'C SimpllCl . terre ont ete deplaces pour faire la tran- chee, le reservoir et les voies pour le placement des tuyaux. Celles-ci sont, RUBUS ROS^FOLIUS Smith. Le jet d'eai Fig. c. Lejetd'eau de la fontaine de I'Empereur selance i i_267pierfs/Avantlui, lepl celu Wi Hcehc, dans la Hesse-Cassel, qui se projetait a une hauteur de 180 pieds : il ne fonctionne plus aujourd'huij viennent ensuite ceux de S*-Cloud a 160 pieds, de Peterhoff, en Russie, a 120 pieds, de Versailles a 90 pieds. dont il est ici question pieds, lorsque le reser- voir est entierement rempli; au moyen dune piece de re- Nicolas fit en Angle sa construction etait achevee. l Fig. 1. — Vuecn Fig. 2. — Coupe d Fig. 3. — Engrem mer la soupape. Fig. i. - Coupe , RDBBS ROSMOLItS smith. 1ABACT.GENER.- Calyx ilyx fundo planiusculu; manifeste protuberant* S'il faut avoir du tact, beaucoup de la notrc, il ne faul pas. d' tact, pouramener a fruit, pendant l'hiver, avoir trouve la quadrature dans ces sortes de serres chaudes, que pour etre en etal de .»ll< boisier de l'liule, 1 inirodtnr quelconque, s'il est originate dune serre chaude et lui donner contree qui n'est guere moins apre que ni moins de soins, que n en RUBUS ROS.EFOLIUS I Ce dernier domande temps c deplume de feuillcs avarices, tandis que notr boisier, lui, originaire ile Flnde pas du caprieieux Mcxique, trou nos serres chaudes une atm< legerement paludecnne, laireacelle qui regne son pays natal. Done, point de soins et des framboises en abondance, a foi- son, en hiver, et aussi bonnes que le sont celles du Mont-Ida ! — Et puis, quelle charmanle forme, comparee a eellc des frarnboises que nous avons Fhabitude de voir ! C'est a peine si, dans notre planche, dessinee un peu legerement par notre artiste, l'oeil pent deeouvrir le fini globuleux, si delicate- ment oTivre, de chacune de ses petites bates si regulierement posees et qui feront de ce nouveau fruit un bien bel ornement de table. Selonnotrehabitude, nous eparpillons sur un fond de terre ordinaire, sous chassis vitre, tout detritus de terreau qui nous arrive des contrees lointaines, adherant aux orchidees ou aux aulres vegetaux que nous introduisons,meme a l'eiat de cadavres. Ce (crreaunousdonne parfois non pas seulement l'equivalent des plantes decedees pendant le voyage, mais quelquefois mieux qu'elles. Repetons a satiete qu'il est tres-aise de dater des plaintes du Plancher des vaches, dc s'etonncr que le eollecteur que Ton a expedie a la recherche de nouveautes ne les envoie pas toutes ; ce brave eollecteur netant pas doue du don d'ubiquite, arpente quelquefois a une lieue d'une plante fleurie , et souvent celle-ci sera fletrie quand ses peregrinations I'ameneront la ou un calyce persistant desseche, seul protec- teur de la graine, n'offrira plus a son oeil qu'un probleme insoluble. Que saura-t-il de la beaute ou de la laideur que lui eut presente la fleur epanouie ? II n'en voit plus que les debris, de -Cos La chance, la chance seule a done voulu que nous ayons eu l'insigne hon- neur d'introduire le premier, en Europe, le framboisier savoureux de l'lnde. N'oublions pas de dire que nous ac- croissons la vigueur de nos Framboi- siers de flnde, en leur faisant passer les mois de juillet et d'aou libiv. MISCELLANIES. 1562. SERRES HOLLANDAISES. l<»nl ;tuli'<->, ! Uniformes angue ayant beaucoup uu rappun avee ia Kamtschadale , etc. — Ou sommes-nous ici? — Dame, en Hollandc! — On entrait dans le pays, on arrivait h Gand, on y visitait les serres des horticulteurs d'alors, et cV'tait la que Ton voyaiUces serres soi-disant hollan- daises!! — Mais e'etaient des serres flaraandes , dites done ! ear pour trouver des serres en hollande, il eut fallu faire plus de cliemin; il cut fallu passer a travers tout le pays qui s'appelle la Belgi- que, traverser une sorte dc bras de mer, eopposee pui est au-dela de son ho enfin en Hollande ou c dites serres hotlandaises , etaient parfaite- mentinconnues, au temps ou ces hislorions- voyageurs en prenaient les plans sur place! — lis se croyaient en Hollande, ils dessi- naient leurs serres modeles lioUaiulaisas... a Gand 1 Connaissez-vous le vaudeville les Habi- tant* des Landes? — Le pcrsonnage le plus comique de la piece, c'est celui qui, reh- contrant une negresse dans une foret de la Gironde, se eroit... au pays des Hotten- tots. — Allez voir ce desopilant vaudeville et concluez. L . V n. OPUSIIMIS IXBICILLIS FOL. TAR. Gramincoe Juss. ClfAUAO. (JEXER. — OmLMMinw Palis, de ljr;m;icc;i! , concava" vel sultcaiiiiala-, in,ri(uali'S, |)h'ii)jii(|[ic an'slala' Palea" tloris luTmaplmxIili Slifjhiotn |)l osa ; |)ilis -iinplnaliUs. Sqtuuint/j' *>, CHAHACT. SPEC. Messrs James Veitch and Sons, sous le nom provisoire de Panicum variegatum, cclte elegante graminee a, tout aussitot, culture. Elle s'est bien comportee en serre chaude j elle a prospere tout aussi bien sous chassis vitro, dehors. Elle y a forme. des touffes assez compac- tes que nousavons enlevees de la pleine terre (sous verre) pour les rentrer en serre temperee, a l'approche des froids. Nous evaluons a 8 degres Reaum. la temperature moyenne des nuits pendant lesquelles elle a etc soumise , sous verre, a ce traitement d'essai. Nous en concluons qu'elle sera precieuse pour la formation des corbeilles dans les appartements; qu'elle garnira avanta- geusement les vases suspendus, la sur- face des pots, des cuvelles masquees, admises dans les vestibules,- que partout enfin elle pourra se rendre utile comme v\v-aw\ dn-nr, pen exigeant. Sa multiplication par division est praiicable a l'infini. On lui donnera la preference sur ces nouveaux Tradescantia dont la pana- l'est pas constante, comme elle is imbecillis fol. car. i«-li« /l ,\nf, dan gage francais habituel, le mot imbecile es * Tequivalent d'idiot, pauvre d'esprit, acception que l'a pris Robe surnomme, on le sait, Prmceps oota- nicorum. Ce mot , forme du privatif latin in et de bacillus , baton , lilte- ralement, qui est sans baton , sans appui, faible au physique, n'est pas en usage en Angleterre, patric de I'dlustre botanistequiaqualifie notrc Oplismenus de la sorte ; sinon , il se serait abstenu de donner a sa filleule un nom de nature a la ridiculiser. Dans la langue anglaise le mot imbecile a pour signifi- cation notre mot frele, debile, (feeble, weak) et les mots de lunatic , silly, ninny sont ceux dont on se sert pour qualifier les idiots. What a nincompoop ! quel nigaud, quel benet ! — On voit qu'entre nincompoop et imbecile il ; ant de Ml en ilr not 10 Opl - :;i!r- donie ; or les montagnes, les lieux tem- po res abondent ia-bas. Profitons de la venue de cette planle, dont le type fait partie du Prodrome de 1'illustre Robert Brown, pour reproduire ici, en facsimile, un autojrraphe de ce celebre botaniste; nous publierons ulte- biographie. l.vh. =>HRONITIS COCCINEA Hchb.lil. 1710. S0PHR0SIT1S COCCIMA rchb. «. Orchideoe. ulxluplo minoribus, labello (panm !!■ :•■ ; Ij'.i,'. , i '. ■ Flores coccinei. Lihdi.. Paxt. III. p. 10. m°Bot. I m.i.. A J a,-,, XXII. IS.-(i, MM! bus tnvlihus loi^ionhu.. Ilonl.iis solitar n-, sp.itl null.-i, s,.|, ;1 |is lin.Mi-i-ol.loiiiiis ol.tusi.-, iTrtis, petal i Hue : Soph ..... „. M. 3708 i r' 1 1 1 1 > I j t-o-ro tu nrla tis , sepalis oblongo-lanceolatis labello ovato cristato. Fig. 239. _ *. Sophroxitis cebxca LtNDL. B. Reg. 1129. .-(177. .*./,/<>■<""'"'■»'■'•'•»"« L '™ 1 - p <'-'"' Fl(: "I- GI. i7->. Folio ovato oblongo, racemo corvinboso pauci- floio, sopalis potalixpie ovatis ncntis. lalidlo re- .:< im;a H:hi Voici la plus belle espece du genre. Les Anglais la designent sous le nom de Soplironitis grandiflora Alexandra, ou bien sous celui de long bulbed gran- diflora,ouencore tie grandiflora superba, pour la distingucrd'un autre Soplironitis grandiflora, decrit sous le n° 3709 dans le Botanical Magazine. II y a done confusion de noms ; deux especcs portent le nom de S. grandiflora : ce sont bien deux especes et non pas deux varietes. L'une et Fa litre exigent consequemment une appellation scienti- fique distincte; et, dans le cas ou Ton pretendrait que Tune ne serait qu'une variete de I'autre , encore faudrait-il nous dire quelle est celle que Ton doit considerer comme etantl'espece typique. Dans le but d'aneantir tout doute a l'avenir, le D r H. G. Reichenbach les a decrites toutes deux de nouveau, et a nomme Soplironitis coccinea l'espece de- crite et figuree d'abord sous le nom de Cattleija coccinea Lindl. Bot. Reg. XXII, 1856, 1819, espece qui a paru ensuite sous le nom de Soplironitis grand/flora Liisdl. dans le Pa.t toiisMagazinc, III, 10. gl. n° 475; e'est celle que nous figurons Le D r Reichenbach a nomme Sopliro- nitis militaris, le Soplironitis grandiflora « Lindl. »> que le Botanical Magazine a public sous le n° 5709 (XII, N. S.)et qui a paru dans le Scrtum Orchid, du D' Lindley, t. 5, f. 2. Pour etablir, du reste surabondam- ment, combicn est obscure, en Angle- terre meme, tout ce qui se rattache a ces deux plantes, mentionnons le dire de M. \\ illiams qui pretend , dans son Orchid Grower « que la variete a feuilles courtes, obtuses, est celle qui produit de brillantes fleurs, tandis que la variete qui est munie de longs pseudo-bulbes et de feuilles longues serait celle dont les fleurs sont (fainter coloured floicers) de couleur plutot terne. » C'est tout simplement le contraire. Nous croyons done faire chose utile en contribuant, par la publicite que nous donnons au travail du D r Reichenbach, a eluciderune question qui doil intercsser vivement les amateurs d'Orchidees qui tiennent a voir clair dans la nomencla- ture. La station duSo/)/«rom7/scoccmeaRciiB. doit etre assez elevee, car nous le culti- vonsen serre temperee, (8-10°Reaum. font son affaire); il prospere ici, se mon- tre vigourcux et produit ses brillantes fleurs chaque annee vers la fin de rautonme, a 1'entree de Thiver. Sa mul- tiplication , par la separation de ses touffes, s'opere facilement au premier Nous tenons ces Sophronitis coccinea en pot, au sommet d'un petit monticule forme de briquailles dans le fond etsur- monte d'une bonne qualite de Sphagnum entremele d'une bonne sorte de tourbe, au milieu desquels on fixe la plante, a 1'aide de quelques petits piquets de bois affutes qui servent a la bien maintenir dans toutes ses parties. Les racines des Sophronitis coccinea s'implantent dans le Sphagnum et ellcs transpercent meme la tourbe ; elles s'aplatissent ensuite, pour adherer soli- dement a la pierre qu'elles trouvent a leur portee. C'est dans ces conditions que nous reussissons si bien a les tenir dans un brillant etat de sante. if>< ABIES NUM1DICA de Lasxoy. y ideleurpousse, nous ment pas songe a y jeter un coup-dVeil sur l'ouvrage de Descourtilz dont les plus qu'etablis , comme ils le sont , au peintures sont signalees par le D r Lind- sommetde ce petit monticule, ils n'ont ley. C'est la que le celebre botaniste a pas a y craindre le sejour d'une eau rencontre ccs Sophronith. Descourtilz stagnante. leur assigned 1 ) pour licux de provenance La culture sur bois n'est a eonseiller tantot le district, tan tot la province que lorsque Ton est sur que Fair de la d'llha grandedans lesquels Hem seraieni serre aura toujours son degre conve- situees les montagnes des Orgues ! Or, nable d'humidite ; dans le cas contraire, ceux qui, comme nous, ont visite la pro- les racines seraient exposees a se des- vince de Rio-de-Janeiro dans toutes ses secher. parties seront tres-embarrasses de se Bien que nous ayons visite la biblio- retrouver dans cette geographic fantas- theque de M. Delessert, et que cette tique. l. vh. visite ait ete pour nous une bonne fortune, nous n'avons malheureuse- (i) Fide cl. Lihdikt. ABIES MIIDICAdelannoy Conifera? g Abietinae, CHAK. GENER. vide Flohe , IX, p. 7. \ CHAR. SPEC, vide i Constantino, Al-ovio, le 23 Decembre 186a. M. Louis Van Houtte, a Gand, « J'ai decouvert, au mois de juillet der- nier, sur les monts Babor, dans' la Kabvlie, a une altitude de 1600-1900 metres, un Abies tres-remarquablc qui a ete reconnu comme entierement nouveauparM. Hardy, a.qqij'en ai envoys une branche avec ses cones. Je lui ai donne le nom d'Abies « II appartient a la classe des Pinsapo, cihcica, cephalonica. Tres-bel arbre. Tige droite, recouverte d'une ecorce gris cendre, rugueuse. Branches tres-nombreuses, refle- chies, arquees. Feuilles nombreuscs, dis- posers suivant des helices tres-rapproche'es, Jwmant des faiseeaux tres-serres, longues de 11-14 millimetres, larges de 2 milli- metres, epaisses, rigides, tres-arrondies a l'extremite , d'un vert gai en dessus et parcourues, au milieu, par un leger sillon, fortement carenees ea dessous et marquees de chaque cote dc la carene, de deux lignes argentees, a bords epais et arrondis. Cones dresses et groupes par 4 ou 5 de 16-20 centimetres de longueur et 6-6 1/2 de dia- metre, dc eouleur grisatre. « Cet arbre est ra ou je 1'ai decouvert, ques Cedrus atlantic u-meMU-lesc quelques Ifs dont les Heches ont etc brise'es par le vent. II croit a 1'exposition du Nord et de l'Est, dans des roches ealcairesrecouvertes d'une faible quantite d'humus. II tombe, tous les ans, d'enormes quantites de ncigc sur les cimes du Babor ou la neige persiste meme toute 1'annee dans les ravins voi- « J'ai vu des arbres don la tige avail de diametre. Des Kabyle m'ont dit en aA oir vu de plus 1 prcciscr a ce sujet, attendu que Ton n'a arbre que sur des pentes des plus abrupt es, desolees par les vents, ou dans des te rains presque e pouilb : s ill: crre vegetale. remnrque L'arbreest extrememenf mull'i!. p\ remarquable par ses Dans son voisinage, .nine- herbacees. 11 doit s'en trouver anohes et des rouges, si j'en juge 3 la eouleur du petiole, les unes : rouge et les autres blanc. J'ai AUiKS M Mll-h \ i quelques frames. « II me sera possible de vo quelques graines de cet Abies, vous etre agreable. » l-> r u, rh-filv* l>,„ M. Louis Van Uoutte, a Gand, « Avant de repondre a votre bonoree du 14 Janvier dernier, je tenais a connai- tre la reponse dcM. Carriere a une com- munication (pie je hii avais faite loucbant It 1 Conifere observe par moi sur lcs monts Babor. Voici la reponse que m'a faite l'au- teur de fouvrage estime sur ce genre dans ces derniers temps, a le plus conlribue aux jouissanccs des amaleurs de ;, je vous donne avis que M. Carriere ra du 25 au 23 fevrier une petite dWbies numidica que je vais faire empo- ter. II y en aura deux pour le Museum, deux pour MM. Tbibaut et Kcteleer, deux vieillcs connaissances, et deux pour vous. Croyez, Monsieur, que j'eprouverai tou- jours le plaisir le plus vif, lorsque je pour- rai vous etre agreable en tout et toujours. i i pas, une tres-heu- speeifique m une description ( iti'iiiis par eelle que donnera M. Ci (lescri|ilinn que je voiis lerai parve ne vous lVuvoie pas i«,nden.aii.lc ain-i 3res de rois jours et l'on peut sc ■ pris pa les nuage temps D'un au ne saurait l'en- idre, san s r de C grands risques, que du lo ma au l r oc se dcs bourras- que de ncige qui, bors de cette saison, fon- dentsouvent inopinement sur le voyageur, dans cette contreeinhospitaliere, et qui ont, laisse des souvenirs si nefastes dans nos ephemeridesmililaires. — On eueillait vos cones le 29 octobre et, le 4 r novembre, la cime du Babor etait couverte d'un epais manlcaii dc neige. « Vous etes un des doyens de la science horticole; tous les amateurs de fleurs, dans l'univers cntier, vous sont redevables ct vous doivent de la reconnaissance pour les plaisirs que vous leur avez procures. En anciens correspondants. C'est a ces divers titres que je suis beureux de vous offrir la caisM' dont il esl ici question. de mes sentiments lres-di>lingues. ■»'es numidica ne croit en Algeri( les monts Babor et Thababor et i e. II se pourraitque des incendiei ' disparaitre a jamais. II y croit i M. Carriere ayant insere dans 1 horticole une notice sur un Abies croissant sur lcs nionts Babor, en Kabyl ft auqucl j'ai donne le nom d'ABiES inu dica, plusieurs horticulteurs se sont a " ses a moi pour obtenir soit des graines, soit de jcunes plants dc cet arbre. Je suis un simple amateur d horticul- ture et je ne saurais effeetuer les livraisons a priv d"argent qu'on me demande: maisjc suis lout dispose, dans l'interet dc l'horti- culture, et pour el re agre'able a quclques lic.d!, Les mor.ts Babor sont situes a CO kilo- tres environ an nord de Set if, dans une •; contreVs les plus aeeidentccs et le* plus recti un chiitiinent lerrildo. ;oi( du -rand Babor, soit du i Thabaimr. dc Kcrrata, le li ine journee trouvent cainpcs. cvi-c i mar. lie a dos de millet, et la region des Abies, il fan ner a pied pendant pres d'une heure, dans les roehcrs et les precipices. La neige per- siste toute l'annee dans lcs ravins des Ba des, mniie pendant l'ete. Les hommes que jaurai a y envoyer d mulcts, dc tentes, d'u mulcts. Des Babor, 1 vront etre transporter de somme. De Setif, < transported a Philipj Messageries(53 lieoei J'estime que 200 k le d er juillct prochain, par ie,lenoinhicdc kilogrammes de cones que vous desireriez que je vous fasse parvenir (lots de 20 kilogrammes au moins), et le prix qu'il vous conviendrait de les payer, dans une limite de 70 fr. a 100 fr. les 50 kilog., rendus a Philippe- ville, Si le nombre des souscripteurs et l'importance des souscriptions me permet, au mois d'octobre prochain, d'envoyer une petite caravane aux Babor, vous pouvez compter recevoir en novembre la quantite de cones que vous aurez demandee. ontant de leur souscription, aout prochain, en un bon sur i Constantino (Algerie). part a quelques-uns de vos correspondai \'j.vrc/ . .Monsieur , l'assurance de consideration distinguee. 400 francs r Lors de l'introduetion de ces grain ct des quelqucs echantillons qui 1 aceompagnaient. agi bien vile M. de Lannoy la priorite e introduction. ['attention de M. Carriere, appelee sujet, lui a fail elticider la ques- dependa existe, en Algerie, V Abies PtHsapo. En 1861, des nt dc YAbit : forme speciale de hantillons de ees ABIES NUMIDICA troduits deux coniferes ont ete ir determination par M. le capitaine de Guibert. Un peu plus tard, des rameaux de notre espece, V Abies numidka, si bien caraclerise par M. de Lannoy, ont ete cueillis par MM. Letourneux et H. de la Perraudiere et apportes a M. Cosson qui en fit une variete de Y Abies Pinsapo, espece a laquelle il e>alc autre eelianfilloii apporto par M. Ie capitaine de Guibert. M. Carriere travaillait,acette epoque, a son Traite general des Coniferes (*); il y fit une belle place a V Abies numidka eleve, par ce savant auteur, au rang d'espece, a la suite de V Abies Pinsapo. A la page 119 du XI V e volume de la Flore, figure le port de V Abies Pinsa- po; profitons maintenant de l'ouvrage si pratique de M. Carriere pour repro- duce ici non seulement tout ce qui se rapporte a Y Abies numidka mais encore a Y Abies Pinsapo lui-meme, dont M. Car- riere (leerii Ies varietes cultivees. Voici Particle de M. Carriere {Traite general des Coniferes, pages 303 a 307:) Abies Pinsapo, Boissier. . Conif. 65. t. 26. Biblioth. Genpr. 1838. it/.- Vvyu r Ey.fi. - Tr. gen. Conif. 227. breux, irregulierement distants, opposes, ternes ou verticilles, plus rarement epars. Feuilles alternes, tres-rapprochees ct pla- I I'alqnees, dcssous.accompagnces de ehaque coir de la peine visible sur les vicilles feuilles. Cba- tons males ove/ides, depassant a peine les feuilles, rouges, trcs-nombreux. Cbatons femellcs eylindriques, dresses. Cones dres- ses, sessiles, cylindrico-ovoides, obtus, sou- bombds, ordinairement reunis en groupes, longs de 10-14 centim., ges d'environ 4. Brae tees ovales, emar- ees, beauroup plus courtes que les ecail- sur lesqucllcs elles sent sendees. Grai- ; aeeoinpa»-nees dime aile membraneuse presque transparent^, subcrcnclee sur les herds, presque de la meine longueur (pie eeaille. a testa brunatre, luisant. Embryon 6-8 cotyledons, le plus souvent 7. V-MII I ! Endu%». Ton/} ~E/r„,-f l ./'t. 1 du royaume de Grenade, on il ci vastes forets ; dans la Sierra-I province Bonda, ou il s'avan< 2,000 metres d'altitude; se trouvi divers points dc l'Algerie, sine type, du moins comme variete. 4839. — Tri .ca,D E Chambh. Tr. prat, des 1 PJcea Pinsapo, Loud. EncycL of Trees, \M l!»w-l!lis. K.Nif.m. S,,„. C.unlf. 7,9. Goku. I'i.u-f. 159. J. E. Nelso,, Pinac. ii Arbre excessivement rameux, atteignani 20-25 metres de hauteur. Branches verti- '•'Hws, tres-rapprochees, dressees-etalees a partir du sol. Bameaux ct ramules i ■ , scmblables au feuilles qui son plus eourtes et plus Iarges, en un mot plus robustes, glauqucs farinaeees non-seule- raent en dessous, niais meme en dessus lorsqu'elles sont jeunes, plus tard d'un vert fonce en dessus. Cette varietehabite, en Algerie,lesmonts Babor (province de Constantine), ou elle a ete decouverte par M. le capitaine de Gui- bert en 1861. — Introduit en France vers 1862. ABIES NUMIDICA m Lahnot. tiques. Cones dresses, souvent reunis it solitaires, de 12-20 C tim. de longueur sur 4-G de diametrc, n dM/vVs Observ. Les plus forts indi\ Pinsapo qui croissent en Fran sentguere l'i metres. Plusieurs' a fructifier et donnent de bonn , le marquis de Vibray y, YA. Pinsapo tend meme a se naturaliser. I)es ^raiiics eehappees des et les jeunes plantes se development par- U.eve le les orbres sont places dan: s conditions, ils poussent tres-vite e rapport, ils peuvent rivaliser { urs especes de Conifercs que 3 au point de vue de l'exploitat; i Lannoy. ties-ramiliees, vertieill&js, etalees ou sub- diessees; les plus viedles relativemem greles, legerement delleehies et munies d< feuilles plus petite^. Bourgeons gros, ecail- leux, parfois resineux, a ecailles gris- eemlre, I;U-hcraenl imbriquees. Feuilles Imbues fimbriees aux extremites laterales ainsi qu'a la partie qui regarde la base de l'ecaille. Bractees incluses, scarieuscs, roux-brun, presque de meme largeur dans toute la longueur, fincment denticulees au sommet, portant vers le milieu un mucronule seti- ! amincie et roncinee sur 1'un des eotr Habite, dans la Kabylie (Numidie Romains), sur le sommet babor et grand Babor, a une altitude de 1,600 a 1,960 metres, ou il croit, a l'expo- sition du Nord, en compagnie de Cedres de l'Atlas et de quelques Ifs, sur des roches calcaires a peine recouvertes d'une legere coucbe d'humus. Sur les montagnes ou croissent ccs arbres , il tombe tous les ans une telle quantite de neige qu'elle est sou- vent permanente dans les ravins ou dans les anfractuosiles. Observ. 1/ Abies numidica a ete decou- vert par M. le capitaine de Guibert en 1861. Un peu plus tard MM. Letourneux et H. de la Perraudiere en cueillirent des rameaux qu'ils apporterent a M. Cosson, qui le prit pour une variete de YA. Pin- sapo. C'est M. de Lannoy, ingenieur des Ponts et Chaussees pour la province de Constantine, qui, le premier, ayant re- connu que cette espece etait diffe'rente de YA. Pinsapo, lui donna le nom d' Abies numidica , qui doit etre conserve. Les pre- mieres graines de cette espece furent en- voyees en France, vers 1862, par M. Da- vout, alors garde general des forets, et un peu plus tard, vers 1864, par M. de royes par M. de iudividus prover sdclM. blables a YA. pectinata; voici les carac- teres qu'ils presentent. Branches etalees, relativement greles. •tcment I Feuilles (meme celles des jeunes bour- et mu- I geons) completemcnt distiques, planes. #j£ ' '%: V ALSTRCEMERIA CALDASI HB . P>p n' kill . BOMAREA CALDAS1ANA limb i II est a peu pres tout a fait hors de doutc qu'il sc trouve, sup les monts Babor, au moins deux formes differentes : l'une a feuilles distiques : c'est YA. numidka de Lannoy; l'autre a feuilles grosses, tres- ■1 1.1. Pins,, d'Alger au Museum par M. Hardy m'ont donne la forme a feuilles eparses", tandis que d'autres envoyees par M. De Lannoy ont produit des plantes entiercment sem- blablesacellcsquc, precedemment, il avait Ici finit le narre de notre savant auteur. Disons pour conclure que c'est grace aux liberalites de M. de Lannoy, ingenieur en chef des Ponts et Van Houtte peut aujourd'hui satisfaire les amateurs qui d&irenl possMerTitae* numidka. L'espece est des plus rusti- ques , les exemplaires disponihles en bon nombre sonl assez forts deja, puis- qu'ils proviennenf des premieres graines qui ont ete importees sur le continent europeen. l. vh. i p. 231. ' 1 UARA< T SPECIF. Caule flcxuoso tilloraJloiii; JtLSTROEIERIA CALDASI bb. „ som. Ainaryllidese § Alstroemerise. s[i;itlml:i(is ciilyco iiiulln lon^lo - Ki.vth. E,,„>„. l'!a, Cette espece appartient a Texcellent | portant les bourgeons genre Bomarea, reduit aujourd'hui a met. I Staf de sous-genre. II avait ete pour- Chez les Bomarea qu •ant si utilement cree, sous le point de ! sons, les racines se ter vue horticole specialement, pour distin- j tubercules globuleux e ^'icr les Alstroemercs ;i tige volubile de | racines fasciculees. Ma comme les Alstr. psittacina . pere- apereoit pas dans l'anal fjrnni , Ilookcri. tricolor et autres, qui f Les Alsfnrmeres de ""ii^. ciilin . i'ulijr !; . iudenl (|Uc I \y it< ve le X.racliu lln pas a craindre la stagnation des eaux , de nombreux trous ayant etc fores dans le fond des caisses. Celles-ci passent l'hiver dans I'orangerie et on attend la fin de mai pour les mettre a Fair. A ce moment les Bomarea on t deja com- mence a emettre leurs tigelles volubiles. Elles s'entrelaccnt soit autour de treil- lages globuleux, soit autour de troncs d'arbres denudes a la base , qu'elles ornent a la maniere des CluHre-ieuil- les, i A la fin de l'ai les cuvelles i liver dans quelque comiiie plantes de decor. L'< revenirne nousfera pas defaut.L'espece qui vient d'etre introduite, a ete decou- verte dans les Andes de Quindiu , par Humboldt etBonpland, qui se sont con- tented d'en recueillir des echantillons sees pour en enricbir leurs herbiers; l'introduction, a l'etatvivant, de YAlstr. Caldasi, est due a M. Pearce, voyageant dans ces memes parages pour compte de MM. Veitch, et e'est aux soins de cette industrieusc maison que nous en devons la possession. Elle a deja fait merveille iei. Nous avons, dans notre ALSTROEMERIA CALDASI HB. et Bowpi. de ces petites serres basses, froides, intermediates entre le chassis froid et I'orangerie ; de ces petites serres enter- rees sous le sol, larges de 5 m o0, ayant de chaque cote d'un unique sentier, borde d'un mur, une tablette a hauteur d'appui, formant coffre a l'aide de ce mur de cloture interieur. Cette sorte de coffre se remplit de machefer, excellent drainage, a la surface duquel les pots se trouvent a I'abri des lombrics, etc., et tout autant a I'abri d'un exces d'humi- dite locale. — Dans certains endroits, pies des eolonnettes qui soutiennent le fatte de nos petites constructions, nous enlevons un cube de ce machefer, et nous le remplacons par un sol approprie aux besoins de la plante nouvelle que nous tenons a y faire croitre luxueuse- ment. C'est la que, depuis deux ans, nous avons vu fleurir et grainer quel- ques pieds de Y Alstrosmeria (Boma- rea) Caldasi. II se contente, comme on le voit, d'un minime degre de tempe- rature en hiver (5° — 4° Realm.) Disons, pour completer la description de notre bache-serre froide, que si nous pouvons en enlever le vitrage a volonte, perdu de iicficndroiispasaujourd'Jiui 5 de toutes les ressources general , piiiu le tenant clos, ntenir telle temperature que bon noussemble, a l'aide d'une seule rangee de tuyaux qui circule dans le pourtour. 1563. SUPPORT DE FRAISIER. un pays — . petit-; incul.i dont futilitr I.!.-. on se donne de fil de fer galvanisd reste incontestable. Le fruit y miirit et ne se souille pas. A l'aide de oiseaux, on elague les feuilles surabondantes dans tout le pourtour de la plante et, dans nos pays septentrionaux, le soleil est a l'aise pour lui envoyer toute sa chalcur. ^^sTX RUDGEA io de Jan MACROPHYLLA Beikll RBDGEA 1ACR0PBYLLA benth. Rubiaceaj § Coffcaceoc gg CofTecac DC. Prod. IV, 472. Endl. Gt CHARACT. GENEB. - Calyx t iSiEi " :»:': i Bresil, dcs envii ce bel arbustc, re, atteint de C a IS RUDGEA MACROPUYLLA Bi feu Guillemin, botaniste attache a cpoque au Museum et arbuste n'a pu, en Tabsenee de tout herbier, etre decrit completement par M. Brongniart(f). Cependant ce savant soupconna qu'il pourrait bien apparlenir au genre Rudgea; il le nomma, nean- moins, provisoiremcnt, Psychotria lea- cocephala (I. c). Introduit presque simultanement des memos localites par Regnell, et cette fois en echantillons parfaits, M.G.Ben- tham put le comprendre et le decrire a Taise dans ses Plant* Regnelliau.ri^, et il en fit definitivement le Rudgea ma- crophylla. Sa premiere floraison, en Europe, date de 1843; deux ans apres, il parut dans YHorticulteur universel, d'apres une peinture faite au Jardin des Plantes. C'est de cet etablissement que sont sortis tons les exemplaires aujourd'hui dissemines en Europe. Sa multiplication s'opere par voie de boutures qui demandent trois mois pour La lenteur que met le Rudgea ma- crophylla ii sctablir ne nous a pas arrete. Nous l'avons abondamment propage, sa- ehant combien i! sera recherche. conde espece de i de Londres, a L'apparition d'unr Rudgea, a I'Expnsit Rev' 1 Berkeley. II en a consigne la des- criplion aux pages 154-157 du l er vol. (Nouv. Serie) du Journal of the Royal Horticultural Society of London. II a ivprmluit , dabord, d'apres le Will volume de la Linnsea, les con- siderations qifavait fait valoir M.G.Ben- iham. en otablissant son genre Rudgea tin detriment de divers genres voisins; apres s'clre oeeupe du Rudgea tnacro- phylla, il a determine la seconde espece, introduite et exposee par M. Linden sous le iiom de Pst/chotria nivosa &). et Ta rapportee au genre Rudgea, en lui conservant le nom specifique que lui avait donne son introducteur. Voisine du Rudgea longiflora Benth. ainsi que du Rudgea magnolia? flora Benth. (Coffea magnolias flora Cham.) , il lui trouvait plus de rapports avec cette derniere espece dont la corolle est aussi extre- mement velue. Toutefois, pour autant que le savant auteur ait pu en juger d apres une description faite sur un sim- ple eehantillon a fleurs non epanouies du Rudgea magnolia 'flora, il lui a paru qu'ici la tige netait pas velue comme dans le R. nivosa et qifil existait d'autres differences dans les stipules, Tinflorescence, etc. Les feuilles non plus ne sauraient etre assimilees a celles du N. nivosa qui sont relativement peti- tes. Cette derniere espece a quelques rapports avec le Rudgea eriantha Benth. (Coffea eriantha Gardn. London Journ. ofRotany, vol. 1, p. 534), specialement quant au feuillage; mais le velu de Tinflorescence est different dans les deux especes. Nous donnerons bientot le portrait du Rudgea nivosa, fringante miniature, si on la compare a sa massive congenere. e; leaves shining abo\e, \\ hilish lentose below, obi base, resembling [florescence terminal; potlu iu-i*' «m>w- the whole of the calyx ami corolla, divide. form a lax head; cal SivS'.'S : ilar »f i-k minute; style long, thread-shaped, ERANTHEMUM 1CNEUM {LlTtd) ERANTHEPM IGWEBM curd.) Nos serres se parent depuis l'an der- nier de cette coquette petite plante, — so neat, comme diraient les Anglais, — que Ie voyageur de M. Linden a deni- chee « dans les fissures d'un rocher qui borde un torrent, dont les eaux mugis- santes se precipitent de la haute Cor- dilliere du Perou vers un affluent de Pauvre petite, elle a eu de la chance d'arriver jusqu'ici. Que d'incidents dra- matiques qui resteront a jamais ignores! Que de cruellcs peripeties pendant un aussi perilleux voyage! Tomber et re- tomber de roc en roc, et retomber en vie, 6 bonheur ! Son heureux introducteur lui a remis le miroitant passeport suivant : « Feuilles ovales, allongees, d'un vert obscur recouvert d'une poussiere dia- mantee, sur lequel se detachent une bande centrale et des nervures laterales jaune d'or a l'exlremite. de feu vers le milieu du Pi est-ce pas appetissant? Et cependant cette description toute pittoresque n'exagere pas le merite de VEranthemum igneum qui fleurit con- stamment, et qui, pour prosperer, ne demande pas le moindre soin particulier ; il se multiplie, d'ailleurs, avec la plus grande facilite. Mais le sort de ce petit bijou est-il bien fixe? — Est-ce bien un Eranthe- mum ? « Adhuc sub judice lis est, « dirait le pere Rapin nous allions dire..: lepereBertrand. ■ Attendez done pour donner cette plante que la science ait prononce , » nous crie-t-on. Bien , parfait ! — Mais que dirait notre cher collegue , si nous remet- nons de nouveau la publication de sa plante? Quel prejudice nous pas caust- '(.'ii d( lairc eoinine de vieille ferraille ! Ce Repertoire aura la forme d'un Registre de population dans lequel la l re colonne est consacree au N° de la maison, la 2 e colonne, au nom de ceux qui rhabitent, etc. Dans notre registre, le N° sera celui que portera la plante; la 2 e colonne ne contiendra pas les mu- illatoire, tres-in- 1GNEUM (Lixd.) veiller les abords de leurs cabinets de travail, s'ils ne veulent se voir piller avec une dexterite surprenante. II parait que Fair de leur cabinet s'infiltre dans des fissures invisibles a l'oeil nu, s'eparpille a I'exterieur et qu'il suflit d'un appareil tres-simple pour englober quelqu dans un apparci genieusement concu, pour qu'en un temps, deux mouvements, le recipient vousoftYelitteralement le travail qu'aura elabore le savant 1 Et que Ton dise encore , comme dans la Tour de Nesle, « que les murs n'ont point d'oreilles! » Exemple d'application : vous ne con- naissez ni le contenu des pages 257-59 du VP vol. de X Horticulteur universel, ni les pages 456 et 457 du XX1IP vol. dela Linn&a, ni le travail du Rev. M. J. Berckeley, consigne dans les pages 154- 157 du l er vol. (i\ouv. Seric) du Journal of the Horticultural Society of London; vousn'avez pu prendre commissi nee ni des idees emises dans le N° 5653 du Botanical Macj as ine, ni aux pages 81-82 (XIV) des miscellanees de X Illustration horticole, puisque ces deux derniers ecrits sont posterieurs a votre merveil- leuse conception. — Eh bien! pared a ce maire qui s'en allait mendiant aux echos d'alentour la harangue destinee a son souverain, la veille de son passage par la localite dont il devait rehausser l'eclat, vous vous fourrez dans le voisi- nage du cabinet d'unlettre, habitue a proihiirc lirillamment n'importe quoij et, a l'aide de eet air sature de parcelles imperceptibles du fluide volatil contenu dans le cerveau du savant, vous parve- nez, coiffe d'un pyramidal toupet, a produire des ecrits identiquement pa- reils a ceux de I'bomme de lettres dont vous prenez ainsi la place. Quel prodige, n'est-ce pas? — mais i i ...][.■ r. 1 1 f .- i. t pu- .iu Ciimt JEGONIA BOLIVIENSIS I) ( BEGONIA BOLIVIMSIS w brille de tout I'ecla justement acquise toile des Begonia n'a pas pali ; elle i disparu, elle s'est eelipset du Elle se preta, pendant son regne, a toutes les combinaisons que Part sut inventer ; elle se metamorphosa sans cessc,parce qu'elle avait la prescience de Tinconstance humaine, — et toujours elle renaissait bien belle, elle chan- geait sa forme , elle multipliait ses teintes deja si varires, meme jusqu'a I'arc-en-cic prunler ses couleurs. V | »irs avoir tant donne a la reconnaissance si sou — elle a, sans regret , lai Aujourd'hi riiorizon ; en l'absence de luxuri lages, elles nous montreront ; f 1564. LE POIMER DU JAPO. 8 Mars 1867. Vous etes certainement trop occupepour vous recreer des droleries qui paraissent a chaque instant dans les journaux et au moyen dcsquellcs on fait l'educalion horti- fi.li- ilfs lcetcurs. t Hyaurait certainement quelque chose a laire. Ii ne suffit pas d'enseigner telle- ment quellement les sciences naturelles, et demettre des livres a la portee du public ; piTsente, gram cxercices cacographiques consistant a signa- ler les fautes d'un ouvrage a ee destine. 11 y a deux ou trois jours, un journal iranoais a publie la merveille horticole que 1'on peut admirer aux Champs-Elysees (et pas autre part, cela va sans dire : personne n'a encore la precieuse plante). — Tous nos journaux reproduisentla chose et les lectcurs de trouver que cela est rcellemcnt remarquable, sans se douter que, depuis au moins 50 ans, le susdit arbuste est repandu dans nos cultures; qu'il est d'un prix abordable pour qui que breuses varietes, et que, depuis 50 ans, il donne ses fleurs des le commencement de Mars (1) : (a preuve qu'on peut en voir en masse, type et varietes, en floraison par- faite, a Gendbrugge, etc.). Si ceci est de la reclame, e'est de la bonne reclame, a tous les points de vue. Mais on voit bien d'autres choscs encore, et plus curieuses, dans les journaux. sans compter les romans ellcsoperasnii iigumit des Azaleas grimpants, des ManeemUttn de n.uh M-taul. faire un petit manuel p BEGONIA BOLIVII-NSIS DC des fleurs de couleur plus ou moins orange, de formes plus ou moins bi- Les lines, derivant de hautes altitudes, nous menageront, peut-etre, des sur- prises pour le plein air ; d'autres, plus frileuses, deeoreront nos serres, parce qu'enfin leurs coloris leur vaudront toujours le succes qui resulte de la diversion. Commeneons leur enregistrement. Le Begonia boliviensis est originaire de la contree dont il porte le nom ; M. Pearce, voyageur de Messrs Veitcli, est son introducteur ; la plante sera vrai- semhlahlement mise en vente ce prin- temps : nous verrons ce quelle fera. Nous ne decrirons ni la forme de ses fleurs, ni leur coloris ; nous nous bor- nerons a dire, a cet egard, que notre dessin est la reproduction exacte de celui qui a paru dans le Botanical Ma- gazine ; et, pour ce qui concerne le co- loris de ses fleurs, qu'a notre demande MM. Veitcli ont eu Tamabilite de nous la pal yoyer des echantillons; .illons ont etc coi les teintes orangees pas eu a songer a pouvoir montrer sur notre planche ce coloris orange tendre dont la nature a dote ces fleurs. P. S. Nous allions omettre, et bien a tort, de dire que la decouverte pre- miere du Begonia boliviensis est due a notre celebre Weddell, bien celebre, on le sait, par ses nombreux voyages et piir ses precieux ecrits. Les echantillons contenus dans son herbier(au Museum), y portent les n OB 3632 et 4032, les pre- miers provenant de la province d'Acero, les seconds de la prov. de la Cordillera (fide Alph. DC. XV-I-287, n» 23.) La- titude a laquelle ces echantillons ont etc collectes n'est pas renseignee dans le Prodrome. Ce renseignement n'eut, du reste, interesse essentiellement que les horticulteurs. qui irr lili.it dies apparaisi onne poignee de it dans YEtendard (de Paris) .• ipi»noiiH>iieremarquablevientdese it auvClianips-I-lvsocs.Lc charmant arbrisseau connu sous le nom de -In Japon (t\ijrus jaj,, bosquet situe en lace de |*eMreinit-rappi >s t-roiigeatre, ses gousses il'lies cnlorees, sa llnrai- PEs pa gn e ( PI) aseolus On le dit aussi supeneur pour la con- serve ; nous ne lui contesterons pas ce merite; mais ne voulantpas nous mettre en danger (Tcxageration , nous faisons toutes nos reserves et emettons meme nos doutes sur ce point. Jeune, e'est- a-dire avant que le grain ne soit forme aux deux tiers , le Haricot beurre, en general, est trop peu consistant, trop aqueux pour cet usage ; plus tard, il ne convient guere mieux. Nous devrons done, si nous ne nous trompons, pour nos provisions d'hiver de Haricots verts, continuer a nous servir du hari- cot Princesse ou Perle, sur tout de la sous-variete a petit grain carre, dite Predome: ne nous en plaignons pas. Les Haricots d'Espagne sont genera- lement apprecies comme plantes grim- pantes ornementales ; Tapparition de notre nouveaute ne fera qu'accroitre leur merite, car, melees ensemble, ces varietes seront tres-agreables a l'oeil. Les Haricots d'Espagne sont les seuls qui reussissent bien sous le climat froid et brumeux de TAngleterre et ils y consti- tuent un legume de premier ordre, ce qui confirme le propos : « a defaut de grives, on se contente de merles ; » la nouvelle variele, figuree ci-contre, y sera bien plus recherchee que l'ancien Scarlet- runner dont elle parait posseder la ruslicite a un tres-haut degre. L'Etablissementde M. L. Van Houtte qui, comme nous le disions plus haut, a acquis une grande partie de la recolte duD r Lucas, offre en vente, des mainte- nant (voir Catalogue de Graines n° 122), graines que nous ne pouvons assez irs , au double del'agrement. jmpruntee pour la I au Deiitsvhi's Maguzhi, joiisses (jueM. Ern. Be- abilite de nous envoyer. mm AMARYLLIS PARDINA JD.Hook. AMARYLLIS PARDIM Amaryllideae. :.-7 i 'vioiihus, >[);Uliis ->4\tn C'est du Perou que nous avions importe autrefois les brillants types qui nous ont tant aide a obtenir les magni- fiques hybrides formant la superbe collection que nos Prix-Courants offrent a nos amateurs. Rien n'etait beau de forme comme ees prototypes ; nuls autres n'offraient comme eux ces coloris jais velouo tures. Nous possesions les plus belles varietes d'entre les types se rapportant aux A, vittata, etc., et, en operant avec le pollen de ces negres peruviens, nos labeurs devaient necessairement etre couronnes de succes ; on n'ignore pas que nos esperances ont etc depassees de mille piques ! Aujourd'bui , voici venir d'autres types, et quels types ! Race toute autre, extremement bizarre. Mais que fera-t-elle etrangles... car ils nous ( nous savons le reste. Quoiqu'il en soit, en voic d'un autre genre et du tout dans le Botanical Mmjuzh double, que nous arn'sa on liguro, colle parue dans Ic zine, et que Ton trouvera ( A la vue de ces deux de deux |ii'iiiiiii(>,([iic devious el dire ? Le Gardeners' Chronicle aide; il nous apprit, ce que I parllc. q:i planches, la double, Fitch, que Tautre planche exec u tee par Andrews ; et qu artistes certifiaient avoir imite dans la mesure du possible. De tout ecla nous devion; que deux bull: (leurs diffSrec f 1565. LES CHOUX-FLEURS ME SONT PLUS DES CHOUX ! ur de Paris vient de juger une de d<>>u union et exigean singuliere. eelle de savoir si les plus de soins, paient un On na pas d'idee de la quantitr enorme de comestibles, et surtout de legumes, que J cs chemins de fcr amenent chaque matin , * Paris. Le transport de ces denrees est i rt'glemente par un tarif, et cliaque espece a un pn.v special. Ainsi les choux sont j J^misaunetaxcde tant par kilogrammes; '<-'* autres Injnmvs frais, plus susceptible* ' '-■■ \\ DIVA ! !i voyairt'iirde MM. sur une nichee de bulbes appartenant a des especes ou du moins a des varietes disscmblables. On a beaucoup argumente sur ces differences de forme et de coloris, mais a quoi bon prejugerce qni sYpanouira encore cbez MM. Veitcb ! Cependant a la premiere nouvelle de t 1566. B1BLI0GRAPHIE. celle dont nous annoncons ^ aujourd'bui la publication. ; finiment petite. Tout le monde connait le> lemai'- quablostravauxdoM.Pou- ent dessinespar M. Me~ :*fk 'tttrl^ni vir ilc.M sdr«.i< 'uv Z' n \T]\u!X" (It's itifllMlilC-. <'.'l ils 1)1)11 re- les 545 gram rs de r pages de tex quelque sortc LLIS PARDINA J. D. : do YAmari/f: urn-ions fjuVn iloniiiiKliiNi i gros lots. ('ciivanl eel ouvrai>e, « n'a cu, en etl'el, j ivtloulahlc . d'aiilir hul que d'inspircr et de repamlre | trou\enml i le -out tie 1 etude de la nature. Ce n'est plctsdans le point mi traite savant, e'est unc simple I du volume. 7 3 quelle i plus g K iiuvcrs sideral. M. Pou- }. *'.' H( ' ,on scs propres ■» essions, glane partoul - ^;/§Ir dantes, la terre et les cicux sc trouveut resses cette suite sommnire d'esquisses e tableaux, _ ajoute modestcment le sions, je ne puis, pour donn 1'enscmblc, que transerire it livrcs. Ce sont : dans le Ri MISCELLANEES. Monde invisible, les Architectes de la mer, les Insectes, les Ravageurs des forets, lcs igriculture, 1'Arcbiteclurc Extremes dans lc rogue Mortal, les Migra- tions des plantes; dans la Geologie : It Formation du globe, les Fossiles, les Mon- tagnes, les Volcans et les Tremblcments d( tes, les Steppes c corpiiseulcs: dans [ L nirirs sirfrrol Cicu\ et rimmensitt'. le Monde solaii Erreurs (monstres et superstitions). Heureux lcs jeunes gens qui auron MM. Faguet, Mesnel ( f 1567- BLATTES {KAKKERLAKKEN) ET LIMACES. lcs terribles betes! nos importations lcs ont autrefois amences is, elles se sont mises a nieber dans usinage de nos conduits dc cbalcur, Irs fissures des muraillcs qui bordent pros de nos fourncaux, par- uli,, el lcs bumide de nos sei et Ie rendait impropre a alle'cber les blat- tes; nous avons renonce a ce moyen. Une autre jolie petite bete, une espece naine de limace, grimpait aussi le long des pots et s'identifiait des feuilles et des flours de Phalcenopsis et autres; il fallait y mettrc fin. Nous rappelant la bienfai- sante influence du sel saupoudre sur le dos des Iimaces, nous fimes badigeonner, et avons octroye de l'arscnic mele a de la cassonadc (suerc brut) et nous en avons detruit beaueoup; le danger qu'offre lc poison a la convoitise de l'enfance, nous d'arsenic de pctits tubes en bois pareils a surface de nos gradins, d'une dissolution de sel brut ; depuis cettc epoque, les Iima- ces, au moins, nous laissent en repos. Nous leur donnons, d'ailleurs, en guise de patee, des betteraves, des carottes, de la laitue, etc., enfin, de quoi les rassasier. Quant aux blattcs, le sucre, l'arsenic et tous les fourrages-racines ci-dessus conti- nuent a composer la ration de celles qui trouvons fort bien aussi de leur faire, dans les endroits les plus chauds, de bons petits lits de mousse secbe, places dans de petits paniers ou elles s'empressent d'aller faire leur siesta. Quand un grand nombre s'y est reuni, on porte ces petits paniers dehors et leurs hotes sont detruits jusqu'au t 1568. LE PUITS ARTESIEN D'OSTENDE. Le 19 aout 1781, le conseiller d'Ktat de Grysperreecrivaitauxmagistratsd'Ostende, pour les informer que LL. AA. RR. les gouverneurs generaux des Pays-Bas arri- veraient dans leur ville le 51 du meme mois, y resteraient toute la journee du ;eptembre et repartiraient Ie 2 pour Nieuport. Nous trouvons dans cette lettre le passage : MAXIMA ax SP. NOVA. HM1DICTY0S nutans ECHITES RUBRO-VENOSA (Linden) Apocynacese. CHAR ACT. GENER. - HamiadlctyonLiNDL. CHARACT. SPECIF. Hmmadlct. nutanti*. <.«[>/■>■ ipiimpn-lidus. Corolla hypogyna, hypocra- Foliis ovalo-aeuininalis basi acnlis irliiulabi vrno- I'-i'tiiiiM-pli;!, luiihi icflexi lacimis quinque sequali- '>">, dilalalis, liilin inlu- sipiamulis quiiiquo indii- pedicellis calycc duplo triplove longioribus, lobis ms, 1'iiin liiiilu biennis allornantibus , fauce nuda. ealvcinis lancoolatis irvolutis, lobis corolla- nblnsis crispatis rrlloxis tubo duplo brrvionbus. fr in iinllicni- >.ii;iii;(t,r. mi die sligmali cobawi'nli'S. Sancto-Vicentio. Echites nutans Am>i:hs. in Trans. (tiiirtu -_>, oviilis ail siiliirain veiilralein plurimis. s„ ,,/,„,*.•>,. p *r, s n ,s. /;,/ i/,„, i :."",. %'*• '"• BUfonnia ; Stigma capiiatuiu. (ilan- 1 3 / 4 -2 poll, lata, subtus ex Sims, nervis villosa, ( '" n ; — Friilii r* Ammi »• (ropiV.r , ro/uhi/i -, ; ex Lim.l. glabra. Flores sordide lutei. Tubus co- vix promincntes. DC. Prodr. VJJI, pag. J20. Minna l>on Lim.lkv ,i. Ilmiic Transact. VI, 71. E.ndl. Gen. Plant, p. 1306. A" UMjl. Mii.u-nifiquc nouveaute introduile l'an dernier dans nos cultures par M. Lin- den, sous Ic nom XEchites rubro-venosa. Elle a ete deeouverte dans le Rio-Negro par M. WalJis, son voyageur. Nous possesions YH&marficlijon nu- tans Alp. DC. (H. venosum L.ndl.) plus connu sous le nom $ Echites nutans Anders. La preeieuse acquisition figuree en est-elle scicntifiquenienl la fontainc de Wynendaelc et de la faire placer dans un endroit frais, car M mD Farchiduchesse ne boit que de l'eau, ct , par consequent, il faut, a quelque Prix que ce soit, lui en procurer de oonne, aussi bicn qu'a S. A. R. son auguste epoux et a leur suite. Je vous Pnc instamment de donner vos soins a c et objet. J'ai pris sur moi d'en repondre en votre nom. II vaut mieux d'avoir •' op qur do[) pen d'eau de cctte fontaine; I artesien. Aprcs dc longs et penibles tra- vaux, l'eau jaillit ciifin des entraillcs de la terre profondement dechirees , tous les Ostemlais I onl a la boucbe, mais, 6 decep- elle n'est pas potable ! Que ferons-nous de cette nmlccinc capable d'empoisonner les puissons. si nous (Office (I- Publirii une variete (Hxmadictyon nutans var. maxima) on bien en fera-t-on une espece dislincte (Hssmadictyon Lindeni : on ne pourrait, sans pleonasme, I'appeler H. rubro-venosum) ? — La science pro- noncera a loisir, car si son introducteur (!c\;i endre la flo- qu'il lui fut permis de la voir figurer, il pourrait fort bien, et sans risquer de se miner, en abandonncr tout d'un coup le produit au bureau de bienfaisance d'Elterbeek ! 1/ ILvniailktijoii nutans l ilrhihs tans) de nos cultures anciennes sen restera toujours une charmante plai m.Ih dans toutes ses parties, ne decore pas seulement son feuillage d'un reseau carmin sur fond vert ; die est, de plus, ornee de reflets metalliques tres-varies qui cbatoient partout. t 1569. CHRISTMAS GOSSIP. - ANA DU COIN OU I Feu soit I'une des contrees les plvs chaudcs du globe, Ce Rev d est logique ""! GOLDIEANA J. I). Hook. ARISTOLOCHIA GOLDIEAWA ,. d. hook GENER.— (V« ( :ilAl;\i.T. SPEC — Glaber Lelecteur, au premier coup (Toeil jete sur la planche qui represents eette superbe Aristoloche (vue ici en demi- grandeiiriiaturell(/).ser;ipp('l]. Ton attache une eponge au bout d'une perche; on la trempc dans 1'eau de savon, on la presse sur l'endroit ou les chenilles se retirent, et, en peu d'instants, on en debai-rasse un arbre. J'ai toujours trouve ce movcn infaillible: il a, en outre, Fa vantage de ne pas nuire aux arbres et d'etre des plus economi- t 1572. PROCEDE POUR DETRUIRE LES CHAMPIGNONS DES SERRES A PRIMEURS. Quand le fumier de cheval est bien tasse dans la couche, on le couvre de cendres de hois a une epaisseur de 5 centimetres; par- dessus on repand le terreau , de facon que les cendres constituent une separation cntre celui-ci et le fumier. Les champi- gnons n'apparaitront plus et les plantations PYRETHRUM ROSEU PYRETHRra CAMEBM tar. FULGENS FLORE PLEMSSIMO (Simon-Louis). Composite § Senecionidese DC. Prod. V, 497-596 et VI, 1-448. Pyrethrum eariieiim Hikii. /■'/. (tnn\, H sin.pl. ,«*. I n» 170-2. Mey., £«»>«. n»«H>. P. bme» Lindl. fio<. 7fe ff . 1084 (non Bibb.) SPEC. — (Tvp.) Vide DC. Prod. « iikysim ... «. « coccixkim Sims. /tof. J/« 9 . k que Ies • colons, qu « Ce n'est pas sans rais sent les Fleurs de pleine I amateurs se sont epris tl car, devenue a la mode depuis quelques annees a peine, elle a deja produit, par la culture, des varietes plus naines, et d'autres qui sont remarquables par l'am- pleur des fleurs et par I< varie du blanc au rose ca carmin vif et pourpre. On en possede meme deja des varietes doubles ou plei- nes, dans lesquelles les fleurons se sont allonges et ont pris la forme de demi- fleurons : ainsi, dans ces fleurs, le dis- que s'est sensiblement bombe et garni de petites languettes petaloides, tantot cylindriques et tuyautees, tantot lineai- res, aplaties et imbriquees les unes sur les autres, comme dans certaines Reines- Marguerites. On a done tout lieu d'es- perer, d'apres les requitals deja acquis, qu'il sera possible d'obtenir dans un avenir prochain des fleurs plus perfec- tionnees encore, et qui pourront riva- liser avec celles des plus belles Reines- Marguerites. La variete que nous avons obtenue en 1862 dans nos cultures, et a laquelle nous avons donne le nom de Pyrethre rose double M. Barral, est remarquable parsa taille naine( 1 ) et par ses fleurs tres-pleines, a Iarges pelales imbriques d'un rouge carmin pourpre fin de l'ete, soit au print pour former des bordures la culture en pots. Chez le s'e'levent a 50 ou imps. Dans ces condi- s les plus convenables au des massifs et pour 1573- LE PRECURSEUR t anglo-hindou a recem- ment organise a l'obscrvatoire de Madras un bureau meteorologique pour avertir les navires qui frequentent la rade de cette ville. Comme on le sait, la rade de Madras est ouverte a tous les vents, et les vaisseaux surpris par un ouragan n'ont d'autre res- source que de fuir devant le temps. le nouyel etablissement vient d'obtenir un double succes dans des cireonstances profonde impression sur esprit des Hindous eux-memes, et que ious devons signaler. Le 23 novembre dernier, le ciel etait DES TEMPETES A MADRAS, ouragan n'avait ete apercu. Aussi tout le monde elait-il surpris de voir que le signal du danger etait donne par l'obscrvatoire, et personne n'y ajouta confiance. Mais, pen- dant la nuit, la tempete justifia les previ- sions de la meteorologie scientifique, et le lendemain matin, la rade etait remplic de navires desemparcs. Neuf jours apres, le 4 decembre, on vit le ciel prendre un aspect menaeant; les officiers du port allaient donner aux navi- res l'ordre d'appareiller. Mais un signal rassurant, venu de l'observatoire, les en empecha. II y avait bien une tempete qui regnait u M CARNEUM fi pla en dessus, plus clair en dessous. Cette variete, ne donnant pas de graines, doit etre multiplier d eclats a la fin de Tete ou au printemps ; c'est ce procede que Ton devra employer pour toutes les varietes obtenues de semis que Ton desirera fixer et conserver. « Un des grands avantages de cette plante est de fleurir en mai ; si Ton a soin de couper les tiges defleuries et d'arroser pendant lcte, on pent esperer d'en obtenir encore quelques fleurs en septembre-octobre. Elle est rustique, tres-florifere et d'un port assez gracieux; elle convient particulierement pour gar- nir les plates-bandes et les massifs, et meme pour former des bordures, mais principalement dans les grands jardins. « On la multiplie par semis (les grai- nes doivent etre recueillies de prefe- rence sur les fleurs les plus doubles, ou, si elles n'en ont pas, sur celles ou Ton aura remarquc un transformation). Ce semis sera fait en terrines ou en pepiniere, de mai en aout; lorsque les jeunes plants seront suflisamment developpes, on les repi- quera en pepiniere, en automne ou au - jusqu'a la mise en place, i'efeetue en automne ou en mars- espacant les pieds d'environ :>o < , On • coilrhr. repique i ;s plantes pourront fleurir en automne de la meme annee. Enfin, on la multiplie encore d'eclats au printemps ou a la fin de 1 ete. Levee en bonne motte, au moment de la floraison, et arrosee et ombragee convenablement, cette plante supporte parfaitement la transplantation. » Tel est I'excellent article, tels sont les renseignements complets que nous pui- sons, sur ce genre de plantes, dans les Fleurs de pleine terre de MM. Vilmonn- Andrieux et C° de Paris, publication extremement utile et dont nous tenons des exemplaires a la disposition des Comme il y est dit, ce genre de plantes est loin d'avoir montre tout ce que 1'avenir lui reserve. Si nous donnons aujourd'hui, pour la figurer, la prefe- rence a la belle variete que MM. Simon- Louis freres de Metz ont mise en vente, ce n'est pas qu'il n'y en ait de plus nou- velles qu'elle; mais nous avons tenu a couronner celle-ci parce qua nos yeux elle doit servir de modele aux semeurs et les engager a ne nous gratifier que de formes valant celle-ci. Les fleurs echevelecs passeront vite; les imbri- quees, les parfaitement imbriquees seu- les ont pour elles I'avenir. au sud de l'Hindoustan, mais elle gagna le large sans passer sur Madras, commc la signaux telegraphi'ipie^ t permis dc lc deviner. e directeur de cet observatoiic nirn'-.-.- rologique qui debute d'une faeon si bril- lante est M. Pogson, savant etabli depuis longtemps dans l'lnde, et connu cependant en Europe par des travaux feconds. 1574. LA CULTURE DU FIGUIER EN POTS. La plus belle forme, et la plus naturelle, qu'on puisse donner a des figuiers cultives en pots est celle d'arbrisseaux nains, telle qu'elle est representee dans les vignettes ci-jointes, e'est-a-dire avee une seule tige sY-Ievant de ~2'> a 3d centimetres avant de se ramifier. II est en effet de la derniere importance que toutc la force vegetative de l'arbuste s'aceumulc sur cette tige uni- que et sur la tele qu'elle soutient, quelle que soit d'ailleurs la figure qu'on vcut lui fairc prendre. Les drageons sortis du pied ou de la racine, si on les laissait se deve- lopper, attireraient a eux la meilleure part de la seve, et on n'obtiendrait qu'une sorte de buisson, peu agreable a la vue et surtout tres-peu productif. 11 y a incomparable- ment plus de profit a ne conserver qu'une seule tige; et, sans exageration, on peut flirr (lu'elletbumeiM a die seule trois fois w -w* ► VDRANfrEA OTAKSA Sieh.dZu CHARACT. GEXER 1847, 187. CHARACT. SPEC. - II. foliis oppasitis aobovatis In. \ iter CD ; aphyllis, florum 1732-1733. HYDRANGEA OTAKSA am „ zucc Saxifragacese. Vide supra III, janv. i tium (fere omnium) pedur ; . • jap. I, R):i, t. 32 ! — Ic. et descr. Hyd Fide G. G. Walpehs, in Repert. hot. VHydrangea Otaksa, que nous devons i l'amitie de M. Regel, s'eleve a plus I'un metre et se ramifie parfaitement; nais il est bien recommandable encore de texture tnVrpiii: horizontalement en bouturanl „„„ tient des plantes naines a magnifique feuillage de forme presque orbiculaire couronnant d de larges fleurs, d' la plus grande cime plat rose, quand elles s epanouissent e et bleuissantes, en plein air. Ces belles fleurs restent fraiches pendant des mois. Tres-rustique. l. vh. plus de fruits que le buisson multitige qui resulterait de la conservation des drageons. Ceux qui cultivent des figuiers en pots vent eblouir par la vigueur pousses secondaires, et ils sefigu- ni" iiicrveille en les conservant; • l;,n!r trer qu'ils ont tort. L'arbuste pousse tout est que ces pousses, qui se succedent sans cesse, autant du moins que l'etroit espacc et la quantite limite'e de terre que contient un pot peuvent le permetfre, n'arrivent point a l'etat adulte; qu'elles restent en quelque sorte toujours jeunes et ne pren- ncnt pas la consistance qui caracterise lage mur, seul capable de former et de nourrir des fruits. Ceci, du reste, n'est pas particulier au figuier : on Tobservc sur tous les arbres et arbrisseaux drageon- nants, le Groseillier, le Noisetier, etc., dont il faut de meme arreter les pousses superflues, si on tient a en obtenir de bons produits. Voyons mail proccder pour former la tete du I1-, i ti-ui, haut (0 m ,2S a m ,55), enlevant au fur et a mesure, a partir du bas de la tige, les yeux qui feraient mine de se developper en branches. Quand cette tige a atteint la hauteur voulue, pincez-en le bourgeon terminal avec l'ongle du pouce, pour l'ar- reter, et faites disparaitre tous les yeux qui existeraient encore, sauf les trois ou quatre derniers, que vous reserverez pour former le commencement de la tete de 1'arbre. Ces yeux ne tarderont pas a se developper en branches, et quand celles-ci auront 10 a 42 centimetres, vous en pin- cerez l'cxtremite, ayant soin, bien entendu, de ne pas supprimer les feuilles qu'elles auront produites, et qui sont necessaires pour l'elaboration de la seve. Si vous teniez a ce que votre arbre prit une forme un peu pyramidale, vous atta- cheriez la sommite de la tige a un tuteur pour ppeler ici que t de figuiers ne pousscnt pas i rapidite ; les unes vont plus ' la tige principale et les branches. Du rcste, celle rapidite de croissance tient, en grande MISCELLANEES. 3 lesquelles se j premiere recolte d'arriere-saison. Les pin- les cas, des la cements repefes et ineessants augmentenl, la plupartdes \ a un degre remarquable, la fecondite des ; nous venons j figuiers; toutes les branches pincees pro- t bien dessinee, { duisenl un. el quelquel'ui.s plusieurs. fruits. partie, aux conditic fait la culture. Dan fin de la deuxieme iiguieis, gouvernes comme nous de le dire, ont une tete deja bien d e'est-a-dire constitute sur quatre a cinq aux aisselles de chacum branches mattresses, de 1'J ;\ lo centime- ce qui arrive rarement tres de longueur. En octobre, quand les I pas subi eette operation feuilles seront tombees, vous rabattrez | La figure 1 represente de leurs feuilles, d'ajues, et quelquefois mem annec, les races precoecs et lertiles telles que la Fiyue jierpetuelle de Lee, la Blanche de Marseille, etc., vous donneront une 1734-1738. RHODODENDRON (.mm.) william downing (waterer « Godfrey Parmi beaucoup tic Rhododendrons Nous en sommes amplement pourvi lies a knaphill. nous drums ciler cdui •lout Ie portrait fait face. II est on no pent plus rustique, beau de feuillage, florifere, et ses bouquets sont est age d'environ six ans, et il produit chaque annec une belle recolte de fruits, qui murissent superieurement bien. J'ai rflli (e i faut-il peu (Kirlei \u-< .!r. limiiei tnunaient a cinq ou six douzaines de e cours d'une seule saison sur i peine plus forts que celui-ci, s varieVs, parnii lesquelles se a Blanche d'Isckia, la Fic/ite de Lipari , la Grosse violette de Bor- deaux, etc. L'annee derniere, un dcsecban- tillons de la Grosse violette de Bordeaux, de meme taille que celui dont on voit ici la figure, et produisant a la seconde saison, elait cbarge de fruits a divers etats d'avan- ccment, a tel point qu'il y en avait au moins pour six semaines de recolte conti- nue; el, en effet, pendant ce long espace de temps, c'cst a peine s'il s'est passe un jour sans qu'il y cut quelque fruit mur represen brandies, igure 2 est a bois c ant guere que de ( 10 centimetres par s vent utile d'en eclaircir les fruits, parce qu'ils naissent en groupes quclquefois trop fournis. D'autres varietes , par exemple VAngi'lique noire, qui poussent avec rapi- dite et vigueur, demandent a etre severe- ment taillees et pincees. La Perpetuelle de Lee, ou Brum de Turquie, est de vigueur moyenne et veut etre traitee plus douce- ment que YAngefique noire. Cependant, quand les arbustes ont atteint une belle taille et qu'ils sont vigoureux, on doit surveiller attentivement leurs pousses afin de les arreter a temps. Dans une serre dc moyenne etendue , on peut employer , cbaque jour, une beure ou deux a fairc ce travail, que je ne saurais trop recom- mander. II est d'ailleurs peu fatiguant et facile. A la difference de la taille des arbres fruitiers ordinaires, celle du figuier n'ex- pose pour ainsi dire a commettre aucunc t 1575. POTS OE FLEURS A OREILLES. sont point a deux pans, e'est-a-dire de celles qui n'ont pas la forme soi-disant hollandaise. Les Bromeliacees et bien d'au- tres plantes les garnissent, sans que cela nous empeehe d'y palisser des plantes grimpantes qui en completent le decor. Ces pots sont moins fragiles que ceux dont nous nous scrvions autrefois : le po- ller moulait alors le pot et y collail ensuite l'oreille ; elle se detachait ou plut6t se bri- sait souvent. M. A. Siraux, conservateur du pare de S. A. Monseigneur le Due d'Arenhci-i;, donl les magnifiques proprie- lV's,aKnghit'n(Helgiqiie).ontt'tevisiteespar une question qui a ete souvent p les borticulteurs de 1'autre cote it. Les botanistes, qui ont des tout faits, ne doutaient pas qu'il ut plusieurs especes de cedre ; deux, le Deodar, ou cedre del' PLUSIEURS ESPECES DE CEDRE OU UNE SEULE? ticulteurs, qui font des semis et qui sont attentifs aux moindres cbangements de l'aspect et du port des arbres, exprimaient l'opinion que ces trois pretendues especes pourraient bien, en definitive , n'en faire qu'unc, dans laquelle elles se rangeraient •i.Mes. Les diM-u-M'cn- ne pouvaient e'etait toujours IUM LEICHTLINI J.D.Honk LILIUM LE1CBTL1SI [IACT. GENER. — Vide s IM-C. -- C-mlr -2-n.|„M].,], •_,: assiegent rhumanite, il puisse venir a sies de cello nature. Siclx l'idee d'un seul Iombard de tenir a vivre an— i longtemps. qu'il nVm pas I'envie Alerte commc un chamois, Ainu- Bon- Ion- o, on larj-e repays Ir plaml allW'tiomiail les pics les plusesear- par suite, on eompieni pes el il suffit de I'indigne Francia, pour esclavage pendant dix ans! An Japon, laisse a eeux (|iii tenaienl ; Siclif)!(l.ii»irnile a un pcrroquet, fut mis en cage et son corps en sortit tout larde Et, cependanl. apres si de coups de lances ! Et encore ce traite- les marecages de la Hull ment lui parut-il bien doux aupres de pauvre esprit a le dont peu de personnes sont assez clair- dinger vers le> -uiiuniics voyantes pour comprendre qu'elleestpure- ment subjective. Aujourd'hui, nous (lit le manic.elncn cciim.c ■ L«- - ta Beyrouth Ic 2:> scptrmbn ilil.lM ! II du se sentir le coeur meurtri a la vue des formidables cargaisons de ces Lis que des insulaires oses avaient tires de cc Japon que lui, Von Siebold, tous temps eonsideiv eoi tenant, a lui seul, grace aux manoeir seeulaires d'une ndroite diplomatic i quelles il nVtail pa- re-te eti-anucr! e lui appar- Vi Nous lique de Lilh en avons bien achete un quintal. Que Ton juge par ccla seul de la prodigieuse quantile introduitc ! — Parmi tout cc monde la, il y avail des oignons dont la forme et la couleur avaient de 1'ana- logie avec celles des especes connues, et, com me i de son \ nfU'fh(ins, i-c IV.-indioisici' de I'll nous venons de faire figurcr < Flohe('), etc., etc. Par son port svelte, par la i / tn/r, voism I empire japonais. nous eumes soin de ne pas acheter de ces oignons douteux a nos yeux. Depuis, cependant, nous avons appris qu'il en etait sorti entre autres des L. longiflo- II parait que le Liiium Leichtlini a fait son apparition en Europe de cette facon la, tout com me YAchimenes gran- di flora nous est venu par liasard, et le Begonia Rex, le Pleris tricolor, le Rubits type, le L. tigrinum pur Le D r Hooker Ta dedie a notre ami, Max. Leichtlin de Carlsruhe , chez le- quel les enthousiasles du genre I. ilium. les liliophiles, enfin, iront se mettre en cxlasc devant line culture modele. Que tous ceuxqui possedent el craignent de perdre une espece rare ou nouvelle, la confient a M. Leichtlin : deux ans plus tard, il leur en restituera le double, le triple, et ils seront bien certains, d'au- tre part, que l'espece ne se perdra plus en Europe tant que Dieu pretera vie a notre excellent ami. Irmll,-,- pana.lu .,11 ,1.1 h'- ,MlliMM Ii. I „<1p ppiv>ii.'I Notre tie cr.lri' en < ir ic bin qu on se pi-, .] .. i-u! . it faussc dc la dureli'- du hois n jugeant parlesechantillons qui croisscnt en Angleterre. Les mesurages executes par nos voya- geurs ont fixe la hauteur totale du Liban a J 0200 pieds (5109™), et celle de la loealite occupee par les eedres a environ 6200 (1900"'). Voici, an surpf D r Hooker : i Autant qu'on a pu s'en assurer jusqu' idle.' nord de celle-ci. La vallee de Kedicha, a uteur de 6000 pieds, se termine par serie de bassins, larges, plats, dispo- n gradins, ayant de deux a trois iuille> del uiei's . present, les eedres sont confines a i point du Liban, qui est la tete de la t de Kedicha ; cependant Ehrenberg trouvi- dan- dautres vallees qui soi est a 15 milles de la im et a trois ou quatre du i let de la mon- tes de chaque i de la largeur, par les lignei : de la vallee et communi- les neiges eternelles du noraines qui peuvent avoir IRESIM LINDENI m Aiiiar,n,f„rrr) mil' [■i.nw , XV. Parmi les plantes a feuillage orne- pendant la belle saison, celle-ci trouve- rait-elle son egale? Ne s'elevant guere qu'a 0,50-0,60°, elle se ramifie a Texces- ses ligelles erigees sont cachees sous un feuillage rouge sang fonce, qu'un large i-nlr l'effet en est d'autant plus saisissantque, semblable au Cameleon, cet ensemble modifie ses couleurs des qu'un vent leger vient a soulever le feuillage qui montre alors d'autres nuances violet- tes, purpurines, rose fonce, etc., qui s'barmonisent si bien entre elles. Ulresine Lindeni a remporte le prix de beaute rare partout ou elle a paru de 80 a 100 pieds de haut, et dont les limites sont nettement accusees, divisent lc fond du bassin en deux etages, dontle superieur recoit les fdets d'eau qui s'ecou- lent des pentes voisines, lesquels, se reu- nissant en un seul courant, se precipilent d'etage en etage dans la gorge de Kedicha. Les cedres croissent exclusivement sur la partie de la moraine qui est baignee par le cours d'eau, et nullc part ailleurs. lis y forment un seul groupe, d'environ 400 is, detache 1 distance di alentours aucune autre vegetation arbo- rescente, pas meme des buissons, sauf quelques Berberis d'une faible taille et quelques eglantiers , qui ne produisent aucun effet sur le paysagc. Les eedres sont au nombre d'environ 400 et forment neuf groupes separes , dont cbacun correspond a une section de la ligne de moraines; leur grosseur varie de *8pouces (0 m ,4G) a 40 pieds (12 m 20) de circonfcrence a la base; mais le fait le plus | remarquable et le plus significatif, rela- tivement a l'age de ces arbres, c'est qu'il n y en a point au-dessous de 18 ponces de ! tour, et qu'on n'apercoit dans cc massif ni j auxalentonrsun seul jeunearbre, pas meme I des sujets d'un a deux ans. Nousn'avons eu, dit lc D' Hooker, aucun moven destimcr. meme approximalivement I'a^ge des arbres, tant jeunes que vieux, et nous ne lepour- rons faire que lorsquc nous aurons recu i branche 8 pouces (0 m *,20) de diametre, non compris l'ecorce, prescnte un grain tres- serre et qu'on n'y compte pas moinsde 140 cercles concentriques, tellement minces que, pour les bien distinguer, il faut se servir d'une loupe. Cet echantillon est en outre plus dur et plus colore que le bois d'aucun cedre ou d'aucun Deodar eleve en Angleterre, et il est aussi odorant que ce dernier. Ces divers caracteres toutefois ne s'appliquent qu'a une vieille branche d'un tres-vieil arbre, et ne peuvent pas servir a baser un jugement general sur tous les cedres nes dans le Liban, et encore moins sur ceux qui croissent en Angleterre, ct qui leur sont tres-inferieurs en durcte, en finesse de grain, en odeur ct en couleur. Calculant sculement d'apres le nombre de cercles concentriques de la branche coupee, on pcut porter a 100 ans l'age des plus jeones arbres, eta 2500celui des plus vicux: mais ces deux evaluations peuvent e(re Ciicorefortloindelaverite.SijparcxempIe, on prenait pour point dedepart du : Ii>- s de 1 8 pouces de tourn'auraient ans, et les plus gros que 200. trairc, on calculait d ;qires hi !lil.H\r. LINDEM iVvv II... - Belgique, et, Tan prochain, les feront pas defaut a nger. Linden nous ayant cede cette belle nouveaute, nous l'avons montree a l'Exposition de Gand; elle y a charme les nombreux etrangers qui la convoi- terent, tant pour son port coquet , que pour sa prestanee resolue. Elle a quitte les bords de l'Escaut pour aller se faire couronner a Liege, et, apres avoir endure les cahotements du railway , la chaleur etouffante des salles d'exposi- tion de la vaillante cite eburonne, elle nous est rentree aussi fraiche qu'a son depart de la Flandre. — Est-elle dure aux fatigues, aux mauvais traitements? La solution affirmative paraitra evi- dente a lous ceux qui pourraient dou- d'en narrer. Oui, Ylresine Lindeni possede tout ce qu'il faut pour braver le plein soleil, pour y produire grand effet, soit en massifs, soit en groupes isoles. Tous ceux, du reste, qui l'ont vue ici, sont unanimes pour en faire le plus bel eloge, et cet eloge est d'autant plus eloquent qu'il se traduit en souscrip- tions , au prix de cinq francs l'un , d'exemplaires bien solides qui seront livres des les premiers jours de juillet. II y a a peine deux mois que nous avons recu toute l'edition de cette jolie plante; nous l'avons fait dessiner et peindre immediatement ; mais depuis, comme son feuillage a grand i, comme il s'est embelli en pleine terre!.... Et l'hiver ? — Conservation tres-facile (-*- 5° a 6° Realm.) en serre temperee. 2 des cedres qui sont a Chelsea, se parlaire son et classer YAreca iu senterons toujour* * nique, ct commeprimeur a no sauf a y revenir plus tard el noire Repertoire de botaniqu II est originate des Sechel certes pas le moins intercssan ARECA ADUA tfalme*. .Herm.Wend r'ail scientifique i ee nom jardi- mille.Tout est svelte dans cejol dontle stipe restevertquandoi a une grande chaleur, tandis la serre temperee, il se decore de cette charmante teinte jaune d'or qui le dis- tingue de ses congeneres. Quel eontraste quand on le met en presence des Areca alba, rubra Hort., etc., etc., et quelle facilite de culture! — Qu'il soil done le sinagede la Tun |)icx[U(' jusqu'aux frontieres du Nepaul. Dans l'Inde, le cedre Deodar est essentiel- lemcnt confine aux oar-tics ocridenlales; il encore informe. Ces i zone supcrieurc des t 7000 pieds (de 1800 cent jusqu'a 20 milles •clui du Lilian par- la Mcchc le ses branches qui re.slcntd andis que dans le cedi du Liban elles j taine analogie avee eclui du Levant. II hahitc priucipalcmenlla region situee cntrc 4000 et 12000 pieds (4200 a 5800 metres), maisdansl'Afghanistanildevient I'essence predominate. Le cedre dc lllimalava se sont genc'ralcment plus petits, les ecailles : ct les grainesy ont une forme un peu trian- \ gulaire (elles sont sensiblement quadran- gulaires dans les cones du cedre du Liban), \ ct enfin les feuilles y sont plus courtes et j plus glauques. Il y a du reste deux formes Algerie, comme dans le ! prononcee de la Unix- ■ i»emes differences, c'cst-a-dii feuilles plus vertes et plus longues, l'autrc ;1 feuilh-s plus courtes et plus glauques. , par les fcuillo plu> loii.uues, el surtout plus glauques que celles du cedre du Liban, quoique moins argentees que celles du cedre de l'Atlas. Ses cones sont du volume de ceux du cedre du Liban, mais les ecailles et les graines ont la memo forme triangulaire que cclle du cone de l'espece africaine et par la il se distingue La conclu , fait-. unes semis, quoiqu'il s'y presente d'especes distinctes, et qu'ils descendent tousd'un parentcommun. 11 n'y a d'ailleurs bs individus dont les differences aucune autre difference entre eux que pen marquees pour induire faci- celles que nous avons signalees; lis se res- erreur sur leur origine. ilenant, nous nous transportons a 1'ecoree et du hois, par la forme des fen dies, les cones males, les anthercs, le mode de foretsdecedres de rAfghanistan, germination, la taille, la grosseur, la bau- MiSCELLAM-KS. >. Tous lemeparle port etl'aspect, du Deodar en particulier ■ date gueie en Anglelem" line (I'annees, les pepi- : < j.i. -■,,. tres-distinctes, dontune ou deux peuvcnt a peine se distinguer du cedre du Liban. Quant a la difference signalee entre les ecailles el les graines de ces deux races, ellc a si peu de valeur comme caractcre specifique , qu'il est facile dc trouver tous les passages entre les deux formes, en y intercalant les variations qui soliservent sous ce rapport dans le cedre de 1'Atlas. Cc sont done trois formes, trois races si Ton veut, d'une seule ct meme espece; mais cela ne veut pas dire que chacune d'elles puisse se transformer en Tautre, ni repro- duirc cxactementles traits de leur premier ascendant. Ces trois races pourront varicr indefiniment, mais leur posterite conser- vera toujours quelque chose d'elles, et souvent assez marque pour en faire aise- ment reconnaitrc l'origine. On voit done se rcproduire ici le prin- cipe dc la subdivision successive des types specifiques sur IcqucI nou etendu deja en parlant du illimite des melons, que nous rattachons tous a un unique ancetre, tres-eloigne, il est vrai, de l'epoque actuelle, Ces faits ne sont pas l'exception ; ils sont au conlraire la regie et on les verra se presenter dans toutes les families, dans tous les genres, quand les formes y seront etudie'es sous ce nouveau point devue. Les families vcgeiales ne sont done pas une metaphore, mais une realite; elles expriment une parente veri- table entre les especes qu'on y rapprocbe les unes des autres; seulement pour rctrouver l'ancetre qui a donne naissance a toutes, il faudrait souvent remontej- aux temps geologiques. II importe peu; pres ou loin, cet ancetre commun a existe, et la seule logique des choses nous entraine a le reconnaitre. Que Ton imagine Farbre genealogique de 1'innombrable posterite d'Abraham sc divisant, avec le temps, en nations, en peuplades, en tnbus, en families, on aura une idee exacte du pro- cede suivi par la nature pour cre'er ces mille et mille formes diverses de vegetaux qui font l'ornement de la terre. ndn. 1577. L'ARCHITECTURE DES OISEAUX. les formes, le style et les materiaux; aussi est-il possible d'en faire autant de cate- gories que nous avons de professions. Les uns charpentent, d'autres tissent; quel- quesuns batissent, et Ton trouve parmi eux des terrassiers, des macons et de veritables mineurs; iln'y manque que des forgerons. Pres de nos gigautesques monuments, tels que Saint-Pierre de Rome ct les pyra- mides des Pharaons, le nid de l'oiseau n'est qu'un point dans l'espacc; mais le travail grandit subitement a nos yeux lorsque l'on compare la faiblesse de l'ou- vrier a Tamplcur de son ceuvre; car quel- ques-uns de nos architectes aeriens, pour edifier leurs demeures, amassent plus dc terre en une seule saison, qu'un homme n'en amoncellerait proportionnellement en sites de la nature. Les uns, ainsi que les aigles et les vautours, ne les edifient que sur les sommets de'ehire's des montagnes, sur la roebe aride et nue; d'autres, plus delicats, tels que certains colibris, les lais- sent se balancer au gre du zephyr, et se d'une feuille de palmier que rase une nappe d'eau. Quelqucs oiseaux ne nidi- fient que dans le fond des cavcrnes ou au milieu des ruines que ne foule jamais le gard est pour eux un impe'rieux besoin. Au contraire, il en est qui recherchent lion qu'on leur porte, pleins de confiancc, ils entrent meme dans nos demeures, bruit et le fracas qui se fait autour d'eux, s'endorment paisiblement dans le berceau qu'ils ont construit. La Pie, pour proteger ses petits, con- struit une veritable citadelle casematee ou elle n'entre ct ne sort que par un chemin elroit. Seulement au lieu de cbarpente ou de terre, ce sont des branches etroilement entrelacees qui couvrent le nid et le de- fendent contre les aigles ct les faucons, ces veritables brigands de l'air. GREYA SUTHERLAND! Hook. GREYIA SUTHERLAND! hook. ■ habvby. Saxifragea anomala. Parnassioe et Brcxiae affinis. CHARACT. GENER. — Calyx 5-partitus tubo I Ovula plurima invgulanL-r l.isoriala, mi >mi deprosso cupulato laeini'is orhiculato-m uniciilo brcvi crassi ii I'stivationc ([uinconci.-ili iiiiln is. Prf > , - i In li-int mam .\tunuil<. Fnir/iis ' Hjtid lacmiis i-alvdnis alicina cuneato-oblonga calyce ciuatvido stipalus, caiprllis srp ■alyrc longiora in iingm-m latum ,,,-Mu^ulum junctis ventre plus minus lii.-i nt il.n.-., c >asi roaculatum sensim contracta situs civum S , |. ( Ihm-y) iiiimita, tr.sla cra.ssis in glandtilain di><'nideo-rupulilonn<'m pcl- tatam ncclarifluaiii dilaiatis. sulia'Ki .(aminndmi mi coronam ct ovarium Iijpngync insrita unisonal! ot aequilonga, hlamciitis libcris, subulalis, anthe- la, facie Pelargonii, glaber- ulis iiili-nif dcniidali^, f»lii> altt'i-iiis simplicibus ■mlironlatis inriso-lid.al is, jir- prtlicellis hasi luacd'ola liiuviri stipatis iclraclu- L'idee premiere qui se presente I 'esprit en voyant cette brillante plante est eelle d'une ressemblance etroite les Geraniacees. On est tout surpris analysant de plus pres ses caracteres, de lui trouver des rapports intimes avec certaines Saxifragees anomales, telles que les Parnassia de nos montagnes el les Brexia de Madagascar, voisins eux- memes de YAnopterus parmi les Escal- loniees. A d'autres egards, le Greyia se rapproche des Erythroxylon et des Ixio- nanthes, deux types aujourd'hui ratta- ches de pres a la famille des Linees. f Mais cet interet d'affinites botaniques n est pas le moindre merite du Greyia Sutherland!. L'abondance, leclat ruti- lant, la longue duree de ses fleurs, en leront bientot un ornement recherche des orangeries du IVord, ct mieux encore TEurope, partou ivers admet un< La Fau ntrclaiiM'S. la jeune far colonie florissante des fleurs d'Australie et du Cap de Bonne-Esperance. Certains coins du littoral de la Pro- vence comptent parmi ces regions pri- vileges. C'est sous ce beau soleil me- ridional que le Greyia developpe ses premieres fleurs. Un amateur Men connu ^horticulture. M. Eugene Mazel, s'est fait la, sur les rives du golfe Jouan, une suecursale d'hiver pour les pinnies qifil n'ose pas hasarder sous le eiel plus froid de son magnifique jardin de Mou- saitve, dans les Cevennes. Le Greyia Sutherlandi s'est si bien trouve du lieu, qu'il a fleuri magnifiquemeni cii plcme terre des le 15 novembre 1866. Deux mois a pres, en plein liiver, le 15 Janvier 1867, cette floraison durait encore ct promettait de se prolonger au moms 15 jours de plus. Les fruits seuls n'ont eheuse pour la de la GHEY1A Sl'THEKLANDI Hook, et Harvey. i grand sous-arbuste d'environ demi, ramific des In base en inede branches greles; lessom- Le pied fleuri de Greyia dont la Flore 1 mites seules portent des feuilles qui rap- pellent, par la forme ou l'apparei ice. cellos de (|Ui'li|iie< (n'rania- *ns Ri- bes ou meme de Saxi- fragees du groupe des lim-hira. La sur- face de ces feuilles tluisanteetcomme enduit d'apparonn- GREYIA SUTHERLANDI Hook. K r Hum an fondateur raeme du genre, di description etait faite sur d'herbier. La patrie du Grcijia Suthcrkindi est cette colonie anglaise de Port-Natal qui nous a donne, dans ees derniers temps, un beau supplement au vieux contingent des plantes du Cap. Dedie, comme genre, a Sir George Grey, gouverneur de la colonie, il Test, comme espece, au D r Su- therland a qui Ton en doit la vraie de- couverte botanique et l'introduction, au moyen de graines, dans le jardin botani- que de Dublin, ou les soins intelligents de M. Moore en ont assure la possession a Tetat vivant. (Test de la que la plante est passee dans l'Elablissement de M. L. Van Houtte, ou M. Mazel l'avait acquise. A Telat sauvage, le Greyia forme, parait-il, un petit arbre ou un grand arbuste. II se rencontre sur les mon- tagnes, pres de Port-Natal, dans des expositions chaudes et dans un sol ro- eailleux, entre 2000 et 6000 pieds an- glais d'altitude supramarine. Ces con- ditions supposent une resistance aux seeheresses et une demi-rusticite contre le froid, qui respondent assez bien au succes de sa culture en Provence. Fig. 1. Fleur entiere. - Fig. 2. Un petale isole et vu par sa face interne. -Fig. 3. Calice, anneau '■ « ■ II -I ..■■.■ ' ! . ■■ . :'.-.( sale d'un ovaire (tres-grossie). — Fig. 8. Calice portant les cinq capsules connees. — Fig. 9. Section d'une grainc. — Fig. 10. Embryon. belles da :-mouches, comme le vulgai , chaque parcelle de la creati( Une trone parfume sur lequel s'accomplit l'hy- menee et les petales de sa corolle s'epa- nouissent en dais veloute qui voile leurs chastes amours. Puis quand le frele oiseau s'envole, sa toute petite griffe n'en offense meme nullement le moelleux veloute. Toute la tribu des roitelets et des me- sanges fait oublier son infime stature par 1'ingenieux fini de ses travaux et son amour exquis de la famille : e'est parfois merveil- leuxavoir. Parmi ces charmants botes de nos buis- sons, on distingue le Troglodyte, qui con- struit un nid semblable a une petite de- mcure souterraine. Puis la mesange a longuc queue, dont Inhabitation globuleusc n'excede pas la grosscur du poing ct est composee de mousse et de licben. La mere ny accede que par une ouverlure excessi- vement etroite et y nourr't «nn«<»j Ai* >. douze petits. II est vraim qu'une si nombreuse fam tasser dans une chambrette d'une telle exiguite. On croirait qu'clle doit s'y etouf- fer; mais, empiles les uns sur les autres, les jeunes oiseaux nc s'en rechauffent que mieux, et toute la nichee vit heureuse et pleine degaitedans sa couchette exigue(i). Par rapport a I'elegance de la construc- tion, la mesange Remiz etonne encore plus l'observateur. Son nid, suspendu aux bran- ches des arbres, a exactement la forme lieu d'etre confectionne en aussi dure ma- duvct. L'dinci line en est tissee avec soin; pas une fibre vege- tale ne depassc l'autre! Qui pourrait dire de quelle mervcilleuse manierel'oiseauabordeson nid en volant, y entre ou en sort par une ouverture qui scm- ble avoir a peine le diametre de deranger butte de quclques s; ■ • fibrille! . Les araijjnres r>t .[iii, roinnir onfmnrr dans prennent des \ 'Vv rains, dont les males ont l'habitudc, a I le bec pour rer-evmr ><> aliments. C'est par 1'epoque de la pontc, d'emprisonner la cclui-ci. en effet, que son trop severe epoux fcmellc dans son nid. lis en ferment Fen- | lui en apporte, a ehaque instant, quelque - . w \ i forme de boutcille < poche speciale, ajoutee a l'un des cotes du gmilot. .Mais lorsque sa compagne s'eloigne et qu'il veut la suivre, a l'aide de son aile, il bat violemment l'orifice du nid, et par- societes nombrcuscs dont tou se reunissent pour former une immense cite, ayant l'apparence d'une charpente circulaire, qui entoure le tronc de quelque grand vegetal. On y compte parfois plus de trois cents cellules, ce qui indique qu'elle est babitee par plus de six cents oiseaux. Ce nid est tellement pesant, que Levaillant, qui en reeueillit I — T^ — = un durant son voyage en Afrique , fut oblige d'em- ployer une voiture et plu- sicuis homines pour le trans- porter. Quand de loin, on en apereoit dans ^la campagne, ; tes les professions. On ne s'attendait guere a y rencon- trer de veritablcs couturie- res, car le bee des oiseaux parait assez impropre aux travaux a ['aiguille, et cepen- dant quelques-uns de ces ani- maux en produisent d"al>so- lument analogues a ceux-ci. Je n'entends nullcment parler ici des Tisserins, dont herbes fines, En fait de construction in^eniciise. sus- citec par l'amour de lafamille et du travail, il n'en est pas qu'on puisse comparer a l'ceuvre du Republicain. Ce petit oiseau du Cap, qui est de la taille de nos moineaux, auxqucls il rcssemble absolumcnt, vit en feuilles d'arbres allongees, lanceolees, et en ^ * coud exactement les bords *^*aX en sur S et > » raidc d ' un brin KJh^ d'herbe flexible en guise de fil(l). Aprescela,la femellerem- " >ece de petit sac que ;elles-ci forment, et depose sa gentille pro- ^eniture sur ce lit moelleux, que berce loucement le plus leger souffle du vent. Ce nid, qui < -27,1.. XVII ISTONA ALTISSIMA Hurt LIVISTOM ALTISSIfli. ans les iles de la Sonde, croit un Palmier tres-elegant dont nous ne sau- rions publier la diagnose, par la raison toute simple que I'ouVrage dans lequel il est decrit, s'il exisle, ne nous est pas connu. Le portrait que nous en publions est le premier qui parait en Europe, et nous ne le donnons que pour montrer aux amateurs combien ce Palmier est mignon avant d'etre adulte. Dans ee dernier etat, son port doit etre fastueux et le fera rcclierelier au meme litre, an - J^BI" moins, que le Livistona sinensis qu'il 049^- _ 4: * prime par l'extreme elegance de ses frondes et par la beaute de son armure. -. . - -...-/■*:- 5 ... 11 n'exigc, pour prosperer, qu'une wf/t^' simple serre temperee. ' l. vh. c^=^~- — * 'Iqucs specimens au Musce choisit, a cet effet, celles qui sont etendues 1111 veritable chef-d'oeuvre horizontalement, et il y coud toujours sa demeure aerienne a 1'aide dun surget Le Loriot de nos climats produit un tra- vail analogue. Son nid ressemble a une coupe concave, circulaire, et il est forme d'un lacis d'herbes finement entrelacees. ispend constamment sous la i. branches darbies. II bifurcation de quebpte bout de corde ou de hi de e qu'il a vole dans une fabrique ou une bitation voisine; aussi se demandc f 1578. PASSAGE D' Le Counter des Vosges signalait , "" ,llr dernier un phenomene qui a ""' ' ! des neiges dans ce pays t mardijditcette feuille. ju une enorme quantite de la premiere de la saison, et tombait, nous assist ions a un plus interessanls: des nu'llieis rmant une voie de plusieurs nous apparaissaien sauterelles. Le joui dure quarante-cinq ii n i t luaucs i>.) minutes, ngt-six ans que cc spectacle j a Epinal; a celte epoque, il se La pluparl (l<\s Bruycrcs sonl oiiginn ires du Cap dc Bonne-Esperance ou des cotes occidentales de 1'Afrique. Pour la finesse, la legerete des feuilles, pour la grace et la fraicheur des fleurs, il est peu de plantes qui puissent rivaliscr avec les Bruyeres et, cependant, elles tendenl a disparaitre. La mode, ce despote a qui rien ne resiste, les (■Idimir cbaquc jour un peu plus des cul- tures. Les grandes collections de ces jolies plantes sontdcvcnues rares: nous Ie regret- tons sincerement. On nc vent plus aujour- d'hui que des plantes d feuillage,dcs plantes a grand e£fet, qui out, il faut bien lc dire, un avantagepai ticnlicr. celui d'orner mieux qu'aucunc autre les appartements, uiais qui ne devraicnt cependant pas, pour cela, exclure toutes les autres fleurs. La beaute des Erica n'est pas encore absolument mcconnue, il estvrai, maison leur reprocbe d'etre d'une culture et surtout dune multi- MISCELLA.NEES. MULTIPLICATION DES BRUYERES. nees, et remplies de terre de de moii i Her les boutures, on a des terrines quelqucs heurcs f les plantations. Les boutures se pi an tent a timetres de distance a l'anh toir tres'-fin. On fait un tr< hJ centimetre de profondeui la bouture en prenant soin que la sect] touelie le fond du tr donner les soins qu'ellcs reclament pour les voir prosperer. Ce sont ces soins, dont une longue pratique nous a montre l'utilite, sdefaireconnaitre La multiplication des Bruyeres se fait par boutures qu'il faut couper sur de jeunes pieds vigoureux, mais ne montrant aucune fleur, encore herbaces, mais non etioles. L'epoque la plus convenable a cette opera- tion est le mois dc fevrier et le mois de mars. II importe beaucoup que ces bou- tres de longueur, nc soient pas mouillees lorsqu'on les coupera, et il est bon qu'elles 3 fortement drai- Uin dewier du pi I, nsolu centigrades. Quand on arrosc, on < grande attention a ne pas moi boutures, et toutes les fois que pen. pui- qu on voit que les boul pousser, on doit les i davantage, et les decou ment pour les laisser ainsi pendant 8 ou 10 jours. Apres cela on les met sous un chassis tres-pres du verre en leur donnant beaucoup d'air.Arrivees a cet etat, les bou- tures ne redoutent plus riiumidite;aussi les arrosements doivent devenir plus copieux et plus frequents. Quand les plantes sont assez fortes, on les separe, on les met cba- cune dans un petit pot separe. Autant que possible, il faut lessoulever avec une petite motte. Les pots sont ensuite places sous des chassis froids, n . On 1 t,quand la reprise ,rs tres-pres prive ( oiiipletement d air -e est nperee, on leur rend LES AMARYLLIS A L'EXPOSITION cs a fait, par l'eclat et 5S fleurs, l'etonnement e sont les Amaryllis; genre men vieux, mais que les mains ha- biles de M. Van Houttc ont remis a neuf, transforme, eleve a des hauteurs impre- vues. II y avail dans un des salons, assez mal eclaire, quelques eentaines de bulbes de ces belles plantes, aux grandes fleurs strides, rubanees, bordees de toutes les nuances, depuis le blanc porjusqu'aii plM riche cramoisi. Une nouvelle vanete cou- ronnee tendait meme vers le violet. Le lot de M. Van Houtte etait d'un choix irrepro- chable et depassant toute attcntc. 1741-17*2. APHELANDRA AlIRANTIACA ROGZLI . oetcibs). CIIAHACT. GEM- 11. — Vide supra, vol. I (18i'i), . CIIARACT. SPEC. — Vide ibidem. 3 jr^yM^^r Pi"- Ap|T IW," Z2^-^^^A7^^C. «!'•• I'liorliVulUMir tm^.is i, nvail p.. & " > Mri^S, SS£;ri l> .1. 1). Hook £C£ liulll .l.iy/Ar- nouTcUp^^no ss .Mr\i, |ii.- M. 11. (l.Boezi ni M. I-M. Ilnr/I. i.ll f|r ; 1581. LES RH0O0DEHORONS DE L HIMALAYA A CHERBOURG. HI MISCELL. Cherbourg jusqu'a Brest permet de cul- des climats plus chauds. Ce resultat est du, scion moi, a la presence du Gulf-Stream, cc grand courant d'eau chaude, qui part du Golfe du Mexique, traverse l'Atlantiquc ct vient passer assez pres de l'entree de la Manclie, non loin du Cap Finistere, sur la pointe duquel se trouve situe Brest. L'on a constate qu'une partie de ce grand cou- rant entrait danscctte mer et envoyait ses cflluves a pen pres jusqu'a la hauteur de Cherbourg. Plus loin, du Havre a Dun- kerque, le cliniat change subitement et se trouve sous ['empire de froids rigourcux, tandis que sur le littoral dont je viens de parler, le Gulf-Stream amene sans cesse avec lui dcs vapeurs d'eau chaude, vapeurs qui, lorsqu'elles viennent a toucher nos rivages, rencontrent la une temperature plus froidc, se condensent immediatcment ct retombent en pluie : de la un ciel sou- vent brumeux. Le rayonnement ne s'opere pas et les gelees nc sont pas intenses. Le meme climat, du aux memes causes, cxistc dans les iles anglaises de la Manche et sur les rives du canal S^Georges qui, on le sait, separe l'Anglcterre de 1'Irlande. Voila ce que j'ai ccrit bien des fois, voila cc que jc crois devoir repeter pour la Flore des Serres et des Jardins de V Europe, parce que ce journal, etant repandu dans le monde entier, portera, dans un grand rayon, a la connaissance des amateurs fait qui me parait tres- ,ir: i-a; pli e )<• 1 mi .Ii! de I'Hima- prospen chauds que le libre chcz nous ner sur chacune des plantcs quim'occu- pent une courte notice etablissant l'etat de Lui vegetation a Cherbourg. 4° It. argente mw. Arbuste a tres-gros hois, tres-vigoureux, s'elevant de 1 a 2 metres, bien ramifie, a floraison abondanteet facile. L'annee derniere, dans un de nos jardins, il a donne huit ombellcs de fleurs, qui ont parfaitement reussi; ces ombelles se com- posaient chacune de 28 a 30 grands fleu- rons campanules, d'organisation charnue et de couleur rose lilacc'o: feuilles d'un vert VNEES. glauque en-dessus ct blanches cn-dessous, tres-grandes. Arbuste magnifique dont les jeunes pousses sont saupoudrees d'une poussiere blancbe-verdatre. 2° R. Falconeri. Atteint a peu pres la meme hauteur que le precedent, egalement a tres-gros bois; feuilles tres-grandes spatu- lees, d'un beau vert en-dessus et tapissees en-dessous d'une couche de laine tres-fine de couleur cannelle.Cette plante qui a, dans mon jardin, \ metre a peu pres d'elevation porte dix branches bien aoiitees. L'annee derniere, elle m'a donne une ombelle com- posee de 28 grands fleurons campanules, d'un jaune-verdatre; fleurs que 1' r.-rla a des fleurs en ivoire vert. Elles exhalaient l'odeur bien prononcee des fleurs du Sor- bier dont tout le monde eonnait 1'arome agreable. Cette annee, la meme plante a, au moment ou j'ecris, un bouton gros comme un ceuf de pigeon qui me fait csperer une belle floraison pour le prin- temps. Ces deux arbustes ne craignent aucunement nos hivers; ils supportcnt 8 a 10 degres centigrades au-dessous de zero sans souffrir, temperature que nous avons rarement iei; ce qu'ils ont surtout d'avan- tageux,c'est que je n'ai jamais vu geler les boutons a fleurs. Si je fais cette observa- tion, e'est que dans d'autres especcs que je signalerai plus loin, j'aurai a faire remar- quer que, bien que les plantes ne souf- frent pas, quelquefois les boutons gelent et tombent avant la maturite. 5° R. Jenkinsi. Arbuste touffu, s'elevant peu, formant chez nous de fortes touffes pied dont 1 1»,50 dec se couvre de 50 a 60 boutons d'un beau rouge et qui, dans le mois de juin, donne des ombelles de 5 a G grandes fleurs blanches, campanulees et repandant un parfum qui tient de celui de la fleur du Jasmin d'Espagne et de l'Oranger. Vers le soir, lorsque cette plante est en fleur, elle embaume 1'air de son parfum le but de les porter ; t 1582. A PROPOS... DE L'APOCY « Je mettrais Purls dons mon Gand ! » s'exclamait un jour, dit-on , le vieux Charles-Quint. — N'cn deplaise a Lutece, si nous nous enorgucillissons encore, par respect pour les gloires de nos ancetres, de cc defi tout imperial , la Babylone moderne se battra bien l'oeil aujourd'hui du temps jadis; en le rememorant, nous NDROSAMIFOLIUM I a ceux dont la figure se tro journal de monsieur A'.! Ce it indispvitsable vegetal parte ; fjue je nui. su retenir, ear if 'inlm-lime d'une \ ieille dame ubese us l'influence d'un soleil ardent in- sa plus grande longueur pour [■juxpi'a (icndbniiiiic. siege tie noire uflee. , larmes d'attendrissement, d etions de ne pouvoir lui ac Apocynum androsa; mi folium en guise.... d'attrape-m ouches! Cc sont de toutes pe tites mouches de jardin que prend YApocy i folium ct non pas celle; f 1583. - ivlat e ces intrepides in- naluralistes que les cnts d'horticulture d'Eu- travers les contrees les globe, a la rechercbe de : la flore qui viennent grande \ p.-ralure -runle d< II faut s position au soleil, 1'abri d'un roeber, d"i arbre, unc veine de terrain plus seche nnturellenient drainee. Envoila assez pour | en : que cette plante puisse prospcrer, tandis de quelle ne pourrait vivre a (fiielques pas teni plus loin. Eh bicn ! dans toutes les series, ete il existe de ces places privilegiees ou l'air j pie. est plus (baud, plus sec, moins agite et ou notre plante depaysee pourra aussi pros- perer et supporter sans accidents la mau- vaise saison; car, une fois le mois de mai arrive, toutes les scrres froides deviennent des serres cbaudes et les plantes des regions les plus briilantes de l'Afriquey seraient in- dubitablement calcinees, si Ton n'arretait les rayons devorants du soleil a travers le j'avais toujours pense qifun grand nombre de plantes des tropiques. dont la vegeta- tion est toujours en activite, pourraient supporter, pendant quclquc temps, un abaissement de temperature heaumiip plus on, on j grand que celui qu'elles eprouvent dans nt fort leur habitat naturel, a leur periode de re- ec une pos, si Ton parvenait a suspendre ou, du a tern- moins, a diminuer consideiableiiient l'acti- s, jus- vite de la seve. Aussi, depuis plusieurs je applique a faire des s ae la ptainc. eludes sui eelte eaie-orie <\e ])lantes. J'ai de chose pour | echoue j ■ centime- tres et porte dans la serre ou il devra rester toute cette premiere anne'e. On 1'ar- rosera de temps en temps avec de l'cngrais liquide, eton ne laissera jamais la terre se dessecher. Par les chaudes journees d'ete, des seringages .Ne > les ont une vapeur -alutair de de i « pourquoi I'amateur laisserait-il sa serre froide toute vide pendant les cinq mois qui scparent la sortie de la rentree des plantes pour les- quelles cette serre froide a ete construite et qu'est-ce qu'une serre froide que Ton tient fermee pendant Fete, si non une veri- table serre chaude qui serait si belle paree de C.esneriacees? » Je sais, par experience, que e'est en effet la maniere la plus belle et en merae temps la moins coiiteusc (car e'est pour les petitcs bourses que j'ecris) dc decorer une serre qui, chez bien des gens, reste pendant tout l'ete dans le desordre le plus complet et devoree par les ardeurs d'un soleil brulant. Mon intention est de vous indi- quer procbainement la maniere de cultiver ces admirablcs plantes qui sont Tobjet de tous mes soins. Aujourd'bui, je ne parlerai que du gouvernement estival de la serre, pendant qu'ellc sera occupec par toutes les plantes qui doivent faire le sujet de nos tOUJoUi 5 perature etouffee, suffocante et privec d'air : je ne connais pas de plantes qui pourraicnt vivredansceseonditions.il leur iaut a tonics beaucoup d'air; seulement il ne doit etre ni direct, ni froid. Des les premiers jours de mars, vous avez du deja enduire le vitrage d'un badigeon compose d'une colle de fe- rine tres-claire et tres-cuite, dans Jaquelle vous aurez ineorpore un pcu de blanc de Paris et de cbaux vive fusee : enduit tres- resistant quand il a ete bien seche par deux ou trois journees de soleil et qui donnc a la vitre la teinte du verre depoli. Au mois de mai, apres la sortie des plan- tes, il vous faudra encore, pour attenucr davantage les rayons du soleil, etendre par dessus soit des claies mobiles, soit des e de seigle li\ > latt.es. Toufos r . ul jre extcrieure de 18° a 20° centigrades, vous d'un cran quelques chassis du bas i.-s tabaliercs du faitage VoU> (''talilil'C?. uii lcger uu \es journecs froides, soml Vous fcrez en perature aussi 1 20 et 50 dcg] lage qu'un cx^, ^ brisera pas. II vous arrivera, t nees brulantes de juillel et i pouvoir ompecher la chaleur penetrer dai profiterez pour donner la mtite d'air possible, pour nips, si la tcmpelc arrive. liforme que possible, cntre s, au moyen de plus ou mi d'oinbrage. I'a agissant de la raideur dans le feuil- xlerieure de „, ~js jours-la ne de faire avec de l'eau tres-froide(l), trois et quatre seringages dans la journee : une petite orgie accidentelle ne fait jamais de nial. Snarl mense ebriari.... rccomniandc Ovide. Revenons a notre bouture de Bananier. pour voir si elle n'a pas besoin d'un second rempotage. A partir de cette epoque , il i'amlra reduirc progressivement les arrosc- ments, de maniere a ce que la motte soit a peu pres seche pendant les mois de de- cerning. Janvier et ievrier. Alors la vege- tation s'arretera net : la feuille roulee, qui f'oiiimeiHail a sortir, ne s'allongera pas d'un millimetre. Place dans I'cndroit le plus sec et le plus chaud, veillez a ce qu'aucune gouttc d'eau ou de buee ne determinerait infailliblemen, . ct decomposition. Tous vos soins j" J" |H»lUMl.s | MMM 1IS ,1 , ,„ ,1, nU(U J. BfS^^ , A:^L t, (:4 ;, - , "»'! ;, ' : l••;■ |, ! rout a lui eviter les courants d'air froid. une trop grande humidite dans l'atmos- phere de la serre et la gelee, et, enfin, a proieger ee sommeil qui ne doit finir que lorsque le soleil viendra vous seconder de sa chaleur. Voila le traitcmcnt hivernal de chaque annee des Bananiers, quel qu'en LesBananiers pement iiatTailemenl pios- hMir appcfii n I. mii taille, el en les metl dans un compost trcs-ricbe; mais ils n Iciii'li mi! jamais le dt : \ eloppenienl de t que cote, dans le sells de la longueur de la serre, un jeune pied de Caladium esculen- oius, un pied i\v Mtiniiiht zebrina ou d'autr >s \arietts; entre les Ma- pendant aux Caladium, deux pieds de Strelitzia regifHB et sur tout nis de Lycopodes. L'an- nee d'apres, to detruite; vous ai rez un admirable Inuillis a une idee de la vegeta- tion luxuriante c ns (ropiqucs et le tableau du massif qui or Le Bananier sc reposant en serre froide pendant l'hiver, r este trois ans pour attein- de\ek>imement et pour fleurir. Des la seconde annee, il emet une quantite d'ceilletons. S'il est en pleine . '• ■ ' en conserverez quatre des plus regulierc- ment espaces et i nerez tous ics quiU paiaitront. Quand le pied mere aur Henri el IVnelilie: il -«• desseehera; vous le coupcrez pres de terre auront etc largenient groupe, masquer les pots pour les >oit qu'on les depote pour les tres-bien pendant 1'ete; mais si Ton ne prend la precaution de les placer dans un MISCELLANEES. diums des tropiques, j vus, au pare de Moncea ux, a Paris, s'y maintenir vaillai 11 y avait bien (juelipu-s fcuilies luce'reo. ils presentaient u n aspect imposant et du lilies s colorees, reussis- sent tres-bien en serre froide, tant en pots qu'en pleine terre. A Fautomne, lorsque les feuilles se sont fanees, on arracbe les rhizomes pour les tenir au sec et au chaud dans leur terre ou dans du sable sec jus- qu'au printemps, epoque a laquelle on les vrV.M des Ges serre. Je ne dis terre, dehors, ou il pourra atteindre, -i d'une position 01 I'annee est cliaude, les proportions gigan- fort de les perdre. tesques des sujets de serre. II est avanta- geux de placer cbaque pied sur un bon capot de fumier noir et de terreau, et de les arroser largcmcnt avec de l'engrais li- quidc, 1'agcnt le plus puissant pour cette categoric de plantes. La plupart des Cala- (I)LeS X. phi A proposdu fameux An jardins dont la glabreile diagnose que Bory avait Areca rubra (1), nous avon le Papa Wallner, les Pap; un quadrupede, etc. (2). Or, il y a quelques jours, nous avons retrouve non-seulementlc livre danslequel nous avions lu la plaisante histoire, que 1'etat latent, mais aussi le nom du natura- liste auquel advint la mesaventure ! Ce quadrupede du Cap, e'est le Klipdas (Hyrux capcnsis)el son produit est YHyra- cewm(3) que Thunberg, oui, Thunberg lui- meme, et d'autres encore prirent pour unc sortc de bitume! Le livre qui nous a revele le fait est du D r L. Pappe qui s'est amuse a le nar- rer dans un Appendix {*>) qui fait suite a UN QUADRUPEDE HISTORIQUE. ~WcV capensis kingdom, one, which, if tried properly, will in all probability become an article of commerce. I al- lude to tlie f/i/raco/m, much valued by many farmers, and well known amongst them, by the g^Sg! any specific secretory organ, from w that tli» fhi iceuni i> piodun'd l.\ t be observed ::::■ ■',■,' ;. BriUain,.4i,S«Goorg U. Le p* I. Pappe 3IISCELLANEES. f 1585. L'ARAIGNEE. I'araignee n'est [ par une glande particulierc, situee a in insecte n'a ni : terieur des palpes-machoires qui ope Vlr'-bu' fluido Ullliiferc i lines personnes est elle-meme infini- | volume les surpasse de beaucoup ; et dont la morsure est aussi redmilable qifelles saisissent sur les arbrcs. Sur 1 ■>appareil toxique des araignees es absolument analogue a celui des serpents seulement il n'a que des proportions mi croseopiques. Ce sont aussi des dents mo (,>. t 1586. MULTIPLICATION DU GYNERIUM AllCESTEl II faut avoir bien supcrflu. En effet, i! est aujourd'hui Ires- pcu de pcrsonncs, si meme il en est, qui, au point tic vue de rornement, n'aient pu apprecier tons les avantages que Ton peut en rctirer; aussi nous proposons-nous la multiplication. Celle-ei, de merae que celle de la plupart des plantcs, se fait de deux manieres : par graines lorsqu'on en a, et, a defaut de ccs dernieres, par la divi- sion des touffes. Ces deux proccdes ont chacun leur avantage ct aussi leur incon- venient. L'avantage que procure les grai- nes, e'est, lorsqu'ellcs sont bonnes, qu'on est a peu pres sur dc la reussite; de plus, on court la chance d'obtenir de nouvellcs oit lors de l'empotage des eclats, de ne pas briser les grosses racines nouvellcment devcloppees : e'est d'elles que depend tout le succes; les vieilles ra- cines, aucontraire, ayant atteint leur apo- gee, leur presence est a peu pres inutile ; on peut done, sans grand danger, en faire la suppression. avantage qu'on obtient en l'epoquc preritce. divisant les plantes i s'explique aisement si l'o les racines des Gynerium sont, pour ainsi dire, presque annuelles; que tous les ans, vers la fin de Fete, il s'en developpc de nouvellcs, et toujours a la partie supe- ricure de ces dernieres, e'est-a-dire au collet; que, par consequent, ce sont ces ra- cines qui, les plus jeunes et les plus vitales, sont precisement celles qui determincnt la obtenir aussi beau que celles ; r&issi( »us obtenons. le; on court meme la mauvaise Lorsqu'on est suffisamment pourvu dc obtenir dc moins belles; de | plantes pour n'avoir pas a craindre la 1'on tient a conserver celles-la, i mauvaise chance d'une non-missite, on urir a un autre mode de mul- j peut meme essaycr la culture a lair libre, celui de la division des touffes. 1 et planter immediatement en pleine terre, !•. (I nne autre part, ce model exactcroentcommconleferait.parcxcmple, st pas toujours suivi d'tin plein >'il s'a-i-ii! d'.willrli.n- .i'arlicbnufs. Dans t tres-mal ; que parfois, meme, fait a I'ombre, dont la terre soil meuble Ct ; peu pres completement, nous legere; et, si elle n'a pas ces qualites, on : connaitrc la maniere dont les lui doime. soil par des labours, soit par ions, ( >i «pii nous ;i toujours par- des amendements; ensuite, apres avoir 15 sep- prepare les eclats ainsi qu'il a cte dil pre*- cedemment, on les plante, soil a I'aide Ue cha- d'une houlette, soit avec les mains, mais urgeons non avec un plantoir, afin de ne pas briser nettoye les jeunes racines uui, grosses et obtuses, jr- loilll'.vs I cut diviser; puis, nprr [ui les composent, et n enlevant toutos | e > \ i ■illes fcuil sde la son i ! qui, gro \ donne une legere i tsous la forme chaque plante. Inutile de dire que, coucbe qu'on a dii preparer d';i un coffrc. Lt on met les c soin. [tour cnipeeber 1 soleil. II n'est pas ncccs plante i une dc la preparation des eclats, su dans ceux-ci une grande partie ties feuilles alio iporation desscchantc i •■sul!;,! qu'on obliemh-; • la plantatioi sont largement suflisants. | les pb en 10 a lit jours au plus, I 20 it reprises, et les racines, ! feu les jardiniers, tapissent le \ tou etale partout le litien Si le temps t t eha.nl et sur >n auiiinentera succes si, plu- MISCELLANEES. 65 sieurs fois par jour, on projette sur les sous des chassis, on obtient cependant lc plantes, soit avec un arrosoir a pomme plus ordinairement des resultats tres-satis- fine, soit avec une seringue, un pcu d'eau faisants. Du reste, combien est-il de gens qui, en rafraichissant les tissue tiuiirihuera qui pu>,sedeni dc- Cijinrium ct qui n'ont puissamment a la reprise. ni coffrcs, ni chassis? Nous pensons done Si, en agissant romine il vient d'etre dil . leur etre utile en lour iudiquant un moyen onn'obtientpas une reussito aussi assurecni a l'aide duquel ils pourront les multiplier. tout a fait aussi bonne que lorsqu'on opere carii. f 1587. NOTE SUR OES BEGONIAS QUI PROSPERENT EN ETE EN PLEINE TERRE. Mis en pleine tcrre, lc Begonia f'tich- Ses fleurs sunt tres-abondantes ct d'un feuillcs sont d'un vert plus fonce ct plus de meme que le IL furhsioides, la florai- luisantes ct les fleurs se montrent en abon- son se continue aprcs la remise en pot. dance, quoique generalemcnt assez tardi- Cc traitement convicnt a la pluparl des vement; mais ce n'est pas un mal, parce Begonias americains, du Mcx ique, tics pla- que les racincs etaut Ire— courtes el Ires- (eauv de la (ioloinbic et du liresil: mais il fournies, la mottc est petite et serrce, et ne reussit nullemcnt pour les especes de rien n'est plus facile que de remettre en l'lnde. pot pour achever la floraison en serre Les trois especes dn Cap vont bien aussi froide. dans ces conditions. — Dans tous les cas, Une espece bien mieuxappropriec encore le plcin soleil est leur meilleurc cxposi- k la culture et a la floraison perpltuelle, en tion. p. plein air, est le B. incarnate (du Bresil). f 1588. LES PLANCHES OE LA FLORE A ^EXPOSITION INTERNATIONALE DE GAND. is les anciens salons, l'Exposition se I ensemble, la culture maraichere, les outils ait pcu riante. A l'une des extre- de jardinage, les paillassons, les pots .< des [.Luis el des planches coloriees, ' fleurs et les oeuvres d'art et de lilteralure ment colics dc la Flore des Srrres et horticole. On peut n'etre pas e-alemeut des. lard insde t'Furojjc, que nousallirmons. competent sur tous ces objets, dont lc rap- en depit de la 10 e section, etre les plus j procbement, qu'on veuille bien le croirc, parfaites que Ton public en Belgique et n'est pas de notre invention. La 10 e section du jury jugeait, tout' {Revue trimestrielle, avril 1868, 58»vol.p. 80S). t 1589. UN THERMOSYPHON SANS TUYAU OE RETOUR. Un amateur, escorte dc son arcbiteete. cliaull'er a la cbaudierc ; l'apparcil .... ne viol un jour nous consultcr. Son appareil man hail done pas. nc marchait pas. Cet arcbiteete emerite en 6 Arcbiteete! deroula le plan in extenso : tout le par- « .soy,/, i>iui.-.t m;irun,M<:Vst voire im-ita-: .. <'«-' tuvsui ju'enait I'm a l'extreinite opposee Que d'amateurs cimliciit iiialbcureii-c- a la cbaudierc et se terminait definitive- ment le placement de leiirs ajipareil- > <■ ment la par un superbe vase! L'eau ne chauffage a des mastaerttm qui Bnisseni pouvait done s'en retourncr pour se re- par les abreuvcr de defodts! '• vl1 1590. SURABONDANCE DE GIBIER. Nous lisons dans le JYewspa- TRAQUENARD > inonces, le raeme Garde- fournit une qui iMulant tr.Viirnle h In priiU' : c'cst le P);'x-Cuumnt d'un fon- i (I), orne de figures, ire Teffet que h ti main Litteralement, ii:iq;:euard construit ouvant cndommagor la base de t 1592. MANGEO Toutt cote de I i figure pitense que fait i-dessus, le qu offre a s i:nc mangeoire a l'aisan> la l.ele n posant ses pattes sur ■ de peda c forraant maivhepied : quons, d'apres lc dessin d'une facturc un )is,-a\i pen! parfaitemenl oldique de cote, au lieu tie' sYc; self act ».«//«'/ ' Dans lgins que s'est pris le drole! encore trop bon pour lui ! iippiondi'a ;i roster chez lui ! » 1593. PORTE-SAC, ."igncllc ei-contre, empruntee au lVpiTMl toile plu""s"n.plo les sacs pendanl >|ii n pared se compose d*U mi'talliquc auqucl sont attaches quatrc crochets d'acier qui tiennent l'orifice du sac cntierement ouvcrt, de facon qu'on peut remplir celui-ci avee la plus grande * personne. Le les Pn iippl.'-i- 1594. LE CLIMAT DE L'EUROPE. I.al.V; gnlfe de Venisc sc gela, (•fail de«ccndu a 20 degre -de>>(Mi- i Pn .'fait pris depuis Cmnoi En1l5 >us allons reproduire ici un tableau jusqu'ala ie par Arago, d'apres lequel on verra la glaec. Le vin se gela dans les la congelation des rivieres, dont par- (18 degres de froid au 1(, nt les anciens, n'est pas une preuve en j meme en 1216 et en 1234. Des voitures i'aveurd'un changement dan-; le r-limai de ehargees traverserent l'Adriatique sur la l'Europe. glace en face de Venise. Le D ,En 860, l'Adriatique et lc Rhone se gele dans toute sa largeur, en 1236, pen- Sclent. La congelaiimi emnpb'te du Rhone, dant un temps considerable. Ml -I m.L\M.I> Dos voitnres ehargees traverserent lc I Ics nvie Rhin sur laglacedevant Rreysaeh. en 1^90. dc la Pi Le Cate-af i-tait ati-i mtalenient pris. i a porter En 4505, le Rhone et mines les rivieres l.a mer se gela a .uar>e de France se gelent. Les vovageurs a pied ainsi qua Vcnise. Les eh ct a cheval al'laient sur la glace du Dane- I le Rhone sur la glace en 1 mark a Fuheek et a Dantziek. Tons les ha ltolle venitienne set fleuves d'ltalie ct de Provence se gelcreni loglaccsdans les lagunes, < en 1334. Le Rhone se gelcaAi les. en 130',.. En 1038. lean du port dc ? a nne grandc proi'ondcur. On lc traversait ! avee des charriots charges. Le Danuhc se gela dans tout son cours, ; pendant l'hiver de 1408. La glace s'ctendit sans interruption de la Xonvegc jusqu'au no ccllcs du Languedo rrettes ehargees. riv. Les a 1030. la Seine fut prise du eeembre. 11 gela ensuite sans n dn 21) deeemhre jusqu'au , Unc nouvclle gcie'e roprit pen l)eu\ Cette memo annee, il neigea en Hollande pendant quaraote jours de suite. En 1400, le Danube resla gele pendant deux mois; le Rhone se gela egalement. On coupait la ration de vin des soldats avee la hache, en Flandre, pendant l'hiver dc 1408. Lc port de Genes etail gele les 25 et 20 decembrc 1493. Quatre ans plus tard, le port tie Marseille se gela dans tmile son etenduc. Le jour dc l'Epiphanie, il tomba trois pieds de neigc dans cette villc. En 1344, on coupait le vin dans les tonneaux. 1305 , he tii) i' 1 reprit le 12 f'cvr Charles X, roi de Suede, \UW ■ ■lauhM I hiver de lura, a Paris, depnis le ■» decern 3mars. Une gelee conlinnelle. tres-iniensc, Hit lien depuis le 2 decembrc 1070 jus- qu'au 13 Janvier suivant. La Seine fut prise pendani 33 jours consecutifs. La Tamisc sc gela a Londres, jusqu'a 11 pouces d'epaisseur, en 1084. 11 en futdc memc en 1710. On etablit sur la glace Uii grand nombre de boutiques. En 1720, on passa en traineau de Copcn- hague en Suede. La Seine I'm gelee dans tonte sa largcur dans les annees 1740, 742, 1744, 1702, 1770. 1595. MULTIPLICATION ET HIUERNAGE DE PELARGONIUM J ML :!•' ,■:•'■' '■des j)o(s de 8 a If pouces tic diainctrc: iiple : en contiendront dc 20 a 30; on par | ces pots jusqu'au bord dans unc trop tiede ; on rceouvrc de cloches et aent ne tardc pas a s'operer. <\r hou V PLECTOPOIA (hym..) MGEL10IDES ( van mm* Gesneriaceoe. l,n„,l..s, ,,,,f \ . K,, lH , Flora Ultheit. d. ml. Ges. in Zurich, 1848, II; Hot. / ,,, etc. etc. — Colla, „. m,s a,!,!,!!,,,,,* He. .1/,.,/*. ,/. «. .Irr ( „/. d. Sc. di Torino. S. 2, t. 10, 18i9 (nov. 1846). (Voir paimlalii; tubus ..l*li<|ii.- ii.seilus rectus obconicus; limlms i-in K ens S-lobus dcnticulatus. Stamina in- -i : ....i.ii,' -V-, .'."i-.y I,.,'. ''■!'. iH^'!hi^ i |,'ui"'^- Plectopoma Hawst. £tn«*a XXVII, p. 700- _ A, „,„.>. S S p. FORCKEL et CH. LeM., FtOKE IV, < HAliAi T SI'KC t b..-ini;.- !;,(;,• mjImm, umI,., [..•■(.■nt.-. Haw. .iW (.' ', - Lin, V«. ' N.va XXXIV.i). r>3- 68 PLECTOPOMA (hvbr.) XEGELIOIDES ( LeD'Hansb Mag. de Hook. r Hook. II orut r d'unc i uiili.'Mii'l'd.- !//'.- ritqae | alors 'dai cotto plai.to, i.\|-,i XVII, -20), mi, ', ' '■. ■ ., Scheidweiler qui I'appela Sinnin ;i hi !,?<,,;„;//<„ Enfin Pintrepide choreheur , on ivtouillotunt Flora, d'AUemai { Fl„ra hiis, ce pauvre Plectopoma aurait recu successive- mejit les noms de f)!»rh,ia-/l N.i:iif'.l.Hilhl> '■ lis Mini 1m lit-. Iliv ni Hi-mi litalt'S'-llcs "Hi, |).H aux calendesgrccqucs!... Depuis vingt ans, lc prof. Karl Koch attend lc Messie, je veux dire la llorai- son decelte Carmacee que Linden a fini par vendre sous le nora provisoire de Maranta ornala, apres avoir vaiiiement altcndu pendant lon-ltinp-. -a , PLECTOPOMA i ..... (713). e«m (704). i (703). ..) NiEGEUOIDES (l. vh.). ( 4. tricolor (707). j 5. sciutillans (710). .(711). Lors de Ieur premiere floraison, nous comme suit, Iaissant a ceux qui voudrainii rncoiiraijer nos travaux a en faire plus ample eloge. Cette collection d'hybrides de Plectopoma s'eloigne tellement du type (Flore, IV, 31 8), et par la perfection du port, et par la beaute du feuillage, et par I'extreme diversite du coloris des fleurs, qu'il serait maleriellcment impos- sible a un botanisie de sc retroiiver dans ce chaos! Et, renversant l'apophthegme humouristique de feu Charles Morten « L'hortkulteur marche en aueuyle qttand le botaniste ne Veclaire pas, » ecrions-nous, a notre tour, comme Don Juan dans Moliere : « Un flambeau a M. Dimancbc! » >us les ctages de la plante, » lige ecu! rale que dc ses ifications (voye toraIIi.„..„ (Van Hot til). (713). coquet, charmant! Tiges rouges, ra- n\ compacted, feuillage vert fonce ve- de tres-grandes fleurs rouge ( 2. aiireo roscuui(\ an Houtte), (704). Feuillage et mode dc floraison du Plecto- poma (jlnxiu Uvjlonim (Achimenes gloxinicc- flora, Flore, IV, 318); mais, entendons- clies) et se raontranl hors du feuillage. a laide de courts pedoncules qui partent dc l'aisselle des fcuilles. Ses fleurs sont de couleur lilas marbre (et non purpunnes comme dans la planche), a gorge citron, et constellees dun pointille carniin vif. Cest nous! \[ ne sagit pas ici d'une longue | l'une de nos meilleures varietes, mais mat peivhe. Iieie, fluette, a rare et chetif I representee. feuillage comme cela se voit dans le P/ec- 3. caudidnm (Van Houtte), (70a). topoma ghxini.r/Jorum ilonr radmirable Cest !<■ pendaui du precedent, mais garni, fleur est toute hontcuse dc se \oir juchee de \w- en liaut, de grandes llcursblanch.es, tout au bout de la longue baguette que lout jiu—i blanches ,tla\ \""Z!!t^ sanro qile la vho inillier [it colo- Nous disons done... que nous sommcf Vchime- aux courses d'Epsom ! C/est le jour di s : petit j grand Derby J ehacun v niene scs ined- Antilles leurscoursiers! II faut aller vite! rochainc Et en horticulture aussi, il faut allei liizomes vite ! II faut produire du tout neuf, s : que u'liahitaient, teront un contingent detaillea desserrcr es oignons desse- les goussets les mieux claquenimrs ! d'honneur,— en Et pourquoi ne pourrions-nous pas *. sous ees char- I sourire a la vue (!<■ res lielles creatine PLECTOPOWA N/fcCELIOlDES BICOLOR i L\ II I que le pinceau de nos peintres a re- produit avec tant de verite ! II s'est agi de tirer parti de la beaute de la corolle d'un genre, de l'extreme blancheur d'icelle; il s'est agi de s'em- cette exquise sorame de richesses a tou- tes celles que possede une toute autre plante, apparlenant a un genre tout a fait different, ayant pour merite le plus ornemental des feuillages et des fleurs brillantissimes JNous avons opere, couronne notre u-uvre En voici les premis: i d'Epsom — nos coun ni Hants se niontreront t dans 1'arene. prouverons ! Mm's il nous semble que cc qi lecterns voient I S „'.p, les lateraux a bords anguleux, un labelle plus longuement stipite, des appendices cirrbiformes rayonnant de la base du labelle, dont la moide" inferieure est du pourpre violet le plus brillant. Les autres especes a rap- procber de la nouvelle , Odontoglosswn Srh!!mnY\y\K ct Rchb. fil., Hatlii Lindi.., »■„,,,/ pointille : nous avons rejete la dic- tion de son feuillage, tout en m ml pas fi de sa glabreite ct d'an- proprictcs dont nous tenions a fairt somptueux feuillage du a splcndcns qui ne pivdo- jctantlesyeux surles planches ci-jointes. On remarquera memo, dans le Plecto- poma iHvgelioides candidum, ce cachet foliaire du Pleclopoma qui le caracterise s|>(''cia!einent. Les Gloxinias sont-ils desherites? — Pas plus que IcsAzalees denude n'ont detrdne les Rhododendron. Les Gloxi- pas tout autres Qu'ont-ils de scintillants Di da vantage? Ou fill's Sccjitrtnn Reins. Mr l.n occupe :lr sa partie antcrieure; de plus lacules occupent 1c limbe depuis die avec quelques taches brunes res : elle porte des franges bien i'Ccju'-U! drcouverle a la .\om <■]!,•- Odontoglossuiu Daws l'egard de ce bel Odontoglossum. Figurez- vous vine charmante plante dans le genre de YOdontoglossum Rossii, portant des ra- cemes greles de trois a quatre fleurs, cha- cune plus large qu'un florin : sepales de couleur rose, avec des taches cramoisi s'etendant jusqu'a leur sommet, petales et labelle d'un rose pur. « Pourquoi, nous dira-t-on, ne pas l'appeler Ehrenbergii? » Mais YOdontoglossum Ehrenbergii a la callosite de la base du labelle tout a fait Odonloglossum Dawsoniamim Rchb. fil. is : ses couleurs, aussi, sont celles de lien Odontoglossum Iiossii Lisdl. « Mais rquoi done voire plante ne serait-elle c dernier a des fleurs plus grandes et plus longues, des sepales et petales aigus et plus etroits, le disque du labelle plus grand et plus long et la callosite anterieure echancree avec une earene sur ses deux cotes. « Et pour- quoi done pas YOdontoglossum rubescens Lindl. ? » Cette especc a la fleur bien plus et tres-large. « Etcs-vous sur de la con- stance de ces caracteres? » Non, personne ne peut etre affirmatif sur ce point; mais, nous fait supposer la Constance de ces ca- raeteres. Et si jamais, chose possible, il sc presente des formes intermediaires entre ces especes et que ce ne soient pas des by- brides, YOdontoglossum ici decrit serait, en tout cas, une charmante et trcs-distincte variete. Aussi, n'hesitons-nous pas a le nommer Daivsoninnum, en l'honneur d'un collectionneur emerite, T. Dawson, Esq., de Meadow Bank, pres Glasgow. VOdonloglossum Dawsoniamim vient d'etre introduit par MM. Low et C e , qui nous en ont communique des fleurs desse- chees envoyees par leur tres-actif pour- voyeur de nouveautes mexicaines, un des rares collecteurs, qui, au lieu de fumcr et de fldner comme ce parait etre la mode a present, penscnt a la science et desse- chent des eehantillons. L'honneur de la premiere decouvertedel'espece revient, du reste, a feu H. Galeotti, dont les collections inedite de ce meme genre. l Mohl ■ i Schl. Hot. Zeit Ses fleurs sont aussi grandes que celles de YOdontoglossum nebulosum. Ses sepales forment des langueltes etroites, a pointe couleur de creme, avec quelques macules brun chocolat vers la base: p&ales oblongs de meme couleur, callosite de la base du labelle jaune, disque du labelle cordiforme, crenule, blanc, avec une teinte rosee, sans macules ; colonne grele, en massue, sans Cette jolie espece semble etre un lien de connexion entre les Odontoglossum nebu- losum el Od. Rossii de Lindlcy. Elle a les pseudo-bulbes greles et etroits du dernier et les petales larges du premiei Odontoglos- IAGILI1 FVLGIDA e. ortg. iVaegelia fulgida concolor. — 2. Megella fnlgida tricolor. < II.YIiACT. GEXER. —Corolla i [uin(|iic!.jl>o, faun: late liiaiiU-. Am, Sl'xjnut i-;i[>italn. in Flora (Bat. Zeitung) XXXI, 249. — Wain. An- <;«/-l 171: II, HM.-l IUns, ,„,/,,„„,„. \\| X , 1 <»'» ,; \\\i\ .._>.) f-_»_| IlM \\i !'.■■!,'■! IK*. — I»e...ms>k. /-7,;re t /,-.v Serres, XII, 21 HilUr/,/,,,,.,,™', A>//,Y/«). -Cii. Lem.miii;, Flore. II (i»M-il lNi i^.^i.f. ,., \,,/ m,.,,.,, mi. Hi). — CV/. Z.(i) ! Odontuglmsum gnuuh pallidum, Klotsch ! in Hort. Berol. Aff. Odonloglosso In*lca- brures d'une teinte lithe el font re de <-" 1 - par suite d'une confusion, a cole des bullies dime espece toute ililVerente. En revanche les bulbes de notre espece avaient, la, pour portrait un dessin de fleurs de VOdon- toglossuin Warscewkzii Rchb., espece en- core non inlroduite, mais qui rivalisera, sans doutc genre, teli l.iM)!.. Odontogloss meme avec le charmant Od. Alexandrae ile ISatcnian. Ouand les bulbes achetes se mirenta fleurir, nombreuses furent les de- ceptions : VOdontoglossum Srhlieperianum sembla fa ire absolument defaut. Mais bien- M. Linden. |.uisd< \f. .Moritz Rcichcnheim de Berlin, du consul Schiller de Hambourg et de M. Adolphe Schlieper d'Elberfeld, zele collectionncur d'Orchidees a (pii nous avons dedie celle-la. La plante a ete e'galcn en Angleterre par M. M. Day. Nous hesitames d'abord a la de- crire, ne sachant pas s'il s'agissait d'i espece unique ou de trois especes tr voisines ou dim Ha! diniorphe de ] <>d espece, sont d'un jaune pale ct ne portent de marbrures que dans leur partie in/e- rieun.L'Odontoglossum InsU'w/i \)vcscinc. d'ailleurs, constarament une tablelte proe- minente sous le stigmate. Nous avons cherche a nous procurer des informations sur la patrie de ces plantes. \: iigi'iitcs. Calyx tubo cum basi •vus, profunde 5-par subaequalis. Corolla ma^na, \ rnlncnso -<■; imp anu- I; * i, ex liasi aiii,'ii>t i Miliobliqua paullatim ampliata. |.ago li'Ks. )fn - rw.u, i,\..M .,,[„ ,s | £/««*o XXVI, p. 168). mtroduUe pa? C. £™J^o' M?f aSSw nou"en le XXVII* volume du nun. mum «,■, |.,m tills, « t •V" -i '»< ""iiptece genre. Dans cememe volume, I'^'c 737, il reprcnd miii inivro analytique et la <"!ii|.!rtr encore, par IYt\ mologie du mot Euco- donia. U y joint la dale de son introduction, (decembre 1839) et la localite ou feu C. Ehrenberg I'u tiiaiM,. ,,, Zapato pres Tlacolula, au Mexique). ■■■• Achimenes. Les Sciadocalyx RcL.Je Cal/co temma *™st., les Brachyloma et les Cryptoloma Hasst., entrent dans son genre Kohleria. ?* U1 / Semparent des Rechg teineria Rr.i., des Cory- Tapina Mart., et 4° le genre Sitininu''" Nun -ur lequcl rauteur seinlilc il'avoir pas dit son dernier nt fiuui «'■ dans nos Prix-Coiirunts. Ce seiait la ouleille a 1'encre! II mi (Tit Iden deja que rauteur ■i jette !.■ r.mt.Miu mii -< ■> travaux precedents, mt de veilles, sans que nous, horticulteurs, puis- ature que nous avion. pu.M V d :,„> I- p.einie.. avaux de M. Haottbw Im-meme. Nous ne nous srions jamais doute que sa nomenclaluri', toute Noire Eucodonia (Eucodonopsis) Uftnhks ( i lore \\I, page!) aura. dees, qui deelara close la scrie des formes Granges de eette famille. Voiei pourtant nos collegues en auront ele >uvel hybride que nous leur , pr.--.li. Depuis longtemps annee. Notre primogenitus , notre Eucodo- nopsis n&gelioides est d'un rose purpu- rin ) le nouveau venu, type de perfec- tion, et pour la forme des fleurs, et pour la nettete des dessins, est, vers la marge, d'un Idas franc marbre de lilas fonce ; la gorge, toute blanche, est strieede jaune d'or et pointillee de pourpre. Tout comme Y Eucodonopsis naege- lioides, celui-ei forme de vrais buissons de fleurs, bien touffus de feuillage, bien garnis de nombreuses et grandes corol- les de brillants colons, tenant assez de la forme qu'affeetent certains Bignonia, mais a orifice plus large. Ces buissons herbaces ont autant de largeur que de (iEGELIOIDES LILAGINELLA (i.. *an hobtte.) hauteur, sont garnis en tons sens, et tres-propres, consequemment, a figurer dans les serres, dans les appartements, soit isoles, soit au centre de corbeilles qu'elles deeorent tres-longtemps , pui; qu'a leurs premieres fleurs en succedent constamment d'autres qui surgissent pendant des mois entiers. La base des Eucodonopsis se compose de rhizomes et non pas d'un tubercule comme chez les Gloxinia , Gesneria , Dircsea, Dolichodeira et Stenogastra. Ces rhizomes ont la plus grande ana- logic avec ceux des Achimenes, Ncegelia, Scheeria et Plectopoma, et se traitent de meme. On les conserve a l'etat sec pen- dant l'hiver, pour ne les planter qu'au premier prin temps, plus ou moins tot, suivant la convenance du cultivateur. l'appcla recemment, MM. Backhouse, '- ; ; M. Linden nous avait envoye un dessin de M. Wall is, representant cette espece ou quelque chose d'approchant : un labelle circulaire s'y presentait avec une splendide bordure de longues franges, rappelant celles des chales des dames turques. Cette plantc nous intrigua singuliercment, et, ne pouvant juger de ses caracteres ge'neriques sans connaitre son appareil staniinal, nous fait neuf et des plus extraordina croyons savoir que M. Lindei Nasonia splendent. seche. Comme cette fleur es"t tres-coriace et qu'elle a du se contracter en sechant, nous l'avons figuree ici d'un quart plus grande que sur le sec. mais nennmoiiis plu> petite que dans le dessin de M. Wallis qur nous avons toute raison de croire e Xul doute que cette plante ne s avec empressement par les am 1'esperance de l'amener afloraison, et c bien peu d'Orchidees final aux soins si intelligent-; «!<• i veurs ? Le Nanodes Medusae v" hautes Andes de l'Ouest de l'Am meridionale. Rchb. {La suite a la prochai* DIGITALIS PURPURE DIGITALIS PURPUREA VAR. La variete que nous Ggurons d'apres le Floral Magazine, appartient au Digi- talis purpurea L. Elle serait due aux semis de MM. I very, de Dorking, qui out a repondre devant Dieu de la fide- lity de la figure que nous montre le Rev. Dombrain. Notre Digitale indigene est chez elle x, granitiques, sa- blonncux; elle affectk tes : c'est dire que pour la reuse dans nos jardins, il y chercher pour elle des tes agres- dysarum coronarium et d'unc foule d'aulres jolies plantos que Ton doit re- nouveler par la voie du semis si, Tan d'apres, on n'en vent etrc prive. Les Digitales s.- sernenl d elles-memes la ou elles croissenta 1 etat sauvage ; mais dans nos froides contrees et surtout dans nos bas-fonds, que nous nommons jar- dins, ou le sol est permanemment liu- mideet froid pendant la mauvaise saison qui dure si longtemps e( dunm! laquellr le jeune plant fondrait mille (Wis, il est preferable de seiner vers la (in du prin- temps. A 1'automne, le plant est devenu vigoureux et passe alors impunement 1'hiver ; on repique, on met en place en DIGITALIS PURPUREA , repe- inars-avril suivant, tons-le, les endroits les plus sablonneux. les plus eleves du terrain dont on dis- pose. D'une nature un peu dehanchee, les Digitales aiment a figurer sur le devant des bosquets qui leur servent nudite. II ne peut etre question de leur donner toute liberie de comme s'il s'agissait de roc ou Ton peut les laisser cIk • de toutes • faut le uellemt . du Digitalis donne des varietes a fleurs blanches. roses , toutes ponctuees a l'interieur. Nos Prix-Gourants offrent des graines de varietes nommees gloxinia; flora que nous n'avons pas vues nous-memo; nous les tirons d'Allemagne, et c'est peut-etre de ce pays-la que derivent celles dont MM. Ivery paraissent faire tant de cas. rees; nous ne pouvons rien uier et men moins encore ailirmcrC). Ce que nous pouvons declarer, neanmoinSjC'estletort immense que font a l'liorticulture mar- chande ces figures d'Orchidees, par exemple, de dimensions ridiculemeot outrees, audacieuscrnenl hariolees de bleu de jardinier et d'une foule d'autres couleurs incroyables qui decouraijcnt et, disons le mot ; qui degoutent les ama- teurs en leur otant toute envic d'acbeter ce qu'ils n'ont pas vu, de leurs yeux vu ! Cesontces peintures de fantaisie qui nous enlevent toute confianee, quand on priere de les reproduire dans la Flore. Nous sommes payc pour etre mefiant. t 1598. CULTURE Mori intention n'etait pas de parler au- jourd'hui de la culture de cette admirable famille des Gesncriacres . 411 ; celle des Orcbidees; i Floue, qui m'ont pu resister aux sollic personnes, abonnecs fait I'amabilite de venir visiter ma serre. La temperature froide etbumidede cette annee(1867), desastreuse pour toutes les cultures de pleine terre, a, au contraire, t ; tr trei-ravorablc aux planles de serres. On n'a pas eu a s'ingenicr pour les preserver de la trop grande cbaleur qui leur est toujours si nuisible. Pour la premiere fois, depuis que jc eultive les fleurs, je me suis vu force, pendant les mois de juin et de juillet, de faire de temps en temps du feu, tant pour donner la cbaleur qui manquait, que pour cbasser une humidite trop abon- dante. Aussi avons-nous obtenu une flo- raison splendide : plus de trois mille pots de Gesneriacees, venant presque toutes de I'Etablissement de M. Van Houtte ou de graines de mes semis. Je le dis ouverte- DES GESNERIACEES. de communaute avec des amis, je Jes ai toutes conservees; et, cependant, combien en ai-je expulsees d'autre provenance!.... Quoique toutes les Gesneriacees, tant a tubercules qu'a rbizomes dcailleux, deman- dent a peu pres le meme traitement, nous les diviserons en deux categories : l°cellcs dont le repos bien characterise leur permet de passer l'biver dans des caisses remplic* de son ou de sable ; 2° celles qui, par leur vegetation etleur floraison tardive, denian- dent de la cbaleur en automne, et en biver 1'abri de la serre cbaude. Malgre cela, nous avons trouve le moyen de les utiliser en serre froide et de les conserver. La premiere categorie comprendra : les Gloxinia tubereux, les Dircsea, les Acbi- menes, Locheria et Isoloma ; CYPRIPEDIUM LAVIGATUM /,',,/„ Philippine CYPRIPEDIBM LMIGATM CHAR ACT CEXEK. — Vide Flo R e, HI, janv. CHAHACT. SPECIF. - Foliis ilistidiis ensilW- !-jil<) lirevinrihus, sopuli: setoso-glanduligen's contort !)cl!o angusto oMiin.y.i ;.< mImi •diformi cmnrgiimto. ll.viBin lu^ijjnliiiii ISvifm. in /,'„ nt ■ enre-ci compte-l r x'S collections? V ciler- ies propager parlout(')? II,,,, <,uuan,,„ (Fi, i fir. .-|. ( . . Et pourquoi? • >Iace, qu'elles fle iu'elles ne sont jar dit que notre ami J. G. Veitch en avait fait la decouvcrle dans les Philippines, en y eherchant des Yaudu Ihtlemaiii. e( que c etait en y trouvant enfin ces der- niers que, d'un coup de filet, il s'empara et des Vanda et d'un lot d'une planle qui lui fit tout 1'elTet d'appartenir au genre Ci/pripedium. ,, re turn. C'etaicnt des Cypripediwu l.vviya- La seconde, Jes Nasgelia, Tydeea et Glo- xinia a rhizomes ecailleux. que jour, nous comraencerons notre cul- ture par la fin, e'est-a-dire par la mm au repos. Nous n'avons pour cela qu'a vous raconter ce que nous allons faire depuis aujourd'hui (20 aout) jusqu'a l'annee pro- caine a pareille cpoque. Je vous ai deja dit que je n'avais en nia possession qu'une scrre froide. Elle est en ce moment pleine commc un ceuf: sur les banquettes du tour et du centre, sont les Gloxinia tubereux, entremeles de Pal- miers, de Draetena, de Pank-um pliva- turn (graminee ornementale que je recom- mandc dune manierc toute speciale); <;a et la, sont disseminc- des piquets l\ plafe- forme, supportant des pots de Caladium, deiVaegelia, de Gloxinia pyramidales, etc., entoures d'Achimenes plar* ? ~ 5 cascade dc iiimicl. tin iiK'tiif [>'»• el rclombant cr fleurs qui cache et le put i faitage descendenl dan- U lion>, des corbeillcs, des p pincca, ues jjegonui inuuruurs, m. ^«.c j'ai dehors des milliers de plantcs qu'il m'y faudra caser a la fin du mois prochain ou dans lc courant du suivaut: il faiii de toute necessite que mes Gcsneriaeces .]<■- guerpissent et que lc logement soit librc pour l'echeance. Cependant je sais par experience que si mes tubercules et mes rhizomes n'achevent pas leur vegetation d'une maniere regulierc, pour acquerir un degrc parfait de maturite, je ne re- trouverai plus au printemps, quand jc vou- drai les mettrc en poussc, que dcs peaux dessechees ou moisies. Or, des la fin d'aoiit, jc choisis un em- placement dans une allee sablec du jardin, a l'exposition du nord et abrite du soleil par de grands arbrcs depuis dix heures du matin jusqu'a la nuit. J'y place sur 1c est, des coffres a chassis. C'cst la que mes plantes, degarnies de fleurs, acheveront leur vegetation com me jc vais l'indiqucr. Les Gloxinia sont, sans contrcdit, les plus belles du genre, par l'ampleur des fleurs, la variete infinie et la vivaeite du coloris qui prescntc de l'analogie avee le labclle de ccrtaines Orcbidees. La florai- son dure a peu pres trois mois, depuis les premiers jours de join jusqu'a |y mi-sep- tembre. Les una produisent des fleurs penchdes, forme du type; lesautres sont a fleurs dressccs (les erecta) , variation obte- nue par la culture et le semis; d'autres enfintiennent des deux et nc sont nidroites ni penchces. D'un tubercule affcclant la forme de celui des Cyclamen, et muni d'un ou de plusieurs mamelons nommes couronne, sortent des tiges, en nombre variable suivant l'age et la grosseur, don- MISCELLANEES. melees. vcloutecs, d'un vert plus ou moins intense ou marbre plus clair. De l'aisselle des feuil- les qui sont opposecs, surgisscnt trois ou quatre pedoncules, supports des fleurs. l T n tubercule age de quatre ans, provenant soit de graine, soit de bouture de feuille, doit avoir, s'il a etc convenablement traite, la grosseur du poing et doit donner de GO a 80 fleurs. Pour avoir une forme irreprochable, un Gloxinia ne doit pas avoir ses tiges deplus dc trois a quatre centimetres de longueur; ses fVuilles tres-grandes (environ 20 a 30 centimetres dc longueur, petiole compris, sur 10 a IB de largeur), seronl etalecs sur poi le pot en forme d'assictte; les fleurs etlcs ' humidit boutons formeront au-dessus du feuillage, \ le fcuil une boulc compacte, sans feuilles ees proporlio ais ipiels pots!. Des la fin d'aout, les plus gros tubercu- les ayant en general fourni une floraison plus precoce et plus abondante, auront, par cela meme, epuise plus promptement leurs fleurs. Au fur et a mesure qu'elles se seront fanees, on aura la precaution de les pedoncules le plus pres possible de l'ais- selle de la feuille. en menage;mi toutcfois les boutons qui pourraicnt s'y trouvcr; car, lorsqu'ils sont sterilcs ou avortes, ils de meme pour Ions les dilfcrents -cures dc cette famille. Les fleurs fecondees,soit na- turellement, soit artificiellemcnt, fructi- fient facilcment; il faudra avoir soin, apres les scringages, de secouer l'eau qui se trou- server, pour les empecher de moisir ct de s'avorter. La floraison terminee , chaquc plante sera examinee avee attention pour enlever seulement tout ce qui serait gate ou susceptible de se corrompre. On se gardera bien dc supprimer ni feuilles, ni tiges; elles sont necessaircs au developpemcnt du tubercule qui en absorbera la seve en placera dans k je 1'ai indique, en les tenant plus serres que dans la serre. Pour cela on sera force de leur relever les feuilles avee precaution, car elles sont tres-cassantes. Aussi j'engage, avant de faire ce transbordement. a laisscr les feuilles un peu se ramollir par une privation d'eau momentanee. Tant que la temperaturcexterieureserachaude,fS''pour le jour, 10° pour la nuit, les chassis seront tenus toujours souleves, a ou de brouillards. Les arrosements seront pas supprimes subitemenl : que Ton verra les feuilles se maintc vertes et fermes, on arrosera suffisamn pluie coffre, ou ils etaient jusqu'alors, pour t PEARCEA HYPOCYRTI KLORA V.ReM 2 £(juateat\ .Scrrr ehaade PEARCEA HTPOCYRTIFLORA E recel. Le Pearcea hypncyi-li/fara Ike., mis en vente I'an dernier par MM. Veilch sons le nom d'Hypocyrlu brcrica- lyx (Veitch), est Tunc des pins jolies duire. Son port, son feuillage, ses ele- gantes fleurs, tout en lui est coquet. M. Pearce, .'excellent collecteur de l'in- ^ One le genre ArctocalyxWi dusirieuse nn.lson \ eiteh, notre ami, le i\u$cmcSbU>Hop/njra Ikvni.t" D r Regel, aura fail plaisir a tous les Que 50 p. % des membra Gesneriomanes, car, ainsi que le fail genre Besleria avaient reeu d'a remarqucr avec juste raison le D r J. D. lets de logementi 7 ); Hooker, elle a des rapports d'une part. Que les genres Ilruvh >ihma\ non pas avec les Gloxinia (Unmii.) Calanthus Oerst. (»), Caloplech (Ligeria Deca.s.ne), mais avec les Gloxi- Calypsoa Hort. (»<>), Centrosolt m'a L'Herit. par ses rhizomes; elle tient, thamO 1 ), Cheirisanthcra Hour. d'autre part, an genre Hypoctjr la par la risanlh?ra(Dox)OE*STAU),Co forme de la corolle et aux Gesneria par Koch, et HnsI.(«), Collandra ses glandes. Son calyce exigu la distin- gue encore de ceux de la plupart des (1) Bot.Reg., 1845, misc. 77. - 1 Mm,.. 40«>. — Walp., 7?^., II, 716. — ant res gesneriacees. llurtwcr,;. (Hort.). Le D r J. D. Hooker avail declare X XXIX '-"■>'' ,f, "'"'""" ( '-' Eu 't ,i * ce ") ioiii' le ffri/iimitia punctata Li\i> vail ele deiruil par son autcur c tyiceaQ) ; Que le genre Anisop/crtas ()i:ie rlii l-rntlu-aathas Haxst. du Que le genre ,l/W;/« II v 86 PEARCEA HYPOCYRTIFLORA E. Regel Conradia Mart.C), Corytholoma Dcn(2), Corythopleclus Oerst.( 3 ), Crijptocaula Hakst.W, Cryptocolumnea Hanst.(S), Cyrilla L'IIerit. (6). Cyrtautheinum Oerst.(7), Cyrtodeira Hanst.(8), Dmu- tewe/to Oerst.O), fKraea Dcxe.O"), Diravo-Gesnera Planch. ( ' i), Duchartrea Dcne. (12), Eucodonia Hanst. C 5 ), et cin- liorticultcurs, en ci j espece de KlugiaW e, toutes les Cyrtan , hi;. botamstes approuvero nblablement l'auteur qut simplificr la oh pres enfants comme ceux tie ses col- logues. II a, du reste, tres-nombreusc progeniture « hij kan tegen 'tverlies, » conimc on dit en flamand. Restc a savoir ce qu'il (era de notre Pearcea Regel ; — son prochain travail nous Fapprendra. II nous apprendra bien autre chose peut-etre encore, cai « Je ne suis pas eloigne » dit-il(^) « d< rallier. coinnie tributaires denies Gesne riaeees, les Cyrtandracees, les Ramon diees, les Orobanchees et autres Schma rotzerformen. • En agissant ainsi, quan aux Cvrlandracees etaugen qui en faisait partie, il n'aura du rien invente et en reviendra tout si ment aux anciennes traditionsC ') ; sett- lement, a I'inslar de LindleyC 6 ), il les mettra a la queue, tandis qu'Endli- cher(l7)J es mcttait en tete de la famille. Si tout cela s'executait de Tagrement la science, nous y ippnriorail entrc autres comme t les Liebigiaffl, les JEschy- >, les AgaltnylaW , les jolis Didymocarpus (3) , les Chiritai 1 *) , les Streptocarpus , le joli Ramondia , le Rehmanniu. les Khigia miinanl des fleurs de Clitorea, les Cyrtandra velle espece si belle de , etc. : tout ce monde-la elargirait singulierement la famille! mt, le D'Hanstein parve- - les Orobanchees(~h c'est ,ulm de fil de belle qnei 'ions-nous pas ih Loranl.hees dont il exi especes ? Les figures que nous en floribunda, entre autres, qui croit au King George Sound, a cote de nos jolis pelits Cephalotus et que les habi- tants nommentlMrfire defeu(¥ire tree), de ses abondants thyrses de fleurs du plus bel orange, et jusqu'a notre Gui, le sentimental mistletoe des anglais. N'y aurait-il pas la de quoi garnir de Gesne- riacees toutes les parties de nos jardins. Et une fois les Loranthecs apprivoi- sees, il n'y aurait plus de difficultes a trailer des Rafflcsia. des Bniymansia Blume et meme des Cytinacees! II suffi- 11. {■!> tl,-J,3, i, :i, 6, 7, 8, 9) p. 4 ■ - ,.. *:;- l.innxo. \\\\\ . ±1> (13) The suborder Cyrlandre , . !i,i- li.'cii i i'.rl. — (10, (1) J. E. Plancho; i->) Flore. 111,-27 -Jfli.-JiiTH ->V VI (i) IV, 358. - (5) ^ (5) Flore, III, 197, 236, XIII, 175; XIV, 101- — 5: IX, 153, sans compter ti) I, I-":,: i 3; III. 283; IV, {07; VI, 306. ... " i i. , ,!i!i,., Gesneracew, in (16) I.INl.I.., (17) Kndlh:.. i,;,.,j,i: i: centimetres les rayons tombcront de face sur le verre. Si les nuits devenaient froides, on pren- ! jours de dessication sont I DICHORISANDRA UNDATA Li DICHOMS.HMA IISDATA Jolic plante rablee, disposant i tigclles de facon ([uel<|ue nnuloi d'urieinerqiie tudinales alternativement d'un vert a j dc: Toiiv.'v U. Wallis. » tenons en serre medioere- jde et nous ne sommes pas empresses a en atleridre les ma de leurs pots en secouant toute Ja terre teur, toutes les racines le plus pres possible du tubercule, mais les tiges, alors desse- ckees, a un centimetre a peu pres dc k geur pour ne pas endommager la couron qui doit fournir les pousses de 1'ani suivante. Si on arrachait les tiges, courrait risque de les detruire ou d enlever une partic. Si quelques pons nouvelles s'etaient deja d< : \rlt'rs | anticipation pendant la dessication, mer gez-les et n'en soyez point inquiets : clles rcsteront telles pendant tout riiiver. Tous les tubercules classes par n"" d'or- dre, si vous avez une collection etiquette, seront places a nu pendant deux ou trois jours, dans un appartement chaud, sur des feuilles de papier, pour finir de se ressuyer ou cicatriser les blessures qu'on pourrait leur avoir faites. Alors procurez- vous des boites de bois larges, peu elevees, comme celles dont se servent les tailleurs d'babits; vous leur mettrez dans le fond ine eoucbe de gros son de froment ou de aUW !in tic-sec, sur laquelle vous instal- erez vos tubcrcules, assez distants entre jux pour ne pas se toucher et le cote de devcloppant une direction itc impuNsible ; que des caisses, empile: les uns au-dessus des autres, dans un local sec et a l'abri de la gelee. II ne faut pas croire que les tuberculcs de Gloxinia exi- gent de la chaleur pendant leur periode de repos : trois a quatre degres centigrades sont suffisants. Gardez-vous, comme on le fait generalemcnt, de les laisser dans leur terre et d'empiler les pots dans la serre, meme dans l'endroit le plus sec; une fois ou l'autre, vous en perdrez une grande par- tie. Traites de la maniere que j'indique, je Si votre serre est precedee d'un cabinet rayonne, vous n'aurez pas de meilleur endroit pour placer vos caisses; mais si vous supposez qu'il puisse s'y degager un peu d'humidite pendant I'hiver, vous ne mettrez dans vos caisses que du sable; le son pourrait fermenter. Votre installation terminee, vous n'avez plus a vous en inquieter jusqu'au mois de Des les premiers jours de mars, prenant chaque caisse a part, vous retirerez chaque tubercule de la couche de son qui le recou- vre; vous Ten debarrasserez completement en soufflant dessus et le placerez a nu sur le son, a la meme place ou il etait enfoui. Beaucoup d'entre eux auront emis des pousses : ce sera pour le mieux; d'autrcs n'en auront pas : s'ils sont mous en les pressant, e'est l'indice qu'ils sont bons; ils ne tarderont pas a se mettre en vegetation; mais s'ils sont durs, e'est qu'ils n'etaicnt pas assez murs a l'automne, quand vous les avez retires de leur terre et ils se sont desseches. Ceux-la sont bien morts, vous Cette nouvelle disposition achevee, les caisses seront placees, sans etre au soleil, I ires ili"> I'enetres d'un appartcment eclaire et chauffe, s'il est besoin, pour obtenir une dizaine de degres. Si votre serre a un cabinet , les tubercules seront places a nu sur les rayons, jusqu'a ce que 1'on voie les pousses se montrer. Alors settlement ccs tubercules seront a point pour etre mis en vegetation. Lorsque j'en vois i pour garnir un coffn a bonne exposition, ordinaire de 50 centimetres dcpaisseij au-dessus du sol et composee mi-partie de feuilles seches et de fumier neuf de cbeval. he chaude ou de terreau crible, que j'entoure imme- diatement d'un acot de vieux fumier sec pour exciter et condenser la fermentation de la couche. Quand la chaleur en est descendue a 50 degres centigrades, je me dispose a mettre en pots les tubercules munis de tiges poussantes. Pour cela, on les placera dans des pots d'un diametre de trois centimetres settlement plus grand que celui du tubercule, pas davantagc, et dans un compost forme de bonne terre de bruyere fibrcuse, de terreau de feuilles et de sable limoneux de riviere par egales enterrera de facon a laisser niveau du sol qui sera d'un la couror bercule, racines, finirait par sortir du pot, avan d'etre en etat de passer dans un vase plu grand et vous n'auriez plus la possibilit Cette operation terminee, j'enfoncc mes pots jusqu'aux bords dans le sable de la coucbe, en laissant entre eux un espace de metres pour eviter de les depla- " -ige. Je ayant sejourne dans la serre, is je place mon chassis, blanchi comme je ' our le vitrage des serres et je moyen de rcchauds de fumier neuf, une temperature de 20° a 23° centi- grades. Un thermometre plonge dans la couche vous servira de regie. II faut bien se garder dc faire usage, pour les rechauds, de fumier sortant de l'ecurie; la vapeur ammoniacale qu'il degage, brulerait toutes les feuilles; il faut le laisser fermenter nq ( ;r lorsque le feuillage s le une 1' ' de l'eau pu.s.je place i lai indique f i quatre jours e la pluie ou de la neige et ne fcmployer riicr du rechaud eteint, choisissant les es jo« de neige, perature exteri de froid, de pb drez tout ferine etcouvert de paillasson= et de litiere seche; les jours de soleil, vous donnerez un peu d'air, en soulevant de o a 4 centimetres les chassis par derriere. En un mot, vous appliquerez a vos plantes Jc meme traitement qu'aux melons. Vousne imais la surface de pots se dessecher; vous la r !t /< VMDA DMS1FL0RA im> Orchide*! CHARACT. CENER. CHARACT. SPECIF. amateur, quelle que hi puissance de vegetation des Birmans. Cettc grandiose espece est d'une culture aussi facile que Test celle da Vanda gigantea (olim), au- jourd'hui lieldia gigantea Rchb. M. Bate etiquole \ fondte des Unities des genres \ andu ef Saccolabium nous a prouve que celle espece, a cause de son label/e eharnu, lobe, et de son court eperon, se rattache an premier de ees deux genres. i'JIe a rhabiius 33-2. (A I" sm.Mlu/. " „,.,'<:„ ill BuNTll. Flurullauvbn,!,,:,*;* I.OI VII, 33. Ip I> Liu\u< d'unc elia- compost; o de tem- ment et une couchc de tubercules ne scront pas j se sera Jbndemcnt, quand bien le fond du r j'egou He- plus pro- uite avec de l'engrais li- """in* II . i VI. 807, n» 7.'— Noti _ e«rui a ea GRiFriFLO«E P VI 7 '239 et 530 n» ! concolor Bl. iFlob Fol. nog. Rciib. 1, Bot. Reg. iSU, m !,„,;,!,; imkolur Hook. n„l. M„r, ili„f,i l!i iicnaiitlicra Mulingl (sa- 12. : iFi.,.! 4 i , . . . sed3), racemes courts, fl I t ;7u._. lea. quidc : un litre de purin et 10 grammes de guano par arrosoir d'eau pure (environ un dixieme); les pots seront replaces dans les coffres seulement sur le sable qu'on aura egalise et mouille. lis resteront la jusqu'a la fin de mai pour reraplacer les plantes que Ton sortira de la serre froide. abondamment, soit 1; petit arrosoir a bee, soit le feuillage c la seringue. Le sable sur lequel ils t places sera tenu toujours huinide; en un mot , vous chercberez par tous les moyens d'obtenir une atmosphere con- stamment bumide et chaude. Beaucoup de person nes craignent de mouiller le feuillage des Gesneriacecs ; moi, je me suis toujours bicn trouve de les bassiner matin et soir, depuis leurmise en \.-«i,ninn jusqu'au moment du repos. II va sans dire que par les journees humi- des et sombres, ou l'evaporation se fait lentement, on s'en dispensera. Bien plus, outre l'arrosement de la terre avec de ' J DIC H AUDI .V,v, .,/. h\;.,,< CHimMTIHOI G1EDICHAVDI m . > , «„, Chanieranthemuta Bcyrkhi se reconnait facilement a ses feuilles ovales-allongees ou oblongues, non subcordees a la base, beaucoup plus pointues et privees de ce velours qui fait reconnaiire le Ch. Gau- dichaudi au simple toucher. La corolle de celte derniere espece est, en outre, plus franehement hypocrateriforme , grande, de eouleur lilas clair passant au mauve et non petite et blanchatre comme eelle du Ch. Beyrkhi. Au sorlir de la graine, alors que les jeunes planlules ne possedent encore que leurs cotyle- dons, on peut deja distinguer les deux especes. Le Ch. Beyrkhi a ces organes d'un vert fonce et herisses, a la face superieure, de courts poils, tuberculeux a la base, qui apparaissent comme de petits points fonces; leCh.Gaiidkhaudi, par contre, les a plus larges, plus pales et simplement veloules a la face supe- Le Chtm on! h» (iaiiili, huiul) ar unsingulier naire qu'une seule fleur a large et belle corolle. Apres la naissance de cette pri- mogenila, les autres fleurs deviennent de simples plebeiennes, sans atours et sans beaut6,charg£esseulementderepro- duire la plante; les corolles avortent ou restent atrophiees et les axes ne montrent plus que debanales capsules. (Testlacer- tcsun majorat aristocratiqueauquelonne devait guere s'attendre dans la nature!! Ou peut done, sans scrupule, coupcr 1 epi apres 1'apparition de la preliusa, a moins qu'on ne le conserve pour se donner le plaisir de voir sauter les capsules, en lancant au loin leurs petites grainesrugueuses. La principale beaute de notre plante consiste dans la brillante panachure de ses feuilles, qui nest iei due qu'a une infinite de petites cellules, remplies d'air, cachees sous Tepiderme de la feuille. Admirable et fecondesim- plicite de la nature, qui, avec quelques bulles d'air, sait peindre et richement decorer la plus commune des feuilles! Eug. Coem. c . r i iiiiilti|)lic;iii«m loute basse qu'elle . IVIoiijnenicni »' aniite suftisantc pour garnir un coffre : '^*~ vv ^4" I J GLOXINIA SPECIOSA. LEON VANDERWEE (Van Hoctte). richc Gloxinia est robuste ion ; il est trapu dans to ■s. Scs Horns, <'\hiil)(''i;inl( in macule prcsque noir. c iiili.ni Mane pur. st l'un dc nos plus beaux gains tie >7 ; il a figure parmi les onze temps dernicrO, rt est le quatriei : serie appolee a eomparoir :re dans la Flore. Deja nous i tre Mina, Souvenir d' Henri rlituielhr el Leon Vanderwee: les a on les placera dai scringuer, tant qu'ils n'entrei vegetation. Au rcste, ils aim scringages sdr le feuillage, si , pas meme de les pourntures. A t "automne, on fera en sortc dc prolonger leur \ <"l; tiges supprimer les tiges, sur un rayon de la serrc, ou on l'oublicra jusqu'au moment longues et greles, garnies de feuil- les petites et opposees, de l"aisscllc des- quelles sortent, suivant les varictes, de 1 a (i fleurs a tube long et, iveoui'lir. (ermine par un Umbo large et oblique, se distingue par ses rbizomcs ecailleux affectant la forme d'un eliaton de noisetier. Les Achi- mcnessont, apres [ centimetres dc diametre que 1'on aura soin d'etiqucter pour le recon- pots dans Jc sable dc la coucbe cbaude et on les bassinera legcrement avec la serin- gue; operation que Ton repctera toutes les fois que la surface de la terre se dessecbera, en evitant toutefois dc trop mouiller. Je le redis encore, tous les rhizomes de Gesne- riacees, tant tubereux qu'ecailleux, ont la facultc d'emettre leurs pousses a sec, quand le moment du reveil est arrive; places subi- tent et pourrisscnt. Si Ton tient a hater leur germination, on portcra tout simple- tement cbauffe, la caisseou ils auront passe l'hiver; une temperature de 12 a 15 degrcs sutfira pour les metlrc en vegetation. P«»i"" ■ ■ « r. > ^ tm VAKILLA PHALfflOPSIS Bern Orchidese. CHARACT. GENER. i» mi. CHARACT. SPECIF. - de Endl. Genera [ u V. WaUer*R.W. I a l Genera ( umbelliflora, sepalis obloi medio obtuso. Rchb. i Nous devons a I'obligeance de notre savant collaborate^-, le prof. H. G. Rei- chenbach, de Hambourg, la diagnose ci- dessus. Elle appartient a une espece de Vanille completement privee de feuilles ct c'est la un caractere commun aux trois especes asiatiques scientifiquement connues. Leurs stations respectives divi- sentpourainsi dire I'Asie en trois parties presque egales dont la V. aphylla Bl.<1) Quand les tiges des pots de la premiere categoric ont atteint une hauteur de 8 a 10 centimetres, je les depote pour les depote pou • ■a contrebas. Je garnis le jusqu'a ce qu'elle affleure h motte. Alors vcrsant de la te je la presse legerement en vers les bords et en inclinai les tiges pour agrandir le cercle qu'clles formnicnt deja, ct on les rechaussera d'un centimetre de terre, sans s'inquieter des feuilles qui se trouveront enterrees. Peu de jours apres, toute la partie couchee sera pourvue de nombreuses racines que Ton verra courir sur terre. Je les arrose copieu- sement avec de l'engrais liquide et les place sur la couche, sans enfoncer les pots, porter dans la serre. Quand ce moment sera arrive, prenant cbaque pot a part, vous enfoncerez au pied de chaque tige en suivant l'inclinaison de laparoi du pot, un tuteur fin de troene ou de cornouiller, que vous rognerez uniformement a 40 centi- metres de hauteur au-dessus du pot; c'est sur ces tuteurs que vous fixerez les tiges a mesure qu'elles s'allongeront. Quant aux godets de la seconde catego- rie, vous les laisserez sans les rempoter I ,.,!,■ vous prendrez de grands pots de 20 a *2o centimetres de largeur que vous rem- plirez de gravier iusqu'au tiers inlVrieui-. pour diminuer d'autant la profondeur du vase, profondeur qui leur scrait nuisihle et encore plus aux plantes avec lesquclles ils doivent etre associes : Caladium, .\a-ge- gelia, Gloxinia macidata, jeunes pieds de Begonia , qui demandent tous des vases plus larges que profonds. Le compost qui m'a donne les meilleurs resultats est uni- quement compose de deux parties de ter- reau vaseux de riviere et d'une partie de terre de bruyere fihreuse en fragments. Par impossibilite, servez-veus de eclui in- dique pour les Gloxinia. La plante choisie etant en belle vegetation, avec une motte i pot, bien cntendu, , inn tiges lmmeaiatemeni, ce qui nuirau a leur vegetation et fatiguerait lc rhizome en emission continuelle depousscs nouvelles; oblique au moyen de tuteurs en fil de zinc r -..!'-• x que peu peu, et selon leur allongemcnt, que i tiendrez ainsi l'equilibre. Enfin elles auront une longueur de 25 I timetres et seront presque dans i VANILLA PHAL.-ENol'SlS I occuperait le point Ie plus oriental ; la V. Vhuhvuopsis Rchb., au eontraire, le point le plus voisi'n de la cote du Zan- gucbar, tandis que la V. Walkers vivrait entre les deux, a une distance a peu pres egale de Tune et de Fautre. Nous devons notre espece a la bien- veillance de M. Bernard qui nous l'a fait parvenir des Sechelles ; la V. Wal- kers R. W. appartient a la cote de Ma- labar, tandis que la V. aphylla Bl. est de Java. En nous faisant parvenir la diagnose, le prof. Reichenbach nous fait remar- quer (pie la V. Phalxnopsis differe du V. Walkers non-sculement par son in- florescence, mais encore par son labelle obtus ct par sa coulcur. En effet, nous avons sous les yeux le texte et la plan- cbe des Icones : dans celle-ci (pi. 932), le labelle tout crenele est parfaitement acumine, tandis qu'il est manifestement obtus dans notre espece. L'espece innommee que Rob. Wight soumit au D r Lindley, fut rapportee par ce dernier auF. aphylla de Blume, tandis quil en differe beaucoup d'apres Rob. Wight lui-meme (Icones, texte 931). Le D r Reichenbach croit que les V. Wal- ker& et V. aphylla Bl. Lindl. (non Bl.) sont identiques. La culture de la Vanilla Phal&nopsis, en serre cbaude humide, est aussi facile que celle des especes americaines; ses racines sont des plus prenantes. teurs, en les rccourbant graeieuscment, la forme retombante qu'ils doivent avoir. Les tiges, en s'allongeant, chercheront natu- rellement a regagner la position verticale; on Ics ramenera en les fixant aux tuteurs metalliqucs. Malgre ccs precautions, le rhizome produira encore des rejets; mais nos plantes etant maintcnant parfaitement iscade de qu'ils paraitront. II ne faudra ] drc avec les rejets, 1< qui sc (li'-vcloppent dans les < feuilles de la tige principal deslinecs a produire des fleu base ru sera degarnie, ilaril (onto la durde de j)ot sera recouvert d'ui fleurs et de feuillages. Toutes ces operations ne peuvent se faire que dans la serre, et il arrivera un moment ou Ton se verra force de perchcr le pot a une hauteur assez grande pour que les branches rctombantes ne trainent a terre, t les autres pi trouveraient dessous. Les incurs attci-ucnt. clicz la plupart, une lon- gueur de 50 a 60 centimetres. Vous pre- parerez done des piquets d'un metre de longueur, tailles en pointe d'un cotej sur l'autre bout, vous clouetez une rondelle de bois de la grandeur du fond des pots que vous aurez a y placer. Dans le centre i pii\ la>, raiilrs- centes, huniilcs, ca'spitosa-. /•'(///« dis'tii'lia, va»i- nantia, bien'a, ;i |.j)i<* vim;i l.i . /'Vo/es apices versus i\ous la possedons enfin cette bizarre pumvre vegelale qui, toute impregnee du sang de sa proie, simule assez Inspect qu'aurait une fleur de Brassa- vola Digbyana apres un prandium suc- • iMillnrcs, | ■ ; 1 1 , u r Jticn et elle 1'est, dure a mart, comme o a Thabitude de le dire quand on des consents a gounnander. Son ha bilat naturel , voisin des neiges , li donne encore le merite de n'etre pa frileuse du tout. De son histoire, nous ne dirons ricn ce serait repeter ce que le lecteur re trouvera a la page 78 de ce volume. precaution pour nc pas les rompre, aulant que possible, et je les place par couches cntrcmelees de sable sec dans des pots proportionnes a leur quantite, ou dans du son dans une caisse a compartiments, comme nous l'avons indique pour les Gloxinia. Les Plectopoma sont des Achimenes, s'clevant en tiges rameuses ayant le port d'un petit arbre. On ne plantera qu'un seul rhizome par pot qu'on pourra placer, nes, ii sera necessaire, pour ne pas nuir topoma soit assez dev la place qu'on lui aura employer ce moyen p ;;;;;;;:;;; Les Locheria, pour le botan pour lc jardinier, ce sont de ve menes, dont ils out le port et floraison ; ils sc plantent, se ci sur les catalogues marchands de Locheria tuagnifira, nVsl p Les Isoloma forment une section du genre Gesneria. Ces plantes ont le rhizome tres-gros, long et ecailleux; lcurs tiges dressees, rameuses et velues; leurs fleurs tubuleuses, ecarlules et axillaires leur don- nent l'aspect de vrais Dircsea. On les eulti- ncs; mais commc leur floraison se prolonge beaucoup plus, on leur appliquera, pour premiere categorie, plante que nous ai suite des Gloxinia, ni moins qu'un Glo grais Petite voulons parler du Stenogastra concinna, aux grandes fleurs moitie blanches, moitie lilas, et bordees d'un ruban de cette der- niere couleur, sortant d'une touffe de petites tiges et de petites feuilles. Son petit tubercule, mis en vegetation dans aitement indique pour les Gesneria tubereux. Les ligcs i'-Liiiit dessechees, seront coupees pres de terrc et les rhizomes rcsteront dans leur un petit godet, puis ti terre et leur pot jusqiuiu moment de les petit panier d'Orchidee rcmcltrc en vciirtation. en mars. Alorss lement, on lcs arrachera pour les plai un scul rhizome par pot. d "abord petit. ..jlet." M^mes culture puis plus -rami, en se reglant sur lcs ap- , es G i 0xinia . petits dc la pia ement chaifail du Vcrim . f 1598. ARROSEMENT 1 rempli de terre de bruyere concassee, y produit le plus charmant llexiste des in\mti< temps a autre. La force qui fait tourner la portion du tuyau iixee sur le support est empruntce { la Vitesse d'arrivee du liquide- lui-meme, Voici comment : A 1'extremite de la lance, est une plaque mobile en cuivre dont surface concave est tournee du cote du jet ner la lance, en sorte que Ton a an verita- ble soleil d'eau tournant ct divisant le liquide spheriquement. L'alimentation de l'eau exige simple- ment un reservoir eleve de quelques metres; la force qui en resulte sutlit pour faire jaillir le liquide et pour determiner la rotation dont nous venons de parler. On remplit le reservoir au fur et a mesure qu'il se vide par un procede d'une grande ier. A 1'extremite ajustee une eco] les proprieles c (pelle creuse) des- is un bass in silue du sol, l'autre bras du levier c les mains, ere a plonger ntenu Un homme peut ainsi elever pres de 200 litres d'eau a la minute dans un reser- voir place a 5 metres de hauteur. L'inven- teur de cc systeme, M. Ravencau, fait fonc- tionner dans le jardin du Champ de Mars un appareil qui eleve l'eau a 7 metres. ^ 4 GLOXINIAS. ,e (A. t //.). i 700. Hear de 5 ( » ). I 702. Rose et 1 79. Cordon Lavandc {L. VII.). t 1599. LES TRIBULATIONS 0E L'HORTICULTEUR. inir! JI fiiuclriiit voir ma ! Elle est toute cou?erl« Iandcs de fleurs de Tropaotun : je vo (de in. llrlll- i Monsieur ! je dois v nillii-r si ('h'-.iiiimcii! deronpe. vous avoue que toutes les fois que ionge .a l'accusaiion que je lamai contre vous, en 18G4, je me suis dit : « En nee, ea ne doit pun etre. gui tout e de vendre des amines a des niais !» Janvier 181)5, les frames de Tro/tirolum jt< litujiliijllum que je vous avais achetees. Ne les voyant pas lever, je les lui fis jeter au fumier avec la terre qui les recelait. — Mais, 6 surprise, lc fumier j « Eh! Madame, » fit eclui-ci, en n'ayant pas etc reinu< : tlepuis, toutes ees trant lc travers de son doigt : « grainesyontlcve' p< ndant I ,-t<- derniei ; rout ruim-HuMement sawn-?- Mai une jolie petite verdure m'a revele leur « Plus profondemenl encore!!..* naissance; puis leurs fanes sc sont ce cus, Madame, >i la -i-ainc \n< desseche'es en automne et, a la presence i l'Etablissenieni. Van Houtte, runs < hcure, la vegetation a reparu, debar- sansrous inquieterde I instruction rassec de toutes les autrcs bcrbes qui cut j'ourni velonpe du sad LES GRAINES DE TAMARIX PERCENT PROMPTEST LEURS FACULTY GERMINATIVES. YYiirzburg, a observe lc ineme I mille ans qu'il est peu probable qu'il en serait jamais surgi des Gloxinias dc Ja gamme rouge ou rose ! Le Gloxinia a fleurs de couleur ear- min existait cependant, m§is on en ' dela les mers, a 3000 lieues d'ici , tout ne se doutait point t|ii'il dela des Andes. des Capu La vie des insectes pre lies dont on n'obscrve pas d'exemples cliez absolument differentcs chez des cspeces presque physiquement identiques. Ainsi, nous sa\ ons que les n\ mphesde nos magni- fiqucs Libellules \iventdans la fange des marais; au contraire, une larve d'un autre genre, qui leur ressemble de fond en comble, ne se plait que dans lc sable et aux ardents rayons du soleil; e'est celle d'un nevroptere fameux, le Fourmilion, 1 du sol. L'insecle i pour en operer le piege dans le sable lin qu'elle peut un entonnoir parfaite n'cmploie que sa tet il . Place i vail, il la charge de parcelles de sable, qu'il lance ensuite au loin a l'aide d'un mouveraent brusque d'e'levation; et ce quence que ces parcelles forment un jeu presque continu. Quand l'cntonnoir a ses glacis assez inclines et assez regulicrs pour qu'on ne puisse les gravir, la larve s'en- fouit elle-meme dans le fond, ou Ton n'en apercoit plus que les menacantes mandi- bules, qui restent beantes attendant l'occa- Lorsqu'une fourmi v a franchir le bord de 1 trouve infailliblement plan incline dc l'entoni niVrnal. l-n r; le sable t fatalement ainsi ippele a cause de l'affreux carnage i qu'il fail des Iburmis. (.t'ttc insidieuse larve, la plus ingenieuse peut-etre que l'on connaisse, construit son ] troiic Y Atlantic Monthly, leurs services mieux apprecies en Amerique. Les Aiio'iicains, » dit ce journal, « se felieitent d'avoir acclimate chez eux le moineau domeslique d'Europe, le vulgaire pierrot, C'est en 18o2 que les trois pre- mieres pa ires en furent importees a Port- land. Dans les annees suivantes. on en !- principales villes des yes par la population, ils i! rapidement, grace a AMERIQUE. i insectes qui de'voraient regu les arbres des Grace a eux, les square New-York ne sont plus mai mois de juin, dep< Uees de tenant, des le leur verdure. .._ du service si eminent s detruit les affreuses cbe- bres tombaienten masse sur 'introduisaientdan- b'suiai- » d'habitants de New-York •iirs fenetres de jolies cages S^' sont venues(') et un Gloxinia a (leu roses a ete introduit. L'auteur dc c lignes, apres avoir arpente les mo tagnes des Orgues pendant trois moi est rent re" les mains viclcs en Europe f (1) Flore, II, mai, pi. 7 ■ III, Ml; XI, 17 XII, *.'. ce n'est que quclqucs annees plus lard que Gardner envoyait du Bresil des tubercules ou des graines de Gloxinias a fleurs roses, reeoltees dans les licux memes qu'avait visites en tous sens et pendant si longtemps son predecesseur. Du plancherdes vaches, de chez soi, en Europe, quand jamais on n'a quitle les doux foyers de la mere-patrie , et qu'on jette les yeux sur une carte, on ne se rend generalement pas compte des distances : Moscou, Constantinople pa- raissent a nos portes et a la vue de 1'espace qu'occupe la simple baie de Rio-de-Janeiro, on ne se fait guere une idee de son etendue, pas plus que Ton ne se doute de la surface enorme qu'occupent ces montagnes des Orgues dont les sommets sont si pittoresques 1604. US VOLCANS ARTIFICIELS. bobinc Rubmkorff, il en est une fort brillante et d'une execution facile, qui nous est indiquec par M. Chautard, professeur a la faculte des sciences de Nancy : On prepare un melange intense de fleur dc soufre avec un peu de fine limaille de fcr (le ferreduit par l'hydrogene convient inicux que tout autre); on peut y joindrc aussi quelques parcelles de limaille de zinc et de cuivre. Le tout est place sur une plaque de verre epais ou tout simplement sur une brique bien seche, de maniere a former un tas plus long que large, et haut dc 2 a 5 centimetres. La bobine ctant >atteriea cbarge par cascade, de distance, et on les plongc au milieu du melange indique precedem- ment. On fait alors passer le courant; il se manifesto aussitot au sein de la masse une explosion violente due a letincclle: une excavation se forme et on voit jaillir de magnifiques gerbes diversement colorees, ayant quelque apparence d'un bouquet de feu d'artifice et simulant, en meme temps, une eruption volcanique en miniature avec bruit souterrain, era tore, jaillissc- mentde laves incandesccntcs. Ccttc expc- 1605. UNE BASE DE WELLINGTONS. plaires du groupe des W la Flore a entretenu autrelois s^ lecteurs. Hatons-nous, nous dil le Gardeners' Monthly, d'en es cboses, il n'est \ que les generatic parens echantulo; Ce pygme'e mesuri pieds en diametre On lui donnait 5000 annees le respect a la Cabane du Pion- nier, autre Wellingtonia brise recemment a cent einquante pieds de la base. On lui attri- buait 500 pieds de hauteur. **~&L-„;„ ..M„, J , ./?„,„/,. VanHo z GLOXINIAS. 10 5 ilon t riinmcnsc develop- j fut immense, lorsque nous vint la nieux compris par qui les nouvelle dc cette decouverte inatten- - abstraction faite de tous due, la trouvaille d'un Gloxinia a que leur parcours laisse a Hours rouges dans les montagnes des nee du collecicur. — \ous Orgues ! — Quoi qi.ril en soil, grace a ehement i|ue notre dcpil cello troisieme couieiir, lo bleu et Ie 1606. GLOXINIA MACULATA ROSEA CH I RIT^EFORM IS . <|M.-| perl'. ■elioiincniciU les i pl„s de massif: est , ;velle dans loulc prop 'fliuM nd en°elte : feuillagee I flours, tout. jusqi pedonculcs. JHMp pedicel les 1 !"l0. hire , enllee. duo Hue de re>- -our, 'OS p. mr les cor-. 1607. LES GESNERIACEES EN APPARTEMEN V.cgeliaqiicj"i,\..i. Oepourui de -er. scrrc et meme de couche. as a etc grand : eependanl je Vous n'ai pas recule devant une experience plus blanc etant acquis, on a pu atteindre a ties produits lout neufsj et le pain quotidien etant le but du reussi a rassembler assez < se presenter hardiment at L'Etablissement est deja i • gains pom rapport; rhaquo atinee de riches r des gains autreinent bean presentent nos figi note de voire Prix-Courant ne m'encoura- geait pas. J'ai place chaque lubercule dans de la terrc de bruyere (pas tres-bonnc). J'ai place mes 50 pots a la fenetrc de moil bureau (soleil jusqu'a 10 h. d. m.) en les tenant frais, mais non bumides; tout cela n'a pousse qu'assez tard : a mesurc de la i agrandi mes pots et dans les j'ai ciiloure largemen 7*ijq,, les pin,; n nici le*'- a arroser j des d'autrc), puis j'ai co largemcnt, sauf les n 0B vont mal); j'ai une veg ipie je n*hesile |ias h c Sculemenf, la llm-aison Je rcgarde done com me un fait acqui que vos Gesneriacees, types ou by bride peuvent parfaitement etre cultivties i appartement et sans tout l'appareil deer par vous, qui est de amateurs depourvus faut plu s conditions-la, de serres. Tout nller, ce serait, da : planter des janvie vegetation sous bache chaude et des le mois de mars, de mettre en chambrc. - po>si|ilos pour lc^ , en quelque sorte normale, ou erature, d'bumidile, de lumierc, ur complet developpement. e, que Ton peut appeler culture ire, est souvent [lossible en dehors ar fa ties qu'exige la i tc ; de neiues, il I'aut aus-d mediocre. Cependant lorsque cette se- conde culture est possible, il est bon de I'indiquer, parce que cela augmente le cercle des jouissances d'amateurs auxquels manquent les moyens de pratiquer une La l re culture est la seulequ'il convienne d'indiquer dans la Flore ou dans les ouvrages analogues; mais je pense que la 2 e figurerait tres-utilement dans le Prix- Courant. La Flore est un ouvrage qui doit conserver son caractere scientifique aus deux points de vue botaniquc et horticole. Les Prix-Courants doivent etre du jardi- nage et en meme temps pousser a la rente. II est deraontrc que les grains de ble degagent une grande quantite d'acide car- bonique. C'est pourquoi il est dangereux d'entrer dans les endroits ou le ble est en- fcrme, sans prendre la precaution de renouveler l'air. Un cultivateur du Petit-Courcelles, le sieur Etienne Dourlens, age de 45 ans, IE PAR LE BLE. etait entre pour en tirer une certaine quantite de grain. Comme il ne revenait pas, sa femme iuquiete alia a sa recbercbe et finit par le trouver sans mouvement. Elle appela au secours. On accourut, mais les tentatives faites pour le ranimer reste- rent infructueuses, et un inedecin, appele en toute bate, ne put que constater le deces par aspbyxie carbonique. id -&L^^ . %L s , Jf, mam d 'huniiue . Nitidis que la na- : oppose le plus sou vent a la palette u pinceau qui elietehent a l;i sin- ldre, de ees delis auxquels ils ne \eiil repondre (jue par l<'iir inipuis- 3e. Nous avons beau mettre. a prix d 'or, a contribution les couleurs d'elite, de siir-elite que nous recommandent,que nous debitent les meilleurs fabricateurs anglais, allemands , l'rancais, etc. : le non possumas se presente au recipient de l'alambic ! Nous restons et nous res- LE COIN DU FEU. > pas trop ce qu il signaler nn que je n'ai v ]>arlcr des e dint le Sequ II y a quelc a M. Lerpin ntcmps, et meme e ue J 'on ne peut pa plus agreable pou ivais sans pratique ne m'empechera pa observateur, et d , de Fremont, el en exami- nant avec lui sa belle collection de Coni- feres, je remarquai, avec cet amateur distingue, que I'eeoree lubereuse (ressem- blant pour ainsi dire a de l'amadou) d'uu tres-fort pied de Sequoia sempervirens - ligelie. Nous limes la remarque drveloppr 5 et est leger IVcorce memo de l'arbre et est legerement attachee au bois. A partir du sol jusqu'a deux metres de cs ; ceux que 1 on trom t oblongs et gros comme 1; s'eleve, plus ils dimiuuei x, enfin, que Ton rencor pies du s«d >ouce,et P lus ntde grosseur; itre a 2 metres que comme le qu ;i detaeber bout du petit do ees product ions eta les mettre en terre poui voir l'arbre se reproduire avec une grand< facilite. Ce mode de reproduction est d< beaucoiqi preferable aux boutures ordi- aines, des sujets plus vigoureux. Le Sequoia qui produit cette ve« it exceptionnelle est fort; son 1 uteur d'homme, a plus de deux circonference, et il a au moins 15 e propriete, un sujet r pare a donner 1 5 devoir porter a ellencc de cette 108 GLOXINIAS. terons, helas ! toujours a mille piques \ juge, en comparant les Gloxinias que de la realite. j Ton possede avec les portraits que la Et puis, disons-Ie, une armee de Flore a donnes! Qu'a de commun le peintres, quelque disciplined quelle magique eoloris du Souvenir d 1 Henri soit, n'est pas toujours heureuse dans avec son image? Lo tube de Rose et Her- ; des couleurs. Qu <|iie nous iv|>it>thI< J'arrive maintenant aux quelqui ue je cultive dans les conditions en dehors avec de la peinture blanche a l'huile, reste constamment fermee. Cette oblige dc la renouveler que tous les trois Ma serre ne prend done de l'air que verres et par la porte 1 qu'on en sort; a part ceue circonstancc, je l'ai dit, elle reste toujours fermee. D'apres ce qui precede, on comprendra facilement que les rayons du soleil ne penetrant que dune maniere tres- diffuse dans ce jardin d'hiver et l'air y etanttres-concentre, Fatmosphereambiante est tres-chaude et charge'e d'humidile dant Fete, temp parFintersti lorsqu'on y ( e pen- ire exceptionnelle et qui exige de rares arrosements pendant cette saison parce qu'il y a peu d'evapora- tion. Dans un pared milieu, on pourrait peut-etre craindre Fetiolement : il n'en est rien; les planles quej'ai reussi a ycultiver sont trapues et vigou reuses. En hiver, afin de combattre Fhumidite qui deviendrait fatale aux plantes qui out donne un si beau resultat durant l'ete, je fais fonctionner un poe'le en fonte que caloriferey repari d une cha eur seche, qui mide et froid combat avec sue ces l'air h quelle renferme pletement les arr Pendant cette saison, ma temperature e cest-a-dire que j unechaleurde 6 e maintiens dans le iour a 8 deeres dessus de 0, et pendant la n uit2ou 5 sen- lenient. Mais cett e basse temperature dure tres-peu de temps, puisque je rallui feu chaque jour, de bon matin. Ce resultat s'obtient facilement, car je dois dire que notre temperature exterieure. a Cherbourg, baisse rarement pendant les hivers les plus 3 degre's centigrades au-dessous ngoureux a plantes t d'arriver a ce resultat, j'en ai perdu un grand nombre, qui n'ont pas pu s'accommoder de cette culture. Je cultive un bon nombre de Caclees, parmi lesquelles je citerai les Piloccretts sessilis, jubatus et fovcolati/s, Ccrcuspnii- nosus,que]quesEchiiiopsi$,3[u in Manacle: pendant l'ete je les livre a l'air libre; plu- sieurs especes de Billbergia, d'/Echmeu, de Xidularium : ces plantes sont en pots, afin de pouvoir facilement vidcr l'eau qui pour- rait tomber dans leurs cornets; les Trudcs- eantia discolor foliis variegutis, zcbn'na argentea et Warcewkziana; quelques Aloe et Agave, que je sors aus i en cte; Hoya bella, Aschijnanlhiis mmosissintus. Ma- gnolia fuscata, Garden iu floribunda cl citriodora, Bignoniu argyrxo riolusccus, Fiitonia argyromura et Vcrsclwffeltt : ces deux plantes forment des loufles Cijpripcdinm insigne et barbatum, Crolon, Haewanthus tox'icurius . ' pot : je les mets en ete a I air nuic , Tannins elephantipes. Pincenectitia tuber- culata, Cissus discolor, plante dont les feuilles font miroiter aux regards les brd- lants reflets metalliques du colibri. pcrdant ses feuilles en hiver et repoussant bicn an printemps; Platyceriuni (pandcelalciiornc: le P. grumk demande one temperature hois, il ne m'a pas reussi: Asplcninm fentn- dum,serra major, obhtsalum, dimorp-n'^ v\ .Villus acis, Inmaria gibba. Polypodnnn plnjllitidcs. qlaunnn et uibo-punrlat-s- simwn,lVephrodiwi} corymbi f.A-H^ My lit !? .^fl GLOXINIAS. 10!) d'hui, est peu digne de notre oeuvre, | deceptions a craindre quant a la valeur et, cependant, quelle qu'imparfaite que des produits vivants que nous mettons soit notre planche, il faut que nous j en venle : nos hybridisateurs se sont la comprenions dans ces pages, en ■ surpasses non-seulement en Gloxinia, demandant Iiumblement pour elle un mais aussi en Nxcjelia, Plectopoma , lull d-indemnitr a nos hrleurs! | Tydxa, etc., etc. l. vh. d'une grande beaufe : lihihoom rio-i/nui- hicn ct donnent de bonnes floraisons; r/nisr. inagnifique, le }>1 vis bran, jo rrnis. do A(j»t>slos siomitos. AnHsio cremilata se tousles Bleclinumset bien superieur, par eouvrant do jobs fruits d'un beau rouge ses grandes dimensions, an brosiliaise; eorail ; beaueoup de Begonia, surtout les f'trris snibrrulu, onmr/ni vl nihro-Hi'ma; b\ brides provetiaul du Hex, d'une vege- le Lij(/oih'inn jopooinno -rimpant dans le lalion splendide et donnant des fcuilles mt« Ira.niiijnl, . H rele ici : je pournus eiumre viWv plusirur- jiolmoto : les fcuilles de eesden\ Inu-eres mitres plantes; mais celles que j'indiquc ne se taehent pas, et ont one grande siilliseiil pour elablir un jardin d'biver I'raiebeur: LoUuiio burbot, ica, Chooonlon-o d'une grande bcaute. mrxinmn, A rem so /tiilo , Zootio Lcbmootn ', On s'elnnnora peut-elre qu'un melange l>lnl<>» Comme les cendres dc cafe contiennont ■ Ce sunt bien plutot 42 °/ dc sels de potasse et I I '/,, de sonde. elimateriques et -perialemcnt la tempe'ra- ces sels sont cvidemmeiii indispensables h lure eleveo, le defaut de variation dans les la formation des graines de cafe. saisons ct aussi une trop grande humidite Cependant la ne paraii pas reader la relative qui alTaiblisscnt -i promptcment seulecausedelad.V'iu'reseeneeduCafiMer: l'e\eitabilile vegetative du ('.airier a Java. en Arabie, la patrie de eel arbre utile, on et par suite ne lui permettcnt pas d'at- n'observe pascette \ ieillessr antieipee el on tcindre a un age avance. ed. p. mm:i 1,1AM I - \\Y Nous cultivons depuis longlemps sous cetle denomination une espeoe de Yucca, extremement elegante, et par la nettete i bien aise d'apprendr< decrite; notrecollaborateur,M. A.Carnere, pourrait — nous le savons.— nous rensei- gner a cet egard et nous donner, en faveur d'ieelle, une petite note que nous nous de consigner dans nos co- PSEUDOLARIX KMPFERI qorbm. Coniferoe. CIIAIiACT. (iK.NT.K. - Amenta inasnil:, ,'l'u'nV l'.ilVV- (,'mii "l.inl ',! 'm't/l.M- ". Ml'" [Miliiidiridiiit inollia plam'usnila srssilia, i n f.'iioia v>»pfe>'i Lindi.. in j ' p ai)*>i6i(ii Nils. Pinac. 84. Mats Chin .. V., v., )/.,/ s Japon, GoMcm irbor mm ped. ' .i*?' ,-V "l" long'; longJ/la-lJ'niil!. Tata;. i ><[uama> subsuperante subquadruplo bre- fusee; i figure ci-conlre a etc prise d'apres I de pres de 5 metres de hauteur et re dans notre Pinetum, qui contienl | presque autant en Iargeur. Le cone que lemplairede^etido/an'ac K&tnpferi nous y avons agence, d'apres la Revue DELPHINIUM TRIOMPHE DE PONTOJSE (Remv) et nous a prie de reproduire la pro- testation quil a consignee a la page 198 (0 avril 1868) des Annates de laSociete Imperiale a" horticulture de Paris , rela- tive a cette plante, dont pas un exem- plaire n'etait sorti de son Etablissement jusqu'au moment ou nous en fimes 1'acquisition, tandis qu'il avail rencon- tn- Ie Delphinium Triomphe de Pon- toise dans plus d'un Catalogue-mar- chand dont il nous a donne les noms. — Now n'en citerons aucun : nous tenons a ce qu'aucun de nos confreres horticole, est identique ,1 eelui que Lind- j sont ley a figure page 45a (22 avril 18o4) J pays dans Ie Gardn. Chr. — La branche D( jaune represente I'aspect general de culm toujours rare, ne reussissant pas tie tinue greffe sur Ie Larix commun, pas plus I larix que ne le fait Ie Larix Griffithi (Floiu large XII, 103), qui ne vit guere sur sa base que A pari notre pied-mere Ae.Pseudolarix ' lepis, Ktrmpferi, qui n'a pas sou pareil en le fe Europe, nous n'en possedons que quel- posst ••';' glol e, le noble /> .■ feuillage I ois fois auss iC„d, ta uiis que le Laria trph • '•'• prisons e I V.l mei t de beaux exen Curl (ilendmning, liorlicultei r a Cbiswick , ble a qui aime ce beau genre de ve- cliarge d'eu seiner les gr; nes, n'en a vu lever que douze. Les auti es exemplaires (1) A Paris, chez l'aulcur, rue deBuffon,5S." 1614. NOUVELLE CHAUDIERE TUBULAIRE. du Gardeners' j Les tubes au lieu d'etre vcrticali'inni! Chronicle eontiennent V nnonce d'unc I places com me dans I'appareil de Weeks, ^ ^^ dont la Flore a parle longue- ^ - ^,r nun! (1-,. (mi-. XVI , 1-4), s'en . pp vont borizontalement rejoindre -^^^sA \' quatre larges tubes places pres- -i\ \ angles de I'appareil et dans les- ti nt pour for- ~'\ \ mer mi tout expose a uu Io\ -nnblablc. sans doute. a eelui H s . |3a precedemment decrit. Cet ap- ^^I^ggl* ^Jflir pared sera encaisse, comroe <*-**£rm ~^ ^^^'- \ I'ourreau en briques rehartai- Tl ~^5 ■^ SB ^^^' ^ et il aura ineme l'avantage. croyons-nous, de ne pas exiger autant de creusement de sol, grand inconvenient dans les ter- louvelle Innue rains humides ou toute oeuvre a ciment el donl nous reprnduisun ici la figure. esi dispendieuse. l. vh. .Xnllutt; cede 1 Himalaya, beaucoup rHimala vous voir trait e de la "PP-V/.'tion. et que no. hoi- M11 . te : ... ( ; e>lil SC n retournerdedepitdans t deja abandonnee, parce | son pavs natal. l- vr - 1779-1780. GOODYERA YELBTINA max,,,. - G. MACRASTHA max,... Orchidese. t 1615. CORRIDOR VITRE. - SERRE A VIGNE. lsavonsglaneledcssin ci-dessous dans I coucher les ceps, dit l'artielc, apres nlmrrs Chronirlc i I SOs, p ; .», : |<)3!>) cueillette du fruit. Ce coulof i' public sons lc litre de Corridor Yi- 1) par lc echoed de la taldelte //. Pen nert'es. Les ceps y sont plantes en A, et con- i le forcage des vigncs, des fraisiers, etc., on duits lc long du \itrane vertical: // est une | introduit 1'air en E et la ventilation s'opere taltletie ponvant recevoir des plantes; Cest | par F. Les tuyaux de chaleur sont place's une sorte de couloir dans lequel on peut de C en D. i» vh. zone, etc. La science loi est redeYable de \^\ " \U GOODYERA VELUTINA Maxim. — <;. .M A< HA.NTKA dam atque nunc, donee C. bifloram exaininaie «';iult> hnsi proi-umhento amque, talibus notis propono : pollicaria vclutina, profi Suet. Georclii.s. (Genus. Lindl. e\c|. spec., RHib.) subaiireo-retieuiatiin ve I'eri^onium c\ In >' ' -alti'ii? i'aseiis aurei labellucjiie linear , liini tiolum lamina triple, bre lon^i-Minnm a. < ";-, \ayinis mij> omnino vela minatissima. I'., simis insidentia. Ceterae vero Geurdiuli- >\u;-iv Sositae atque Goixhejac quoad «• orescentiam et | limae, melius, opin d vera militui.l. fit. pollen nmno>um < stabiliendum suflb quoad consistcntiai :■,;:;■;;: •a, l.l-aclt-i> ' i sepalis petalis- viii.S. Cohimnal.revissiii 1617. LE DOYEN DES / l.iban arlnvs qui jouisseiit it I'an.s e nutoiicte, apres lc famcux du 20 mars et lc cedre du signalonslc venerable acacia plantr Yespasien iai Robin, arboristo du roi Louis XIII. vegetal est le pied mere d'ou sont issus le innombrables acacias qui peuplent aujour dbui nos jardins ct uosbois. C'est dans ui carre voisin de la rue de Buffon qu'appa- rait son troncvennoulu, crevasse, soigneu- sement calfeutre avee du platre et proteg< par unc armature en fer. i |irniun-cr «)(' ((.US les i vont interroger ses ram d'y surprendre les signc (|iii rc> (les niailrcsscs Au moment de faire le pincement des jeunes bourgeons herbaces des arbres fruitiers et arbrisseaux, nous croyons de- 618, ONGLET-PINCEUR(I). glet-pineeiir veau qui, par expe tres-simple, au point d'un emploi facile. On le sait, l'outil le plus parfait dont dispose rhommc, c'est la main. Si ce n'e- tait la fragilite de l'ongle et la faiblesse des tissus de l'epiderme, rindustric n'of- frirait ni pinceur, ni ciseaux equivalant a l'emploi direct des doigts. C'est en partant de cctte idee que l'in- venteur de 1'onglet-pinceur a trouve ce petit instrument, dont le nom anglais, nail-knife, signific ongle-canif, onyle-cou- teau, ou, dans le sens le plus large, ongle- tranchant. i instrument dont le pouce e Cc pinceur rcmplacc avec avantage et simplicite certains outils embarrassants, tels que serpette, couteau, ciseaux, etc. II est tres-commode pour la cueillette du Raisin, du Houblon, du Coton, et d'unc multitude d'autres fruits ou fleurs d'ex- ploitation industrielle. II vient d'etre invente a Lyon, par M. La- forge, place des Cordeliers, i, quiapns Voici la description de cet instrument : La partie principal de 1'onglet-pinceur se compose d'un doiglieren metal, muni a son sommet d'un appendice Iranchant, qui se fixe au pouce ety adbere completement par quatre petites bandes f M Jouffroy, I, rue du Plat. GOODYEBA VELUTINA Maw \!l!! 1 l '''\! 1 'l!"';!rr l |!!!!'';,lii,n., G. pUMllao HI. ol i. — G. MACRANTHA Maxim. liii G. coloratae Bl. suhsimilis sed foli.s Boribasaue coelo abhorrens "l'». ' iV|',i '' „ ', t f i facile (liii^iiiscr an bcsoin. ";BlB^iS:^B ft i GOODYEUA VELLTINA Mam nuluiti >|>eriiniii;i propria mmiorosa valdc varia- is sunt quoad longituilinem marimiiqui' imo [)ius supiiaiit, ct labclli limbum, qui Bluineo i Fii;. i tali. II. (,. apud Bliiinc pi'rdai-e appa- dont la culture es ur suffit. lis y pros lieu I tear de Jedo d'abord l)ien ajustes; chant l'un de l'autrc, i avec les doigts nus, » en les rappro- isit entre eux la p ou de suppri- si Ton operait procede ordir M. Laforge fir le nioindre lours Joints, -n LES FLEURS ET LA POSTE. ^ N'avez-vous jamais observe certaines agents charges de la transmiss tetes d'hommes et surtout de femmes, paquets, dont la tete est haute. luais excessivement etroite, quand on la regarde de face, et « Succombant sous le poids d'un en< dont la machoire, surtout proeminente, charges comme des mules, o semble avoir ele coinprimee, de faeon a ne presenter, vue par devant, qu'une encombrants que pesauts. ll> e sorte de baleon a denture menaeante? \e res comme des pois de pate la queue leu leu, a l'aide de nomic desastreuse, ont subi Taction d'un pressoir quelconque? — Cette reflexion . nous est suggeree par l'aspeet que nous presentenl, a leur arrivec ici, par la poste, les boites dc carton dans Icsquelles on noils 01 ' arrive U 'de (I peliN U earl inserc des fleurs dans le but de nous les montrer. Nous avons recu bier des fleurs dc Stankopea tellement eerasees qu'elles formaient une pate inddbroui liable. Loin de nous d'en accuser les facteurs : mais accusons vaguement d'etre alors, quel est le coupable ? plus ou moins volontaires, Nous nous rappelons reflet que pro- duct sur nous, a Paris, ces laborieux Nous iwu< somroes souvent *m MGIIMDO FRAXIMOLIII FOLDS ALBO-YAIUEGATIS. Accrinea) DC. Prod. I. -i'Jo. eroi^mce rapid.'. II i ei.t liie.i -a place en a\ r\a^rO conferees dans la Re\ | Nous rayons prodigious. 1620 INSTALLATION VINAIRE DE MiRAVAL 1 •'• \4* QUERCUS ROBUR HIGRA. Cupulifewe. . CE.NER. — DC. Prod. XVI, 2, p. 2. | CHAHACT. SI'KC V 1621. SUR LA CULTURE DES SAMRACSK t unc immense crreur que dc croire I Pour fain- la * Sarravvniu /lava, psittacina, pur- | taux qui nous ar n S dc * Sarracenia, planlcs pitto- s sous la meuic latitude. ' resques, s'il en est. U W. Ku \ i>i(an(, an printeinps der- nier, le jardin de M. Mawet-Postula, Fun dc nos chefs. M.Fr. D^]n,i>. \ fit la trouvaille dun Biota quil arheta vi que nous finio photoin'H- IGELIA SPLENDENS Hook . I78S— (787. SPIGELU SPLMDIHS boos. CIIAKACT ^ n ? -«£ii:; ;:■:;;:.',:':;;,:;,,,':;;:::;.': S'I"'«-C'. HsH SiS^Sr^lIs ;':;"' ',7, '/.";'.' " t V J * ' r.V * ' 1 '„"- Ti .'.Vi : .'i J «7 t 1624. UK. Ilaa, UNE NOUVELLE CAPUCINE (TliOIKKOU M SESSIUFOLH ge et Schmidt viennent d'intro- qui I'onl decrite el Chili dcs lul.miilcs di> crllc acquis loul c-o quo 1. :x;B:t:Sz ■x -.rV MOYEN POUR FAIRE 0EVE10PPER LES YEUX ET LES BOUTONS OU PECHER. Cartru/lnra. out lo stock, lij.Hirlic «hlls J/«r/., par Sir William No i\> v %'*/ SPLENDENS Hook SPIGELIA SPLENDENS Hook. 'luxZsemeni Le Spifjelia spkndcns a lleurir ties le mois tic r ees, nous nous tationdure jusqu'en scpte faire peindre a laquelle ses fleurs, son 1 tiges sedesseehent; la p la forme et le alors au rcpos jusqu'au i multiplication se fait par ellemenl tie la is le Botanical enjugerontpar has de laquelle tures, au prin temps. mirtli, rll uvr assoz de | ICDCUI'S qui 2 rale \i-l.clt,' t de H. lac IS 'Clr, llenient l'effe atis Juckmam quanil'Ti,' M 1 i T\ APONOGETON DISTACH APOMOGETOW DISTACMfOS T 1628- VAPOXOGETOX DISTACIIYOX COMME LEGUME. COM! Nous lisons dans lc Flora capensis me- I flours, scs suavcs flci V,'|' U !n ' """" '"' ! ' ! "' "' m '" 1 ' '•""''"' s' 1 '" ; ' l; ' , " ,,l,T,i "" '''" l " rU ' S - t 1629. LES PARAGRELES. clioisissenl pour sc prcscn cr EST UN BON LEGUME. lcs forcer a proiluire de noiubreiix jets dans son Mamtc! th.'.s plantes (HI, <'>>'|): i dc ses [)i ojiii-''''-- Quant au #o« /«*- jre pas a !« !<'j^" d'unc anecdote (anlai>is(e. c'crite au sujct bille, opinion (pie partagc probablenient de cette plantc — pour nous I'aire piece, notre die!' de la parlie. puisquc le Pny- sans doute. — par un anteur tres-ainu- lolami i-sculoda a disparu de nos Pm- saut, qui In i r intervenir uu ami 4111 [in- Courauls. apres avoir, a notre insu, etc eli- \iie a gooyler r/c c« fameux Phytolacca, mine de nos cultures. _ . one cnisiniere qui prise <>t <|iii saupoudre | Ne inangc-t-on pa- lcs jeiines P 011 ^'"' ^ ce legume d'une pincee de labac -a- I'lu/tohircu tlenintlru au\ Antilles et a (1) Phytolacca^ M„y. Tax,,. - DC /Vor/. XIII, 2, p. 2- - Walp., 4iw., Ill, 506, ct V, 7*1- pasdela™pured.»./«^7> /( A« Maaihot. Plnjtolucru rsmlvnhi avant den avoir du- ■l-il line lamic do Inmi.ml qui puis...- \u surplus nuviv/. imhr l.indlcv ( J/V,//- lisrr aur do la tin.- Ileur de Ca^avc.' ,•«/ ( rirlr Muimtsltef'te, dn D r Lrc.is. nous Xp^\lf/ >-- ^^ fournit la figure, i ieille comme les plus D r Lucas; cllc es [ui, dp generation en Miue jusqu a 1 rpoque n piedestal de 6as e« mnic un barometr< Nl'espoiroul'anxietc 1632. POIRE DE L'ASSOMPTION (Rn Poire tie I'As. iii commence plus tot. « Voila done un fruit muarquah :1 y a lieu dc droerner a lobten- hien dcs rapports : par lVpoqiK- j unc medaille d'ai^ciit vie promim- dc >a maturity, il pcrmet d'atlcm LIVISTONA AUSTRALIS M Bf Australia Orient Sem fron LIVISTOM MSTRALIS MA rtius. i Bun-Chrctivn William qu'il surj iii j (i>sciu'. Les ^iclics on ocussons, v Cranes cl sur co^uassicrs, out jh t 1633. CHERBOURG ET SA VEGETATION, livraisons de la Flore . Le nieme climat existe nlius ,1, n-Hrmu^K ,uiJ.in. Ac la Manclie (Jc. ■xceplionnellc Ac 'bbSW=M lUnUc^Ac^wlvc ^TT!! U ''' Tlh' j'rhH.nv'v'imn 'li'-i' " ss ; ;:;S5H'£SS :££&£ dun petit enfant. Rien Ac joli roiiinx- hreuses tiijes biilanrant lour fcuilla^tleli- )ides. Le Bambum \ et d"d dans les \>w\> (nipieanx. <[ui puissent : fairc unc idee do leur bcaute liors li^n beaute que la plume dc I'ecrivairi Jo pit distingue, que le pineeau de l'artiste plus liabilc, nc pcuvent rendre qu'impa: Jc eiterai encore le BromeliaJoincMt' eette j-raeiouse liromeliacee, seule de s nousetle Bonaparlva f/ran'lis tin Mevnpn dont nous avons des touffes Ires-lories < du plus bel effet. Que dirai-je ettfin _an!esque |mi- ( , i;ere. le Cijalln-a dtrdhutti qui \" i-etissil de \' loimii i:i abilis /s'delaCliiii 1634. L1L1VM TIGRINVM SPLEXDEXS (Mai LIVISTONA AU8TRAL1S Rob.Bl: 2 Alistralip OriPtlt Serrefroid \rSTUALlS M,„im, \hniiHi. c(r.! I.) { ,ns i.im.1 n i:\u.n fi:v.\(,i 1636. LES PUITS INSTANTANES. j.uiN ordinaire*, qui n qu'une petite profond nappe liquide au-dessous de dVnl'oncer ctroit qui penetre jusq naturel, ct d'adapter ui W.ii mment on proeede a I'exccutioi puits. On dispose soiideinent fixee par trois pieds en .<•(' dull Iron dans lequel >Yi>ua^< dlique qui doit disparaitrc dan- I. aux parois tres-epaisses, a un dia- -lornie solidn ct percee d On le frappe violemment au moyen d'u teau-pilon suspendu par deux cordes qi gagent dans les gorges de deux pouli niarteau pesant, que dei CHARACT. GE* ;H:E::, COLLANIA I1RCE01ATA scholt. iullisnnlc ! M. Korlo itilms: -2 r\iK de rejelons, eette l.ellc Anmn IHdee. "convene dans les environs tie Poznzo I'itiiipa Miin-ji, chins les Andes peru- de la liaie d'Anneslev, on parlc d'v i'airc Senafe. » « Une (les plus grandes difticultes de ■ laires a pris naissanee au la passe de Senale elait le manque d/eau guerre qui a momeutani' entre le Sooroo superieur et le Ravrav- Etats-Unis : quelqucs solda (inddv. Mir nut- dktanee de Unite milks ,\Y,rd avaienl puis.', l'eau d < ; lal>li a I'nilul. qui se trouve a pen pres l.irisaient et enl'oneaienl a nioitie route de ees deux enileoils, cc ii\erle, doul !e> dni-ts .Varies >j- |jn iu .. ,,,,-,. > poche. Voici ,c q-uls ,1^ \ II es[ lacil, auv eultivatcurs d'avoir un 1 l ;;t"', '> rr ; , "" ( ;". in,,, !,: cent. Je vo«, M. .Man-in, mar- | la j ■nlkMir. inr.li! Lou- Ah! 1638- CITERNE POUR ENGRAIS LIQUIDE. cs industrielles, I On est souvent frappe hcttcravc, dans I dcs effets prodnils par los < ■.a i-i'toIIc 1)11 • la in-ollc I. tPEDlUM STONEI //or/ . Li CYPRIPEDIVM STOSEF book. Orchidese. CT. GENER. — Vale I'i.oiik, III, jam. talis !>-uiiciiili»>iis |»c>ii«It:ii(.ihiis linrarihus acumi- ■ -'■■■■ CT. SPECIF. — Aeatih- , I'nliij Imiis iml : -li otiloiii^o »»-aiii;ii- ■ica|M) cii.ugalo a|l-()-j)iil-|illlro f'ulia Mlha- oUllsisMino, Miiilliatf allinlissimo iilxivalo liilolx) plus fort — a chc/ Nicolcl ! Cypripedium t N'avons-nous pas dit deja est rentre, clc bien loin, dil S C ( 'U'- -t't|uai plusicurs flours, oir coupe la trompc dcs papilloi .dec do la grandeur reelie d« l'objet raicroscopique : le plus grand dia- b une partiedc la trorape enrou- . actcmenl do 3 inillinx'tr i-> : I'' retinacle est a peine perceptible. II est dinairc qu'un organe si petit v eaplif un papillon tel que lo (Belgique horticole.) J 38 CYPRIPEDIUM STONEI Hook. voisinage de la Siberie, dc tout jolis Aglae Adanson avail bien raison do jiciils Cyprlpedium guttatum qui ne dire que passent la moitie de leur vie sous deux, ymviiv ii.unullrsjoiii.ssaiKvsf ■■ trois metres de neige, et le reste, a Lcs meilleurs exemplaires devinrent l'avenant; — voyez-en le portrait daus la proie de M. Day, de Totteiibam. - le VI e vol. de la Flore, a la page 151. Ce grand amateur se voyant deja re- Kecemment nous contions ici meme presente dans I'ordre par le C. Daya- l'histoire du Cypripcdinin kecigatum ; num(l), songca a son iniclliurnt jiinli- voici venir celle du Cypripedium S to- nier et, d'apres le desir de M. Stuart ne* : « Je retirais ^5f i7M—mi>. WTHIRIU1 SCHERZERUMl e formes variees dans eetle h;i>sins :' Taudis (juc dans nos Aqua- dlle! que de rcssources elle rium nagc 1'elonnant Pistia, non loin pour rornomentation de nos de Iui se diploic le fastucux Amorpho- le nosjardins ! El lout d'altord. phallus cainpauulafusilrVnncicnmondc, v\U- pas jic(|uisc a uos janlins? pcllc celle de l'Ananas; ici se pavanent plante rmes etranges, lepuis YAcorus jusqu'aux Dief- fenbachia de nos serres ; dcpuis la Serpcntairc de nos bois, les Sauromatum de nos jardins, jusqu'aux Gomitantlms i\ |'m- ' ornemenlale. Et, sous ce dernier point de vuc, T tout au voyage de M. Hermann Wendland dans Ie Costa-Rica que nos jiirdins en sont redeva- bles. MM. Hugh Low en out introduit dcpuis; mais la vente en est toujours si active, q"*- 1 hi dehors. YHvlUodkeros ne le cede j mandcs des amf rien aux holes de nos serres pour Pour montrer izarrerie qu'il apporte peut attcindre u guere de famille, croyons- | mesure. qudlc, la plus avancee, je nc pus m'cm- pecher de faire Ie parallelc cntrc cet ancien Etat de 1'Ainerique du Sud et celui uueje venaisde quitter dans IWmmquedu >ord, lajeune et vigoureuse Californie. 1706. AZALEA IPICA LOUISE VON BADEN (Scheler IAN.N). 11 porlci ous scrait fort difficile tie rap- id le nombrc de couroniios que ariete a values a M. Ch. Turner, ugli: mais cc que nous tenons a 'est que nous Iui en avions vendti 1 edition : ty propre (jui Irioinphrs d< auxquels do M. s aj.pl Udidl i ' les 1,1... I dans des passages i par la route que Le strainer anglais mais prcsse. La-bas la ande des connaissani ici unc profondc ign nago, lantnji ties Andes , avee ses i basses, aux cours interieures rappclant 1< maisons tie l'Orient. Le poste auquel j'etais appele m'ava ,; "' propose;. Paris. m 1 !>. par M. Och; *'via. alors ininistrc du ( l.ili en France •I ava.s promis tie me rendrc a Santiago dc ' sont bicn les caux les plus calmes, lesplus rctour d'une mission que je venais preala- unies qu'on puisse voir. La mer y est tou- blement d'acccpter sur les mines de Cali- ! jours docile, et Ton peut dire dc cctte tornie. navigation qu'elle est laile evpres poor A peine arrive dans la capitale chilienne, ! les dames. Au nord, cntrc Panama et J jc me mis en rapport avee le ministre < . nee M. Domeyk. 'lirtM fcin* df I'lnstitul national, el le pre- le nom dc Paeilique . que sident de la republique conliinia bicntot na\ i14ate.11-. . I'rappes de ees e 111,1,1 niandat. On (-fait alors aux vacances de Janvier, ct j'avais tout le temps pour P.TO.I • tap Saint-Lucas, qui forme 1 '<'■<■ prepare ntrer en danl je nc isp 1TC ( | c splee ,). Toute Piiraissait 1 ai-Kcnt) . indiuVrcnfc a lrs„ e, di.le. -has : > i..i... ;,' peln pour nous?) sue l Mill I . qui ■ do I i Corapagnie maritime ;i vapour de la malic du Paeiiiquc. Lcs lemps out change depuis, et nous pouvonsdire avee une certainc satisfaction que miiis parlageons desormais avec lcs Anglais 1c veritable empire des mcrs. Aujourd'hui, partout nos navires a vapour tinp de del'aveur, que dis-je ? ntage. Ceci soit dit sans esprit car je suis pour ma part, j'en mi, cosmopolite d'abord, Fran- Valparaiso nous emmei a pen le long des cotes. s gens de tous pays : d< a sans dire ; des Allemands et des ieains du nord, des Yankees;, njnmi ppellc; puis des Chilions, des Noli •mi mes compagnons de \<>\a-e se [ue avail amene au Chili queique ails auparavant. II avail commence iner a Valparaiso des Iccons au ea- mais ces lecons n'cnricliissem guerc. '. an Chili, el il n 'avail pas larde a pehl le sud du Chili, il avait frele navire, et trafique des produits hies de l'endroit. A ce metier gagne assez d'argent, et il revena mentor si ilni-eail isiblement son capital, qui se crs le Havre sur un navire a dant que le negociant dilettante des volonticrs i que, dans •rendra pas ccux qi 'Amerique du Sud, l; «^> Plata, il v a, sur certains points, '' Mailables colonies iialienncs. Fniin il avait bon nombre de Franeais. Nous oyageons plus qu'on ne croit, et dans "Amerique espagnole. • -Ims !, • cuisiiners, lcs pi 5 liquoristes , les premiers con- illeurs, marchands de nouvcautes, merie, etc. Volontiers aussi nous ons maitres de musique, de danse, . dc dessin, de peinture, dc langue, -, piofcsscurs es arts et es lettrcs. 'is la-has nos theatres, nous y ap- >«*««.!>. Les modistes pan- partout, du pole Nord au pole Sud. 1 "" l| n- t'ont le lour du monde, et la I Cadcnac (pourquoi n'ecrirais-je pas iei le nom de ce compagnon bordelais?) eta it reste musicien. II avait emporte sa guitare Si, madrc rhi. .■.,' Como me dude, qui veut dire : Une eolombe blanche i-omn oui. petite mere, comme la neig ARISTOLOCHIA ORN ITHOCEPH AL A Ho AIUSTOLOCHIA OMITHOGEPHALA hook. Aristolochiea?. t I sel se depose en eristaux, •ivec les premieres, la prinripale que- d'aeide sulfuriqiic (liuilc de vitriol) [ ' «« Chili. ou i] S ert commc oxydnoi pelrc du Perou dans la n.Iiricufioii de la '' ni 'n'cnl. aujoui'd'luii les plus rielies poudie. nun's il la rend brisanto, e'est-a- : »l'i«l"> nous nou's'lliri^e.hnes sui "V, ','',, ',„„ '- 'n'l;. u.t !.»e. >'nu> vniri . , «"• Mejilloju s ,.[ ,!, ( „!,,,,,. „„ | „„ Ai i« a - 1 . «... - e>l < taldie unr de res colo- M'ai'tient a la ]Jolhic. qui n"a' -une llieurr. DAti.a a Islay, nouvelle etape. s in.juillages sur ses cotes, Le lVr.ui Le lialeau a vapour nc pent aborder le (I. nit nous Des que b as que le I'cuillajic ti se monlmit lout ntieres. Lors de leur epanouisseiiK'iii omplct, on les coupe pour se debar- asser de leur odeur nauseabonde: nais, a cc moment-la, elles out deja VAristolochia Goldieana, que Ton re- trouvera a la page 31 de ce volume, est la premiere a grandes fleurs que nous cette derniere esp a l'aidc de marcoi cbevelu. On sait < naire des Etats-Ui feuilles, la partie sur des luballitos ou petits chevaux, tcaux d'osicr ct dc paillo qu'on enja comme un clicval, viennent nous offrir des fruits, des coquillages. II n'y a done pa; mere, par exemple a Aden, ou les p Arabes et Abyssins plongent impunement radeau forme de poutres et muni d'une voile, comme celui de la Medusc,vient prendre nos depecbes et porter les Iettrcs et les provisions a bord. On appclle cela, je crois, une balanza, une balaneelle. ou usbv spn- Les lies Chincha sont au nombro d< trois. II y la Chincha du Nord, celle dv milieu et celle du Sud. Partout, au mouil- lage de ces iles, surtoul des denx premie res, sont ancres les navires a voiles, veiui- de tous les ports du globe. C'est une veri- table flotte, et chacun attend son tour I les sabords. One ceux qui veulent des- conch cendre a terre le fa writ, a leure risques et 1 '" ; l de quoi en clre aspbvx.Ys. S^V/.^rwV/'p",". sons il les [" Allons \i!ir les ilr-s ;', -uano, .Minn's en franchise de droits de dou OMCOSPERJIA VAN HOCTTEAMM „e ,„ wm>i Palmse. moniaque el de phosphate l- a-dire des matiercs iudispensablcs a toute bonne violation. La valeur d'un furaier, !c litre on noun-ait dire, sc mesure surtout industriels e( lea chimistes de DOtre epoquc faient laissee -i longtomps sans emploi(t) ! Comment s'est forme 1c guano? J'attcn- iais cette queslion. Mais la reponsc n'est ,as dillieile: ear. dan- n- pliriioinriK' i;eo- MISCELLANEES. pingouins, les fous, partir pour la chasse aux poissons. Un chef commande la bande, qui se deroule sur les eaux de manicre a former un immense cercle. On environne ainsi les poissons. Alors commence la cu- ree. Chaque oiseau peehe pour sa part, plongeant du bee et du cou, et se gorgeant a qui mieux mieux. On assiste a ce spec- tacle, a chaque instant, sur les eaux calmes du Pacilique. Lc festin lini, la bande re- gagne l'ile ou la cote la plus voisine, et la, n'ils rendent quel prelude a une labor est qui sont si pleins quefois des poissons bouche. D'autrcs s'affaissent sur place pour ne plus se relever, et laisscnt leurs corps sc moulcr dans leurs dejections. Tout cela concourt a faire l'engrais le plus richc rju'on puisse voir. d'habitude. Chaque jour une couchc nou- velle .s'ajoute a la preeedente, et peu a peu la stratification prend du corps. II se forme un veritable sediment geologiquc, qui a trouvaicnl | veritable honm culte a deviner 1'ori iles Chincha? Je crois fihnsfts sc passent auji , passees jadis. La seul t que le guano dont je viens d'i is pour qu'un gu pari doute le mode de production, lion pourrait-on dire, est partout le memc. Les memes oiscaux mangent, diiicrenl a peu pres partout les memes poissons. .Mais cela ne suffit pas. Si le guano des Chincha est si complet, si bien conserve, e'est qu'aux Chincha lais il ne pleut. Jamais, de temps rial, il n'est is ces regions pas de parapl tous partez un jour pacotille, n'empor- ils vous resteraient S'il ne pleut jamais aux Chi comprenez comment les scls plus ou moins solubles des de nos chcrs volatiles, ont pu etre ( die pat'(i ,',!:U : LeDenlzia crvnuta est I'espeee la plus i et surtout le /). gracilis, le Introduce du Japon par Von Siebold. nes'eleve guerc qua un metre fleur double, aus>i rohuste et plus ilo- | peineni eu largeur, se sert du rifere que son type. Cette variete. ini- ! iiata pourporte-greffe afin dese porteepar Fortune, est representee dans I a haute tige. — Ce joli Deutzia la figure ci-contre, dessinee et peinlc qui reste comparativcment nain d'apres nature dans notrc Etablisse- 1 nous venons de le dire, fleurit ment, tout comme notre seeonde plan- congeneres et trop tot souvent ehe, qui en represente le port. Noire \ Saints de ylace atteignent pa r.M.ill!'.-'l.'Jp fait. VoiU (0 Lo m >elaer ikmis a \endu iuilirlois I'nlilion: ,lc dl'aunms .rile, nioins belle. panacheV do jaune, i lont a bois s due a M. Kra.npcn. — Lc Z>. f or/HW<«, j en ele, eVst- sorla.it l.ien I), nmota. ei. spedoMtM fnliis alhu-junulatis ,.<( a femlles m,ii- pin- llwiilrn i\ dii monopole pour I'exploil itiere, a proprcment parler. ...ur. r.ll,- sr IxVhc ct s'cxtrai ''<' I'ln-iKN annee>! .!,■ i<- A niifnis, qui sauron dans unc demi-douzaine dc journaii eacher.lc precieux specimen sous s t 1642. LA CLAYTONS LIKE EST UN EXCELLENT LEGUME. I:, CI, Mu, Une foi dc se reproduir s i\u a recus In CJuijtoxt' jn:r- fondant beaucoup, mets dc rliai-c « Cuba; mais elle nous est expliquce dai n° 4556 du Dot. Mag., paru en 1810 Chiijtoin'a pcrfnlnila csl onginaiic de derouviit Archibald Mcnzies. en IT'.H r"csl du Jardin ilo\al ile Kewqueces gra ! Lancashire, l'Oxfordsl tillons d'herbier t 1643, NECROLOGIE. nenti'e" ae'c'q', : "'- :l > in . Kl "" . mort! d'iniperissable: Icn ja[,>:,- -i-iciiii iqi^ de la te'riaux. P,nS,r i mirrprrlalmn qinN I"" •idmi- donneront puissenllcursemendandaprouyu I* *^4v> «» j* ,** #V V#v STREPTOCARPUS SAUNDERSI 0Ml J , BIBLIOGRAPHIE. '1'' leUrcs a ce sujel.. cole, il en est sans doute bien pcu qui ne : beaucoup d'especes " nombre. IM STREPTOCARPUS SAUNDERSI Hook. IHih/inuriirpus, Strvptnairpnx et Com- pagnie renlreronl au bereail des Gesnc Ces joYisStreptocarpus, Didymocarpus sont voisins des gentils Ckirita ,• ils oc- cupent si pcu de place ; Ieurs fleurs, qui se succedent constamment, sontde si longue duree, qu'il n'est point d'ama- tcur qui voudrait s'en passer. La Flore a fait comparoir dcja Its Di- dymocarpus crinitus ct Humboldliauxx, les Streplocaipux Gardner i el poh/authits (Flore, VI, 503, IX, 153, XI, 191, XII : l>o); c'est avec cette derniere espece que celle qui nous occupe a Ie plus de ressemblance scientifique, quant aux caracteres; mais, sous Ie point de vue decoratif, la presente espece est superieure a tonics scs devancieres par son coloris si tendre, si delicat. Flori- fere a l'exc.es, elle embellit nos serres pendant tout Fete et n'a plus besoin de gite a la fin de l'automne : elle est epuisee et meurt. Elle renait de scs graines; on les seme au premier prin- temps en terre de bruycre ct la plantc neurit la nieine annee. charge du soin d'aller pour son compte explorer la Nouvellc-Caledonic pour recueillir ties materiaux, qui pourront ser- vir un jour a faire unc Flore de ce pays si si peu connu. Parti au mois de juillet dernier, M. Balansa est arrive en bonne sante, avant le 31 aout, a Noumea (capitale de la Nouvelle-Caledonie), cc qu'il apprend par sa premiere lettre datee de File Nou do 2i> septembre; a ccttc epoque, il etait deja parti pour faire unc excursion de quelqucs semaines dans la baie du Sud. Faisons des vocux pour que M. Balansa accomplisse beurcusement cc voyage qui n'est pas sans presenter de serieux dan- gers; nous soubaitons qu'il recueillc beau- coup de materiaux el surtout qu'il se trouve un bomme pour tirer promptement parti dc ccux-ci; sans quoi ils resteraicnt en depot, avec tant d'autres que nous posse- par nos voisins, ainsi que cela arrive prcs- quc toujours dans ces sortcs d'occasions. — Dans une de nos precedentes chroni- ques, enparlantdc l'instabilite de couleur que presentent les fleurs memes que > i Bobinia commun ; Ayant revu ces deux pla porlaienl des fruits donf u'aillcurs, so.it un peu plus petitcs et plus aplaties. Que produiront-elles? Nous nous proposons de le dire. — Si, comme on l'affirmc, il n'y a pas tic petite economic, il n'est pas non plus dc si petit fait qui ne presente quelque a van- avoir sa place dans cette elwnniquc: il c-i rclatif au Cy perns tcxtilis. Cette espece, relativement rustique, passe tres-bien l'hiver en pleine terre a Bordeaux; cllc pcut etrc employee comme orncment, et aussi comme lien. Pour cela, il soffit, lorsqo'ellc est secbe, de la tremper dans de l'eau, puis de la fendre en parties plus OU moins dcliees. qui, t.v-flexil. .- et tres-resistanles. pcuvent servir a diHc- rcnts usages, comme le.jonc, par exeinplo. \e djpvrm textilis reunit done l'utilc a Cagreable. Par son aspect general il a quelque analogic avec le C. tdtemtfodus. mrs foisdeja, dans ce rccueil. parle du Bambiis" stricM- . .,_ nassurait devoir « Celte espece nous parait. an ronlrau<_. tres-sensible au froid, puisque deuxou trois den-res au-dossoosdc zero suflisent pour en ^■\vv a pcupres loules les parties licrl.a- eecs. C'est du moins cc que nou- ■ '!»*" vons depuis deux ans d< I'His cites: ni'i^abaiiil.nVne/p! s- ' ll -m c li;m) i,.| ' ,, ■• j)i-es(jiie partoutii la l'ois. Anpre- *« ait pu confirm pa,; l'. pratique "Utrd s. « tjc- ( 4 U Us proim ' " :1 .' ." *- ' . . ,,.',,,, Bistres v.u- '-V^o,,,^ I; . M. \Vi!lrrii.„/..(leLyon. i peut le \ r par la figure u mi t'ciuiiiii'uc depaisseur, munic nilc (I line lame qui coupe les bour- ,„„..s, tandis que la pince ecrase le petit mglet laisse au-dessus du dernier ceil, de orte que d'un seul coup vous pineez le gem L'instrument sert auss suppression des feuilles, I craindre d'arracher celles-ci l'ceil place a la base. Tous les petits animaux r arbrcs fruitiers, tels que It forficules, limaces, vers, et J coup de personncs n aiment sunt l'acilcment saisis avec l'< / urillc-bourgeon. ' ' jardin fruitie ron un centimetre ae longueur, portk tres-utile pour eviter le ddveloppemenf base; de n developpe un certain 'nombre de 'bour- geons. Voici comment j'opere : je raccour- cis les premieres pour faire developper les bourgeons de la base ; quant aux secon- des, je diminue le nombre de leurs bour- geons pour eviter la confusion et, par suite, l'inegale repartition de la seve. Pour cettc taillc en vert, le curiHe-boun/eon est i pratiquer la i et d'altercr les cloporlcs, ii eel strument dispense de la serpette _. - secateur pour les operations d'etc, on passe au parterre, la encore il a une uli- lite incontestable, puisque non-seulenicnt remplace avantageuscment le cueilfe-jleiir. Ce qui precede demontre que le aieille- bourgeon est un instrument fort utile dans — Vorcagc du Rosier Souvenir manicrcs d'obtenir des fleurs dc ce rosier a une epoque ou la plante n'en donne pas normalement. La premiere consiste a lui (aire parcourir rapidement sa phase de t le plus irequ cote d'cllc il e. de grands ava des fleurs couj tage de ne pa> i'aiiguer d'etre d'une sericuse ecc liases pour la pn.idiiel utes les soi-tes de Hosiers; e'est surtou »ur les especes qui fleurisscnt en aii nine qu'ellc reussit bien; par exempli r jur les Rosiers Ilc-Bourbon, Irs llmv «■' les Bengales. Toutes les variclrs de rt ! especes ne sont pas non plus au meme rmi; et nous distinctions surtout celles mm le bouton est beau et a une jol.e forme telles que les Rosiers Souvenir de (a -»/<"• muison. .V/.S//V.S.S liosumiH't. I!"'!!" 1 '' "" moisi, The Safrano, Madam*' Fakot, eu Voici comment nous operons : ELPHINIUM PULCHRUM Hor DELPHINIUM (hybb.) PULCHRllffl jusqu'ici que trois f faire double La Flore n'a public jus !);iii|iiiiiicllcs : le n. cardiiiale, (XI, I tien 65), lc D. Pompon de Tiriemont (\U, don i'.Ki). toujours estime, ct le D. forme sum (XII, 7), introduit par H-lablissc ment et dont Jes cultures europeenne font maintenant leur profit. Nous tenon encore sous le boisseau le D. Triomph de Pontoise, dont [edition entiere es cntre nos mains. La variete que nous figurons aujour d'hui est deja ancienne dans nos cultu Catalogue ilu prinlenips, so fait par eclat. II ne trop laid : lc mois de pin- favorable, les divis alors avant la venue de Tenant toujours des cest une superbc plante. Nous nous disposions a enuinerer ici les plus belles d'entre les Dauphinelles que nous cultivons, a indiquer la hauteur qu'ellcs acquierent, etc. ; mais ce serait AvaiU choisi dans lc jardin un endroit la flcur que de coupcr une portion du Ro- qui, par sa position , recoit beaucoup de sier. Ceci demande explication, et tout *"leil pendant fhiver et latin de lautomne, uaturclleuieut vient - placer ici unc ques- nous y tracons deux plancbes, en laissant tion de physiologic veV'tale. cntre elles un>eutiei t-< / i m, que mm- >i 1 »n ci.upe une fleur de Rosier Sou- creusonsde OOa 8D „ i ,1 < ]f,tls«•/. i.qq.ioi In - pmu coup plus rapprocliee. bit "" l»«nnt pei-dre de place, mais pas trop toutefois pour se nuire. La premiere annee, meme cspece et dans les nous ne nous en occupons one iiour les sarcler; la seconde anmV M-nicim-m emi- le riilcniissement de la ve nence le travail. Alors on taillc a long °ois, en cherchant toutefois a equilibrer ' s ^ v e, ec qui se fait en taillant plus long c * branches faibles ct plus court les for- par la suppression d'unc pa ties leiiilles, ct qui sc traduit ,0 PP cr : es; ceci se passe en fevrier et mars. Les P'enuercs fleurs venues, si Ion l.abitc ^"ou^o, ^ail'^'uio^lnr" 1 ;.; 1 cc ]cu"' P °e- cule, et nous arrivons con d'aoul sous lc el i mat de I> """quels monies. |, fl , mn J*j* surtout, on veut que - M.es: • ,a «tev,terde faire, ince, au prin- IVous coupons a ccttc epo les Roses aient les fleurs de nos Rosiers s'il pourtant ce qu'il | nous taillons un peu les pel nfier ' Les branches plus fortes doivcnl I iS8 MISCELLANEES. chees plus ou moins suivant leur force; i a au mois dc novcmbrc unc grandc pro- plus ellcs sont grosses, plus clles doivent duction dc houtons a flcurs." On couvre se rapprochcr de la liijnc liorizontale sans avee des chassis, et les Hosiers donnent jamais toutefois y arriver: car Ic rcsultat, nalurcllcincni !eur> floors jusqu'en Janvier. raux qui, par l'inclinaison dc la branche, ou avanec en (aillanl et couchant un pcu sont presque termioaux. Ic rcsultat. disons- plus lot mi un pen plus laid, sans loulH'oi-, nous, serail manque, car il -c devcloppe- attendre Irop tard. Icur place. Si l'ou opore comnie i! fan!, on memo travail, el, ainsi dc suite. olto. rVM-a-dirc ,.„ J CERASUS CAPRONIANA RASTOLIFLORA. CHARACT. GENER. CHARACT. SPECIF. CHARACT. VAR. — C. His perl Rosacea;, ide DC. Prod. II, 533. , IMS, n- \-2i, ... t. De tous lescerisiersd fleurs doubles, J C. Atom, et d'autrc pari, de Holla! elui-ci l'einpoiie, ot par la beanie du sous celui de C.flore plena num. Jam " ll! -'-' ■ ' ' pal I'. Ml. -mm diiplieaimv. null* n\i\n,,s mi de llrurs de <•<■ g,.| extreme n-ii-ujarik' petal, s. |>u..r- ( .iu- dune reole eonsjdei r eette ladle \.u iele cominc clr 'I's-etendue . iaisaui appel a loufes les dignc d'etre comprise dans les pai-cs """"" Tenrichir, sauf a atten- la Flore. On sait que ces Cerisiers s« tout ce qui nous des plus rustiques, qu'ils se multiplit ! la de greffes floraison de l Knl;u,r id( niitr do deux ail, res reeus leu'r hois est rouge, d\ dc trance, d'une part, sous le nom de I serre, propre au tour et ■ ordiliair grair « L ceuf est jaunc pendant nn, deux, et ^xdqneluis plusieurs jours apres Japonic: mais, le plus souvent, le jaune clair tourne au jaune grisatre et ternc I'eelo- J'on doit avoir li eu dans un terme varia- etre ^ ^ d ° dn ? * huU ^° UTS p6lU " /La rapidite et l'abondance de la ponte aependent proliableinent aussi de circons- ances variables : saute* de la mere, quan- c *| e ,a nourriun-e, temperature, el « ,eu !-^dau,i,,,,, lM .. fn / llMllr |i,.q.M iUi, ! t(: '-v.j'ulsle2Ua<)u!,-, ],uit I.euros. en ! ' X; >" qumze le 21 aout. a qualre hemes user ,ces,- ; Vdireneufdeplus C ntrente- u nombre, doit etre d'une irentaine, ch ^constate ehez one IViih.-Uc dan. link ffltedu 19 au 24 aout. ' '•» Knicral, les renfs de la meme pon '^ ^rnup.s on tas autour de la mer " w '"iciin ordrc apparent. Cependant rf> cl »angc parfois la d' ' '"inpl soitles unsaux autres. L'ne le'gere viscusile determine cettc adherence. « L'eclosion des jeuncs inscctes sc fait par une dechirurc irreguliere et souvent laterale d'un bout de la membrane de 1'ceuf. Ccllc-ci pcrsistc quclquc temps vide et froissee parmi les ceufs a divers degres devolution. « Pendant les premiers jours de leur vie active (deux, trois, quatrc, cinq jours, suivant les cas), les jeunes sont a letat vagabond. lis vont errant ca et la a la recherche d'un lieu favorable pour se fixer. Leur marche est plus rapidc qu'a letat air de palper avee leurs ice qu'ils parcourcnt. Le alterpatif; on dirait 1 paraison, les deux b; cxplorant le sol avant t les jeunes Pucerons sc determine. C'est le pi; fissure de l'ecorcc d'ou ,,|( ' v 'dte-j'ace et a lepandrc ses leiifs [ l sens. Ces ceufs, lisses a la surface, j 'rent que faiblement, soit a la raeine. Ml>( KI.LA.M.i:> rris, senililcnl paieoutii' plus \ rses phases devolutions. lis s, i jaune beaucoup plus [tale, pa periode de leur quatre ailcs, horizontalemcut musce-; - depassent dc beaucoup la longueur du NAL1A PENDULA TRICOLOR MCHEKALIA PESDULA TRICOLOR trait. Liliacea3 § Asphodclcoj gg Hyacinthctc. '-m/;„^'.'i':.M I'. £/,',' '/"/!",',' .'iVii!' s ' ,,e ' "' poiMluIa tricolor )' il CUV |IIVM.TY(TS (If nos gelers. fleurissent des le premier prin- s et rentrent au repos des que Pete arrive; lours perils bullies perdent alors leurs feuilles. On Ies plante en septernbre oclobre en lerre sableuse, a finstar de eelle qu'elles tronvent dans leurs <-oniives Dim plus courles, ont une nervure margi- pfecottrantde leur base jusquau-dcla de icur milieu, et qui se perd dans une lrgere sai'lie que Faile preserite a cet endroit : "n 1 ' nervine radiale court parallelemen! a J P>vm it-re, et disparait avant d'en allcin- l.e. ( l 1J e; leur surface est granuleuse; une de- pression pnnctiforme est creusee au centre l|f> °l>aque glandule; un ocelle circulaire oc cupe le milieu du front. ■ Parmi les quinze excmplairesdu Phijl- ,x,ru que j'ai observes, aucun n'a pre- sente de difference sexuelle avee les au- Jj Prcsque tous ont pondu deux ou trois DM1? U l S0Ilt m ° rtS P CU de tem P S a P^ S ' jeut-etre par suite du confinement dans «« tlacons. Les oeufs, semblables a ceux L l nse , cte a Pfere, remplissent, au nom- i trois, l'abdomen en tier de bre de deux la mere. On les voit aisement par transpa- rence, en comprimant l'insecte sur le verre du porte-objet du microscope. J'ignorc combien de temps ils mctlcnt a colore, ct s'ils donnenl toujours des individus parcils II c-l prob ilde, du rc-tc. que ces iudi is ailcs servcnt a la propagation i ancc de l'inseetc de^rurieur; non qir natales. Elles ne sont pas sujettes a fondre; ce sont meme parfois tie petits souffre-douleurs qui s'etiolent, mais qui nc meurent pas quaiul on les oublie pendant quelque temps; elles attendent patiemment qu'une main secourable leur oclroic un peu d'eau ; elles en temoignent leur reconnaissance en re- levant ct en rcverdissant leur feuil- lage alors quasi-fletri. Cependant quand elles ont eu a endurer longtemps la soif, elles ne pcuvent necrwurenieni montrer leurs clochettes versicolores coramc elles le feraient etant bien trai- Nous disons qu'ellcs preferent une terre sablonneuse; un peu d'engrais bien consomme ne peut cependant que leur faire du bien en fortifiant leur croissancc; un bon drainage les pre- scivcia eunte,lela nuit, et puis le long des ironeonsde Viiiiie Mir le fragment b> juV COILOGYME CRISTATA l,™ Orchidea?. CHARACT. GENER. - Vide supra, vol. VIII, CHARACT. SPECIF.- C. pseudobulbis oblongis persisteutibus , petalis duplici interrupta : infima brevi 5-lamellata inter- Espece native des rochers boises de YHi- malaya j on la rencontre a 5-8000 pieds d'altitude dans le Nepaul, le Sylhet, le Kamaon, etc. C'est I'une de nos favo- rites, parce quelle est si florifere et que sur le terrain meme infeste, a ete faite sur mes conseils par M. Frederic Leydier, a la ferme de Lancieux, pres de Sigondas, et par un autre observateur, pres de Sorgues. Je dois dire qu'elle n'a donne que des resultats negatifs ; mais rien ne prouve qu'elle ne puisse reussir avec plusde per- severance et dans d'autres conditions. « II scrait tres-hcureux, du reste, que - Bot. Reg. 1841, t. 37. -on. .xvlogr. n° .112. - II 2<), no ■>;;, ses grandes fleurs sont d'un blanc si par, a labelle si nettement orne de pa- pillesjaunes.Ces fleurs, tres-noinbivusrs dans chaque plante, semontrenten liiver et sont de longue duree. l. vh. base et non sous terre par leurs radicelles. Dans le premier cas, le bad igeo linage du pied de la souclie avec du coaltar aurait probablement pour effet d'opposer a I'm secte envahisseur un obstacle insurmmi- dillin'le d'alleindre dans Ies profondeurs le VI e vol. de la Flore, pages i':)i>-200, des figures du Dracaena Draco; nous en narrions l'histoire et en donnions une description complete; voici ce que nous lisons a son sujet dans la Revue hortkole 'Je cette annee : « H est sans doute peu de nos lecteurs, ■ dit M. Lebas, » qui ne connaissent, au moins de nom, le fameux Dragonnier de VOrotava, ce geant desplantes monocotyle- dones qui donnait un surcroit d'interet «ux iles Canaries, a ce groupe d'iles deja fort interessantes a differents points de vue. Le Gardener's Chronicle, dans son nuniero de 11 Janvier dernier, donne sur °et arbre historique des renseignements que nous croyons devoir rapporter : Le Dragonnier de VOrotava {Dracxna >u»en\>>isi$, Hort.) fut re n verse et coinple- )TAVA {DRACAENA DRACO), L. tement detruit 1'automne dernier par 00 violent ouragan, qui, en quelques minu- tes, fit disparaitre son immense couronne de feuillage, dont le magnifique develop- pement etait 1'ceuvre tie (iO sieeles. Malgre son antiquite, le Dragonnier d'Orotava n 'avail fait parler de Jui que dans le cours du dernier siecle de son existence. Hum- boldt, le premier, le fit connaitre an public ]ue de rappeler la descripth sse vr-.'-lal. II faut ajouter cependanl qua\ani Mum- bold I il avait ete vu, en 17!);>, par sir Georges Staunton, voyageur anglais, et, en 1771, par un Francais, T. Ch. Borda, qui en fit un dessin, public plus lard par Hum- boldt. La tempete du 21 juillet 1811) priva sans empechcr qu'il ne restat un remar- quable objet d etonncment. C'cst dans cet etat que le represente une grande et belle gravurc anglaisc, faite sans doute d'apres le dessin original de Webb, qui lc mesura et le decrivit de nouveau dans sa splendide ffistoire naturelle des Canaries, publiee en collaboration avec Berthelot. Depi ' e"tait en pente, une solide muraille avail ete construite jusqu'au tiers de la bauteur du tronc, tandis que, de l'autre cote, deux tuteurs ou etais, derai-pourris, soutenaient les branches les plus avancees. Tout amour du tronc , un epais buisson de plantes grimpantes et autres revetait sa base enorme dans une confusion vraiment digne d'tin es, des Jas- accompagnees de vues en general imagi- mins, des Heliotropes, des Abutilons, etc. et meme un Amandier alors couvert dc Voici ce qu'en disait en 1867, H. E. 0. fleurs. La circonference, autant que h Fenzi (de Florence) : L'arbre etait en par- inegalites de terrain permettaient do h faitesante; son immense couronne etait couvcrted'innombrables paniculesde fruits metres, la hauteur totale de l'arbre n'exce ecarlates, et l'enorme tronc , bien que dant pas 75 pieds. Ce qu'il y avail de completement ruine a 1'interieur, soutenait remarquable, c'etait, sortant par une cre- vigoureusement la masse immense de ses vasse du tronc, un petit Draarna poiissan branches charnues et de ses feuilles ensi- spontanement et tirant sa nourriture dt la pourriture interne de l'arbrc-merc. formes. Du cote du coucbant, ou le terrain POIRE niTHKSSE I>J- \WKHY UeUvier. POIRE DUCHESSE DE HOBCHT (delavub). Obtenu par M. Florentin Delavier, horticulteuraBeauvais,ce nouveau gain a ete le sujet du rapport suivant de M. Michelin, au nom du Comite pomo- logique de la Societe d'horticulture de Paris, le 24 mai 1864 : « En prenant le fruit tel qu'il est, nous l'avons reconnu d'un volume moyen euegard a la vegetation de 1863, d'une chair demi-fine, juteuse, suffisamment sucree, bonne pour la saison tres-tardive dans laquelle le fruit murit, et, a tout prendre, est a propager puisque, comme vous l'avez die , il convient en plein champ; a mon avis, vous ferez une excellente chose en faisant vos efforts Depuis cette epoque, ce beau fruit a change de volume; au lieu de conser- ver sa grosseur moyenne, il est devenu un des plus gros de nos fruits a coutcau, puisqu'il atteint parfois 5;> ceniimriivs de circonference el 10 de hauteur. L'arbre produit ses fruits par bou- quets qui restent bien attaches a l'arbre malgre leur volume , rarement plus larges que hauts ; ils sont souvent tron- ques du cote de la tete, affectant tantot la forme du Colmar d'hiver, ou tantot celle du Catillac. ayons meme la satisfaction d'en posseder une bonne photograph ie, l'etroitesse des lieux et la presence de beaucoup d'autres plantes empechant d'en prendre une bonne vue. II est vraiment deplorable qu'une semblable curiosite naturclle, qu'un monu- 111 »' historique de cette importance, " ete irreparablement perdu, unique -•" des precautions les ii il est certain que de veaux et plus nombreux etais lauraicnt preserve de la ruine. » Voila tout ce qu'en dit la Revue horticole. M. Lebas ignorait sans doute l'existence du beau travail que notre savant collabo- rateur lui a consacre dans la Flore de 1850. Pour en mieux rappeler le souvenir, nous reproduisons ci-contre la vue pit— toresque de cet arbre que Ton retrouvera a la page 257 de notre volume pircitc et qui accompagne la planche principale. f 1647. AGILI M. p..., propri&aire aux Batignolles ' n '" dts li.'iissonsuniquement pour fair «ne etude de mceurs. Chacun sa marotte Uans son jardin existe un terrain vagu d e Upois metres carres environ ; e'est dan jctenclos, couvci-i -I IiciIms ,,,i,n ,- h d broussailles, que sont ses eleves. II avaif recu la vcille une vingtaine d ,er es de la forct de Fontaineblrau n repas d 5 que dans la -- ^ SC 5, ammaux, M. u... na point mme on pourrait le supposer, I'esprii "enssonne : e'est l'homme le plus affable -...^ . ucai i iiuiume 1 'e pl us serviable que ie < D «nsl'enclosi' ; que les reptiles ne puis . di> IViinnni en -nmpanl caution, cette cage a i fil de fer a mailles e'est-a-dire que deux ( i»i: Moicin (in-A > Vmil est moyen ou petit, peuouvert, a sepales longs et diversement replies, enfonce dans une cavite assez profonde, irreguliere et evasee ; pedicelle assez long, ligneux, assez gros a lextremite, nn peu arque, implante dans une cavite assez profonde et quelquefois variable. Pcau douce au toucher, vert clair, mais prenant une belle couleur jaune d'or du cote du soleil, lavee de rouge ver- milion brillant ; le cote de l'ombre qui gns ilrini-lin par . Chair jaunati e, demi-fondante, juteuse, suU- , samment sucree, et legerement parfu- ! mee. Carnr moyen plus rapproche de | lo'il qoe du pedicelle, ovale, depourvu j de concretion pierreuse. Pepins moyens, ! obtus aux deux bouts, mal nourris, de ! couleur marron acajou, places dans des | logos petites et etroites. Ce fruit ] etre mange de la fin de mars en j "ii peui rn laire d'exeellentes coiniii L'arbre est d'un beau port, < pyramidale, se ramiliant Men et f'aire aussi de belles palmettes. Les rameaux a bois sont as! longs et droits, brun clair luisj semes de Ienticelles ovales, arrondies, grisatres; ceil moyen, conique, pointu, brun clair sur tine console pen saillanie: les boutons a fruits sont moyens, co- niques, brun marron; les fcuillcs soul d'un vert clair, luisantes, minces, douces au toucher, ovules. lanceolees pointue». hiVb'-eiviiieiil denlees , Iongiles de 7-9centii . En effet, rage,qu'iln'y ! inquietude. Cinq vipercs tombent presque en meme temps dans l'enclos vitre et rampent vive- ment autour de la prison, en quete d'une i apparence impropre a la esquivent subtilemeul le> ^ ,vur enncnii, glissent rapides e une Heche, se dressent menacantes, , agitent leur langue, bondissent t terribles. u.i Mipirmc effort pour se de- gager, se raid it, se lord de doulcur, moid a la gueule le herisson qui, sans s'inqmeter des morsures, devore tranquillemenl « proie; les os craqucnt sous sa machoirr: -* — ' apres, tout ? ^ ; « ni •epetc, le nillions de kilogrammes de te exportes des iles Chincha mois d'octobre 1868. Les 17,065' tonnes et out fait voile vers directions suivantes: 2 navires (2, 00',. u pour l'Anglcterre, 4 (5,078 ton.) p rieux anquel INCHA. - EXPORTATION. VII, p. 159.) l'Allemagne, i (809 tonn.) pour I (1,353 tonn.) pour la Chine, I (*■. pour la Havane, 1 (1,674 tonn.) iles Canaries, 3 (2,758 tonn.) poi gique, 2 (3,591 tonn.) pour la et 5 (2,572 tonn.) pour Maurice. 1NUM MAJUS FOLDS ARGENTEO - MARCH AMIRRMIM MAJCS FOLIIS ARGESTEO-MARGISATIS. Les semis de M. Jules d'Hoop lui avaicnt valu cc petit Muflier; nous lui <'ii ;i\ioiis achete le stock, mais Gueule de lion a passe dc vie a trepas. C'cst le sort de beaucoup de ces plantes bisan- nuellcs qui perissent faute d'avoir ete bouturecs au plus tard la seconde annee de leur existence : seul moyen de les perpetuer, du moins quand il s'agit de conserver des varietes telles que celle- ci. Nous ne la laissions pas grainer de crainte de la fatiguer; aujourdlmi plus Hen n'en existe , si ce n'est le regret dc l'avoir perdue! Ses graines eussent pu le reproduire; quelquespieds eussent peut- etre rcssembles en tout point a la mere . tous peut-etre, car les exemples de pa- nachures reproduites par les graines On seme de prefei ■ les An : juin-juillet; la pla elle est solide en ! de beaux massifs I ete. Cost le moment dc la voie du boiiiurage, varietes de collection. ( font a froid, sons eloc jeimes branches herb;. en remplir des pots qu car les Mulln : freqi quand on les hiverne dehors en midi, les gels et les degels les assez frequemmenl. Voir, pour plus de details, IIP vol. pages 218 ct 287. I iJablissemcnt Van Houtte ans ses cultures le Haricot »>>es violates, mais ectte varii as d'abord cte cultivee sur 649. HARICOT A RAMES BEURRE A COSSES VIOLETTES ntroduit -■•«!• ''ordinaire, ii culture dune nouveaute "I On ne possede que peu dc graines mieux soignee, sous tous les rapports, *«e venue est choye c, d'ab .rd pai '■"Iit.,„n 'ill lui laii gences, ensu tirer prompt e produire le '1 MIC. < iqu'ellen ' le I . plant, pl.H 1 est done que quand on es rotation d'uoe culture reguhere, quel, peut se prononcer definitivement. Nous ne venous plus .lire aujoiii all,, d'essayer le Haricot bearr? a cossrs vole tes; nous conseillons hardiment d'en sem< awe abundance, car il a fait ses preiiv, dans fKtablissemeiit Van Houtte. Nous 1 avons eultive en grand ct dan-. dilfcrenli qualiles de terrain; parlout il a reus premiere- -cice-: ms ilcui- in'iius, d'un ; Nous concluons en t l>li-n purpnrin. onl pen de mei ile ornc- nomeau Ilarieol benrre place au potagcr t I6S0. ALOCASIA ISTEHMEIHA (Vki MM. Vcitch vcndent sous ce nom un I YAlocusin inter Alocasia ipi'ils onl obtenn de -raiius sur I inguenl tie ion un Alocasia lonr/Uoba >Iio.. I'eeonde par le nom dc Cala le pollen d'un A. Veitchi. II a le poii de vi-onrenv. par Nous avons intrnduif direcfement de mainlienl perj l'lnde deux Ah huH/iluhtt et le I flasque ch nt le fades dc I livrons en SPARAXIS PUICHER RIMA J I' H SPAIUXIS PIILCHERRIIjI IIAIJACT. <;i:.VKR. -Vide supra Flore, II i subiiitegerrin La espoi e est co npo- cettc progeniture a >pelee par la main see de rhizomes eon t'S ((l ■ Ton del iclic de riiomme a forme r un eire a pail. les llll (les a lit res <|i and ( i \eut di iser A I'etat sauvage , le Sparaxii pul- h.ide \!.Te!.nTaw oit se fai pre- cherrima forme via touffes dont les par ^eTcentraTeT^- i et de dextei sees, reduitesaleta de luniques exclu- i-lii/oii mem ■ill com >\es sivement fibreuses, sont occupees plus ct ne se detachent a\ ccs q„C lard par d'autrcs rl que la mime a. pun ■ ains dire, fai till rhizomes voisins et destines a remplir peuj- epousser du rl.i/o ne prin ipal les vides laisses pa. eeux qui ont fait f 1651 DES ARROSEMENTS. Nous avons connu st noi s cunnai sons jardinicrs avaient en outre une excellcnle (les jardim'e s (el ceux-la habitude : e'etait de nt dignes de c ) qui, par les que possible que dc l'e au ayant sejourne au soleilou a Fair; car ils n'ignoraient pas -nns. s levaient des i-ois « i qiiiilre KMl- puits est parfois fun este ;i beaucoup dc IV, (111 es jardinicrs avaient josque vers ncuf lieu res lc .!< une autre coutume n n moins excellcnle, l'1-illtr* llfllivs "'roser jusqu'a la nuit, e'est-a-dire a poration trop liiande su ite jusquc vers neuf ou dix heures qui, par cell. >'»ir. (,.s| ,|uc ces jardiniers connais- ■ nl pat'laitement les premiers elements venl, in aussi 1 art des arrosages, qui consiste a ne nip de °ais mouiller les plantcs pendant qu'el- plrn.e sum c ^•^.S le ^uvZvlZ^l^^n env^ron^que 1 bonne heure, prolite davanlage aux ntes que eelle qui e>t repanduc a des ''i " l' 170 ■'i.\ \Y. II..1IK. leur temps : de sorle que la ton fife se regarnirait d'elle-meme. Cetle espece n'est done pas strictc- roent parlant bulbeuse , corame celles que nous eonnaissions ; elle ne perd pas son feuillage et n'est pas de celles qui fleurissent en mai-juin, qui se des- sechent en millet, dont on enleve en- lesl sh-SI les divisor el Ies an commencement d'aout ; t a proprement parlor une le port avec celui dun Wifsenia ligneux, dont le feuillage etroit, ensiforme, se dresse plus perpendiculairement. Le scape, tige florale, parait, s'allonge, atteint deux, trois pieds de longueur et plus, se subdivise et donnc naissance a de grandes fleurs campanulas, pen- dantes, du plus bel effet. En voila l'histoire connue. Nous ne sommes possesseur tie nos exemplaires que depuis Fan dernier. Nous les avons tenus en terreau de feuilles, melange ' ll allelic; d'un tior» ,| ( . t plein air toujours, sauf au temps des gelees on il leur faut l'abri d'une serre froide. Le Sparaxis pulcherrima se propa- gera-t-il rapidcmcnt? point! — sera-cc lo pore Uapin. \ous vol le Backhouse's . p. 199. II est natil' leridio-orientale, ou on judieiable. Aussi ne faut des ('(lils deplorables qui (at. Les feuilles meurer ttentiondes amis des plaotc de la bonne et saiue hortic ou elles sont frappees par le so- qui leur est, on ne pout phis pir- de. Aussi ne faut-il pas s'etonncr sont le resul- qu'a des jardiniers veritable--, tombent; les leurs preuves; ou si Ton est f plantessedenudcnl. vejii'iont peniblemenl servii- de personnes inexperm si nieme elles ne meuiTiil pas: beaucoup nioins devrait-on les obligor a dYspoivs Mint envabies par les maladio iner auv notions oli'inentaires enoncecs iiunsd" nscct.es t 1652. ECOLE D'HORTICULTURE DE GENDBRUGGE-LEZ-GBND. _EA AQUIFOLIUM I Betyque ILEX AQUIFOLIBI CILLATA FOL. ABRIO-IARGIMTIS. it ce, sans sourciller. On La Flohe e pas parmi ies beautes caisne d'une i r depuis Ie premier jour espkes de Ho la S'-Sylveslre, il nc se \ dins dl-mop. lloux ont des pretentions a la longevitc et nos cll'oils tendent cliaque jour a ei «t s ils les justilient. ils n'au*iel»enl pas aeeroitre Ie nombre. Notre Houx pleu- de faste : toutes leurs qualites, jusqu'a reur (Ilex Aquif. pendula) est ' d'attendre page 9. cur ell'et : | a bagatelle d'une couple de A 1'occasion de Yllex cornuta, dont la LES MIX A PARTI- A QBERCIIS RUBRA i:\ER. _. Vide Ekd uippl. IV, pars II, pag. 21. CIIAUACT SPECIF. — Vide Lin? v, ordinaire tics Klnls-l nis trouve depi.is le Canada jus- gie, atieint ici dc 20 a 50 Nation; son port est des plus '■'■puHlai.i In, dVtin»iii.T que | n> dernier. II croii dans loute esp< sols, quoiqu'il prefere la terre fo luoins (|uc . t !i»-.-i He soit par tro l'hi> s Bonapartea juncea(l) ct *lro6i- tentta POIRE ./fl.KS //.\//lo/.KS Uoti h-rb'rr. POIRE JULES D'AIROLES urn lecle M) . ui a produit lo beau fruit I que un pen plus claire, tie celle ( ire, prend naturelleroent la meaux „/. lidale. II est fertile : Ies La poire Jules d'Airoles est u vigueur- elle le long des egalemcnt sujets se pn pousse bdle> nantes, sans trop de en i beaucoup de dards de d ux. Les greffes sont t aux formes IIIMM t droit, et sont de grandeur e, plutot minces que Ira pus; deur approche beaucoup, quoi- cannele, prcsque droit, de eon leu r rouille foncee, est longde 1 1/1 a "2 cent. petit enfoncement. Le calice irregulier porle (U'> divisions raides, an pen ehar- nues.jaunalres, longucs ou (res-courles. dressees on repiiees sur le centre; il est les figures (III, 262 et 263) que nous produisons ici. Poiret reunit. depuis, deux planus an genre Tilhmdsia. Sun Sprengel qui les en tira pour creer '«'"'' lionncur un nouvcan irenre (Ac. thospora) , laissi ,. , Ruiz et Pavon av tha. Longtemps apres Spreng Dietrich qui n'en voulait, par: 'appellation generique, car il 1 leurs noms specifiques. Enfin vi {Vegetable Kingdom): que lil-il """' attendre de ce savant anglais obsen religieusemcnt les *'c lapriorite: le genre Bonapartea II. bit maintcnu et les ihmblurcs Acanthospora 01 Mtmndm. m'-cs en Allemagne, miscs au panicr. 2° Vers 1795 debarqua du Mcxique une sorte d'Agavc que Desfontaines norama plus l jrd Yucca Boscii (Cat. Jardindes Plantes fe Paris). En 1845, eel Agave lleurif eliez >e Due de Litta, a Lainatc, pres de Milan; "rignoli le nonima Litt.ra geminiflora ^ Joseph Tagliabue, qui 1'avait cultive, en communiqua l'bistoire a Joseph Acerbi. ^a plante fut publico dans le n» i de la Jtiblioteca i tali ana; Tagliabue y narra lue, dans le but de la propager, il en av ait bride le centre a l'aide d'uu fer rougi au feu. Kek le rapporta an genre Agave, Zuccarin! au genre Dusyliriuni, Hito\G\iAnr a son genre Boulinia; niais quand, ou et ce que les materiaux dont nous disposons ne nous apprenncnt pas. Nous le trou- vons settlement menlinnne dans le Sitppl. Enum. hort. berolinensis que redigeait now; et eependant, e'est a Willtlenow que Ton endossc la paternite de ec genre Buonapartea Sr.in.Ti>. de ee Bonaparte II, la doublure du Bonaparte P du a Ruiz et Pavon, genre, du restc, dont nous avons fini tie parler en terminant le premier paragraphe de eet article dans lequel il ne s'agit que du Bonapartea vitw, deeelui, repetons-le , que creerent les botanisles espagnols prenommes a roccasinn dedeux Broineliarees periniennes. Aussi M. Bon- eenne (Revue hortieole, 1 808, p. 65) sert-il bien inai lliistoire ( Pavon (dont il semble t stralc) , ilebaptise le /. i Bonapartea! I genre Littxa en Italic. Cclui ! Pavon, le vrai, e'est cclui que I appelle I'autre, celui qu'il : ,ULK> KWiiiOl.KS M. Francois llutin a en I'oUiueanle al- tention de nous lc dedier; nous aecep- bles. Les Ioges seminales sont tre allnngves. lo.s (H'jiins rares. <>tos, eonris. dormer noire num. Inn porlera le n( brun fonce. La chair tres-iine, Ires- j de Jules d'Airoles (\. (ircimire), Tan fondante, blanchatre, contient une eau i de ./»//•* (fAirolvs (Leon Leclercq). aliondante, bicn sucree et d'un patiiini eetle belle poire peut eonscrveiTcpoq agreable. de maturite que nous venons de de Ce fruit est encore un gain postbume gner, ce sera eertainement une in de M. Leon Leclercq, de Laval, trouve precieuse acquisition : nous avons ji dan- les semis levies par lui a son an- I en 1862, la uarder jusqu'ii la lin eien jardinier. M . Francois llutin. pe- decembre. piniemle a Laval. C'cst M. llutin qui I jules de liroh d'airoli s:il-W) pp.' nple expression t 1654. SYNONYM IE DE L'ALOC. Vcnu dc Borneo, il fut vendu par nous F SOUS lenoni i\e Oihnlinm mvUilliram (sp. e //or. Borneo). II dcxinl VAlocasia me- a (ulliru Sa.orr(l), lc Culadimn nnnrum ^ KuiH^.WCofoensunxInralajnoporaseens a p.Viil. -"wm.,'". l!^'v. S7«'i. \l'f'' hl "" ,S ""' X/l/'IIi'/o'!!- 10 Jo" hi I C2) K.H'-H H Bo, , m /,„/. */,„. A. W. firm/. / '^ ' Is:;.". Walp. ,1mm. V, S77, n» 7. , lc " »CHOTT. (4) Ibidem. °™ ' ' ' I (I) Schott in 7W Jr t 1655. NOUVEAUTES REgUES A COUPS DE PAVES. ZYGOPETALUM CEF . central?, Ctririqui. ZYGOPETHIJM CERIMffl »«. externa 'obli'que^n ' ! ltuS l'" llnu> Zn ^"I"' IG57. LES AMIS DU CULTIVATED. ,m >i.„plo. : leurs granges que lcs cadavrcs innocents sc ; au profit dcs mouches charbon- es souris mangent le grain de ix paysan: les mouchcrons lui Zygopetal lildsrw) 0^. — Uv l Z «X'-'-» ««— -i««" *- ' = S7o^:;vTc:^L;f:v''/^;;r; in to //'"•"'. /.'./■ - -- In;i.. iso.' Sett. :;. A^'S/^ColuZa gracilis, antice sub dii Midi, de l'Orient et de 1'Occident, que Que le pivert ne frdppe pas dttjjec la chouelte, si stupidement dccriee, vit aiix depens des souris; pour y chercher les cossus ct les scolytcs Que le corbcau ct la pic mangent les qui Ie> (letruisent. vers blancs du hanneton; Je voudrais non-seulemcnt enseigner. Que le coucou a ccpendant un merite : il mais prouver au public cosmopolite, ream altaque, lui seul, les grosses chenilles \e- nimeuses, qui font peur a tous les autres pour quelqucs mois sous notre main, que le rouge-gorge se nourrit de moucberons et de Unities, le roitelet (levers ct dc cou- Que l'etourneau vit d'escargots et de sins, le loriot de sauterelles, le linol dc sautercllcs (avis aux cullivaleurs d'Al'ri- pyrales, Ic grimpereau dc cloportes, la quc); lauvelle de pueerons. le bouvreuil d u-stir- croisc dc cloportes et de cuiilharides. le Que la grive devore les gros vers oious Que le merle perce a coups de bee les bec-ligue de criquets, la bergeronnette dc eoquilles (!<■> rerl's-volants les plus lerrihles; Que le bruant avale les guepes des pilules; ZYGOPETALUM CERINUM Reus. r. 17!» --J U ^^\ l \ ' , ' V (( ' /; / |V '- I s Zj^jp.talu.:. unthim,..! Mil Mss lmii Lim.i.., lint. II,,,. (s.7'1. .n!,'i 17 ' . z^V't ii."«m r.r.t., 1, Mss _ " xxiv.' is i.'!'p''Tr" LlM " /y "'' / " // ' v Srl,L till. Z,Tl7. - .v"!/ ( ,, , T;69" :' -'• «A'^»^. ,gog • «■ .angumo, ih, ,„.. ^ ^^ .m.'taHerb. = A ''/r s '"'"'''« <"".' /""<"'""" li.ii... ml in IS, ml. 11,//, .1,,, VI, ,,.(i(i(). r SchUI. 11,,,. y.,,,. IN.',.'. (;.T,. «„,„,/. -.". Zygop.-talum Mmrnjanun,^;,..!,, Il.,., k . 1; /' „ ! ;, , ! n," 7 ' ,",:' ' '. t (V.'''i '" 7: ll,: ""- i "»«^ -■««»• plana. Ul _•; Eygorotalura maxillare I mes /to/. IvinuV'' zj ,Mtai. ;. .,,'. id^'ii.H, h, ir«//. "'"" ^l^' '"'" M ' /'" /" \\\ 1-.'. prennent cctte langue univcrsellc qu'on les homines snrlirain nomine IVxemp/e. (.oiinai>sez-\ous un enseignement plus que les Pro\ cmaiix « biludc de li s de Pari aux Paqucs j nance, dont l'unc serait l-c-inplio do i>raines es el de •jue nous mangeons nous-mom. >, et 1 autre etempadlry '" mI, :\ i " ZYGOPETALUM CERINUM Rchb. y. lung, I, 85S? — Lixdl. Bot. Reg. XXX. Genus Zygosepalum Rchb. fil. in lygopetalum tnkroios Hoffc. ! | 1. Zygosepalum rostratum Rcmt. 1925. — Lixdl. Bot. Reg. XXX (18U), = Zygopetalum rostratum ] ~ 9 ' Zyg Tiss ta -7i^r' c i!r\ i 'Vi' f i->' l; ' '" Genus Warrea : vide Walji. Ann. VI, 664 et 66a. Zygosepalum Regelii Rci = Zygopetalum Regelii Originaire de l'Amerique centrale mum tude, dans le district l>cfrsrnft,,r «■«'><■■ r, iaponicus ('t /*■ « Le Museum us culm ons a Paris. Lc meres de votre E l.-.ldi.- Jaburan se n d'Ophiopogon, dc i VOS CJ ,t:do- han.pes aneipil ITS. .1 ;,.,„ ute que je parlage $2 RHODODENDRON (hybr.) FLEU) endrons ct a lcs clever eux-memes 2 procurant des varietes d'elile inn [ DE FLANDRE (Van Houtte). le massif sera parfaitcment rega biiissons d'uiio grande vigueur n'empechc, du reste, de masq la verite relardee d'un an, mais aussi choix. ravenir recompensera ceux qui sui- Quand on dispose de sullisamineni dc vront ces prescriptions. 11 n'y aura place, que le sol special et I'argument plus des lors qu'a rabattre les branches metallique ne font pas defaut, on alterne qui semanciperaient par trop dc vi- gueur et qui depareraient la s\ metric massif cree un an ou i\cu\ apres le de Tcnsemble. premier et le reccpage n'entraine alors Quand les Rhododendrons sont vieux, I^V 1 '' ! ,nv;,,ln,, r- ehoisissant e'est-a-dire au boutd'unc dixaine d'an- nees, nous conseiilons un abattage gene- les varietes dont les descriptions sont ra] de toutcs lcs branches dont on nc de nature a promettre le plus de diver- laisserait rien qui depassat vingt-cinq site, le plus d'harmonie entre les cou- centimetres du sol et meme moins que Ieurs : en un mot, en organisani la cette mesure: tout le bois rachitique plantation d'apres ces bases, on aura branchcttcs mal disposees ou qui s'en- que Ton sera a l'abri des deceptions. chevetreraient. Au bout de deux ans, L.VH. lo„ g a; S capuscy.indraceusv.tenui S sime S tnatus qui appartienoent a la Flore japonic ?t!^ ct qui peuvrnl rcsMer hmulcinps a Fair sec el vide .lcs habitations. Nous cultivons, a ce point de vue, VOphiopogon Jaburan, ct tros-convennl.leen bordures: ses Hours scptembro-octolnr. — LOpltiupon^ col.,, p^iV^^M,.- a'JslrraiZtL'rr* hn propos do VAnthurium Sc/wr- aileY4/oca, I'hiiDnjsi sous Ie portique de nol 'ajVsinenx local deposition , u HiltMjui les cntoun.il! |j >i M. h\c erminer | Lord u res. 1659. A NOS LECTEURS. Lc janlinicr, tligne n'abandonnerait pas alo lance, a rincxpononce > jet tie la lance qui ropa plants! II lour' imliq. roil Moral do cerlaincs A intelligent doit savoi! ducteurs tlont il cs les organes repro- pere merveille ; il fans Icquel vivent de r« la |»r. .Miih-f.il e T^"ir r-frrhlun s v....: .| les plantes, a 1'eston priver ni surcharge lac qu'il ne faut ni r d'aliments, afin ci (lc ccs noyadcs <[UC. 7 it fume e, qui parcoui sn'i-dk-!,,.'].-.!-'! par-ia/ II no sullil "'/^/^"soil Unique deB. ■uxellc >:'im/'m'.s/;,V« [Veil qi farholora. ijnunllfulitt, du lircsi tragc dc la serre < ; l hrainhu . lui-l beau: i alloint lc \i- ;i:£i ! quo l"n les sommites que l'o Isde haul !!'nmn!!H-nl'h!u"paMl' isbniil on7:leV flours ; ;E a eviter 1.- hauled, le trcnte-einq | Pren ons cnnso u XVIII" l:r: posons en ce moment nun- c-t ^ii-nrr par 1'arrivoe du /ioUou'ral Matjazhw qui \ depuis bit eontient une Rubiacee nouvclle d'Afrique, i ayanl lleuri a cinq me la -ramlr -oil i- dc Kew . Intmduil d'Afrique. uno rliai^e p uile par lo sans jamais i CAM V JEXXI.VGS1 (Hoi i pent iircr parti Ya exempt, jus(j hie, on elablira I passe par flos [antes die, s'assurer de la profondeur i git la nappe d'eau, s'informer Ovation normale, an printeraps epoquc de Tan nee ou elle at- rhaiilTa-e, et ils doivei les autres. Cc chauffa; losiphou a chamliere < (esse de chute favorable a la circula- tion. Les lubes d'aeragc aux points culminants ne seronl pas negliges : le reservoir d'alimentation ne sera pas de Grande dimension el sera pourvu d'un robinet a flotteur, communiquani aver une grande eiterne sise au faite d'un bailment dhabitation, quand cela sera possible. II ne doit etrc question de eiterne que pour les -rands appareils ; j hors de la, on se conlentera dun re- n entendons pa; le sujet qui non mrdediir suits at en fin, au besoi • le remplissage luyaii (!•' 10 centimetres ne don plus de passage a lean que n'ei JEXMXf.Sl (Hon mya moindn L'experience demon t re chaque jour qu une sortie unique divisee plus lard, subdivisee et redivisee encore, rencon- tre dans le pareours des differences no- tables dans la circulation : l'eau bouil- lante sera moins chaude dans un tuya Des que dans un autre; elle ment tiede dans un troisii chement; la raison de eette clialeur residera dans de: l'etude aura parfois peine qualifieront peut-etre nos dires de fragments d'bistoire a la lacon de M. de la Palisse; mais alors pourquoi leurs bevues, dont on vient se plaindre si souvent aupres de nous, nous forcent- scra simple- elles a consigner ees observations d. mie embran- Flore? — \ous dirons en finissan difference de nous ne considerons ees lignes, TABLE GENERALE MTIERES CONTINUES DAKS LE XVH e VOLUME. IV. B La tabic generate volumes de la Florf. e a la (in de ce dernier. — (L') Pinsapo et st Acampe, yu. Acanthospora c, 71, Autour (I/) patr-met, " ianum,' V inum majus 139 antun mineral, 60. J TABLE GIvNERALE DES MATIERES DL' XVII- VOLl'.ME. Cypripedium gutlat . Iff), HJM7li, IN.". Delphinium l.,,l„ Deutzu'urn A .h' /P | J >^%. Flore! /-''- ;»'/««r/ » C/oyfon« ', 7S, SO !»!). Negundo fraxmifolmn. l.ln Oplismenusimb,